Depuis quelques temps maintenant, l'OL a décidé de miser sur de jeunes joueurs à fort potentiel sur le marché des transferts. Quels sont les avantages et les inconvénients possible d'une telle stratégie ? Enquête.
Ce mercato hivernal 2018 illustre à merveille le virage qu'a pris l'Olympique lyonnais dans son recrutement. Oumar Solet, Martin Terrier et Léo Dubois ont signé en faveur des Rhodaniens et sont respectivement âgés de 17, 20 et 23 ans. Ils partagent plusieurs points communs : ils sont jeunes, Français et jouissent surtout d'un très fort potentiel. Ils succèdent à Tanguy Ndombele, Ferland Mendy ou encore Lucas Tousart, arrivés un peu plus tôt à Lyon et qui partagent les mêmes caractéristiques que leurs nouveaux coéquipiers. Si les joueurs sont jeunes et que les exigences de l'OL sont élevées, le club de Jean-Michel Aulas a su prouver à de nombreuses reprises qu'il était capable d'offrir leur chance à ses pépites. C'est en tout cas un mode de fonctionnement qui marche aux yeux de Bruno Genesio : « Pour l’instant, la stratégie porte ses fruits si on parle notamment de Lucas (Tousart) qui la première année n’avait pas énormément joué mais qui a acquis beaucoup d’expérience par les entraînements, par la confrontation avec des grands joueurs chaque jour. » Lyon a toujours pu compter sur une académie très performante et ses choix sur le mercato servent à attiser la concurrence dès le plus jeune âge pour pouvoir compter sur les meilleurs joueurs possibles : « C’est la stratégie du club, à la fois aller chercher de jeunes talents à l’extérieur, de les faire progresser et les valoriser, mais aussi s’appuyer sur le centre de formation qui est un vivier assez exceptionnel à Lyon », poursuit l'entraîneur de l'OL.
La concurrence d'un grand club
Si l'idée peut-être logique, elle interroge aussi quelque peu. Comment un jeune de l'académie, qui n'a peut-être jamais joué de rencontre avec les professionnels, peut-il supporter la concurrence d'un nouvel élément qui arrive avec l'étiquette de grand espoir du football français ? Pour Jean-François Vulliez, directeur du centre de formation de l'OL, cela ne doit pas tétaniser le joueur mais plutôt provoquer l'effet contraire : « Effectivement ça va être une concurrence pour nos jeunes, mais quand je suis joueur à l’Olympique lyonnais depuis trois, quatre, dix ans dans l’académie, de toute façon pour jouer il faut se défaire de la concurrence. » C'est un argument implacable. Dans tous les plus grands clubs européens, la concurrence fait fureur à tous les niveaux et seuls les meilleurs arrivent à tirer leur épingle du jeu. Pour atteindre cette excellence, Vulliez est convaincu que cette manière de piquer les jeunes au vif est bénéfique à tous, que ce soit au club ou aux joueurs eux-même : « Il faut comprendre que c’est un challenge personnel pour se démarquer aux yeux du coach et pour être pris dans le groupe. Le fond, c’est d’expliquer aux jeunes qu’ils auront une opportunité un jour. »
Le coup d'avance
Evidemment, l'acquisition de ces talents ne se fait pas d'un claquement de doigts. Plusieurs clubs sont toujours sur le coup, à l'image de l'OM cet hiver qui courtisait ardemment Martin Terrier. Il devient alors essentiel de scruter le plus tôt possible le marché des pépites pour pouvoir prendre de vitesse la concurrence. Julien Huët, journaliste pour Tonic Radio, est convaincu que l'OL a pris la bonne direction avec cette stratégie : « Je trouve qu’il n’y a pas grand chose à perdre et puis elle est surtout quasiment nécessaire pour un club comme Lyon », affirme t-il. « On voit que les clubs européens sont eux aussi sont sur ce marché de jeunes joueurs et c’est difficile de lutter. Il faut que l’OL ait un coup d’avance et repère avant tout le monde ces pépites. » L'écurie de Jean-Michel Aulas peut heureusement compter sur une cellule de recrutement très compétente, avec notamment Florian Maurice à sa tête qui démontre de plus en plus sa capacité à dénicher des perles rares : « Le dernier exemple le plus marquant pour moi est Tanguy Ndombele qui va sans doute devenir un joueur énorme que l’OL va revendre très cher à un club anglais d’ici un, deux ou trois ans », conclut un Huët conquis par l'ancien milieu amiénois. « Il n’y a pas grand chose à perdre dans cette stratégie là. »
L'OL fait cette année partie des équipes les plus jeunes du championnat de Ligue 1 aux côtés de Lille, Rennes, Toulouse et Bordeaux. Il est pour l'instant quatrième et lutte pour la deuxième place du classement avec Marseille et Monaco. Si le projet n'a pas encore complètement fleuri, on en aperçoit déjà les bourgeons.
OK mais si on a que des jeunes et pas de joueurs confirmés avec du charisme pour les encadrer, ben ils progresseront pas dans les domaines du mental et de la gestion des matchs, de l'effort...
Donc cet été il faudrait une ou deux arrivées de joueurs confirmés (et donc chers...) qui apporteraient une réelle plus-value à un groupe talentueux mais qui manque de maîtrise.
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d'accord avec ton analyse sauf pour joueur confirmé égal cher ,pas forcément ,preuve en est avec marcelo ,il suffit de bien cibler le poste avec un manque et un bon scouting.
Oui c'est une bin ne stratégie
Le seul bémol c'est d avoir laisser partir nkoulou et garder mbiwa je suis sur et certain qu une défense central Marcelo nkoulou aurait été bénéfique sur le long terme et je comprenfrais jamais la décision de Genesio sur ce point
Surtout quand tu vois ces performances ai torino ou il esy beaucoup solliciter defensivement
Nkoulou a eu des problèmes et on l'a lâché au moment où il revenait ! Il a fait ses 23 matches cette saison en Italie. Et un but...
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