Cet OL - OM, affiche entre deux équipes en forme du championnat, aura été surtout un affrontement tactique. On s'attendait à de la rigueur tactique côté marseillais, mais Hubert Fournier a su répondre sur ce terrain-là. Quand en plus Lyon a la patience et la réussite de son côté, rien ne pouvait lui arriver.
Avant le match, le capitaine Maxime Gonalons pointait une caractéristique importante de l'OM de Marcelo Bielsa. "Quand on voit le pressing qu'ils exercent sur un match, c'est vraiment impressionnant", avait-il déclaré en conférence de presse vendredi dernier. Dimanche soir, les Phocéens ont dû par la force des choses revoir un peu leur plan
En effet, Hubert Fournier savait qu'avec le système 3-3-3-1, les couloirs marseillais allaient être libres. C'est pourquoi il a demandé à Bedimo et Jallet de jouer encore plus haut que d'habitude (comme on peut le voir sur la première image), pour forcer Ayew et surtout Thavin à défendre (ce qu'ils n'aiment guère en temps normal). Dans la même intention, Lacazette et Fékir essayaient d'écarter au maximum ("Alex" est hors champ à gauche sur l'image car il est près de la ligne de touche), de manière à ce que les espaces entre les trois centraux sudistes soient conséquents.
C'est pourquoi Lyon posait des problèmes à l'OM dans ses phases offensives, en témoigne les 4 fautes effectuées aux abords de la surface marseillaise, par les coéquipiers de Mandanda, dans les 10 premières minutes du matches. Que ce soit par les côtés, où les tandems Bedimo-Lacazette et Jallet-Fékir combinaient intelligemment, ou bien et surtout par le milieu, où Gourcuff et Ferri s'engouffraient dans les espaces défensifs avec le ballon, Marseille était débordé.
10 minutes avant Gourcuff, Saint-Anthony entre en scène
Mais petit à petit, Lyon ne pouvant tenir cette cadence, les débats se rééquilibraient. L'OM prenait le dessus dans le jeu doucement mais surement (55% de possession dans tout le match). Les Rhodaniens ont alors montré ce qu'ils valaient collectivement en défense.
Peu à peu, ce positionnement compact baisse sur le terrain, l'OM prenant le dessus dans le jeu. Les hommes du Loco sont plus rapides dans leurs transmissions, à une ou deux touches, et se libèrent plus facilement du marquage lyonnais. Les Gones reculent vers leurs buts, et c'est surtout criant après le retour des vestiaires.
De la 55ème au but de Gourcuff à la 65ème, l'OM a trois occasions franches pour ouvrir le score, signe que l'OL plie doucement. C'est là qu'Anthony Lopes, qui devra être sanctifié à l'issue de ce match, fait son show. Successivement, il repousse une frappe violente de Gignac, voit son poteau le seconder sur la tentative de Mendy (et Gignac se louper sur la reprise) et s'interpose enfin à bout portant face à André Ayew. Devant tant de réussite, l'OL ne pouvait pas perdre. Et Yoann Gourcuff n'avait plus qu'à marquer ...
J'aime bien ces arrêts sur image où on peut voir les placements des joueurs. Continuez!
Je plusois
Bonjour à tous,
Oui, ces arrêts sur images sont intéressantes, sur celles ci, on peut voir que L'OL bloquais bien les marseillais quand ils avais l ballon. C'est bien
Si les occasions marseillaises ont été manquées, c'est que l'adversaire était contré ou gêné. C'est un tout : tu marques ou tu ne marques pas ! Il n'y a pas au foot de victoire qui échappe. Seuls les vaincus le pensent ! Rappelons-nous combien de fois au cours des dernières saisons nous avions dominé dans le jeu sans gagner ? Tirs non cadrés , trop haut, trop à gauche, trop à droite, dans les gants, poteaux, bousculades litigieuses en réparation, etc. Les attaquants lyonnais ont pendant longtemps été bloqués par le système défensif de l'OM mais l'adversaire a été usé peu à peu jusqu'à un trou béant laissé par Imbula. Au foot, il y a des victoires qui se construisent pas à pas, l'air de rien.
Amen OL-91