En marge de la présentation de Tetê, jeudi, Jean-Michel Aulas est revenu sur la volonté des Pathé et IDG Capital de vendre leur part. Le président estime que "c’est arrivé à un mauvais moment".
Jeudi, après la présentation officielle de Tetê, Vincent Ponsot, Bruno Cheyrou et Jean-Michel Aulas ont accordé un peu de rab aux journalistes. Des prolongations de Caqueret, Cherki ou Denayer au communiqué des Bad Gones et Lyon 1950, l’actualité lyonnaise a été balayée par le trio fort de l’OL. Autre sujet abordé, celui de l’annonce de Pathé et d’IDG Capital de vendre leur part. Avec respectivement 19,36% et 19,85% dans le capital de l’OL Groupe, c’est une annonce qui a fait grand bruit entre Rhône et Saône et qui a surpris le président lyonnais.
"J’ai trouvé que ça arrivait à un mauvais moment, a concédé Aulas. On a à faire à un groupe qui a perdu beaucoup d’argent pendant la crise et de l’autre côté, un fond qui est en difficulté. Comme ils ont vu que l’Olympique lyonnais pouvait attirer beaucoup d’investisseurs, ils se sont exprimés publiquement pour leur permettre d’être plus valorisé, je ne sais pas."
Pathé, un partenaire historique
En difficulté sportivement avec une 10e place en championnat, l’Olympique lyonnais n’avait pas besoin de ça si l’on en croit Jean-Michel Aulas. Mais avec la crise du Covid-19, le président est conscient que la bulle financière n’est pas au mieux même pour des grandes compagnies. Il en est d’ailleurs le premier impacté avec l’OL. Mais ne comptez pas sur l’entrepreneur aguerri qu’est Aulas pour rester les bras croisés et attendre que ça se passe. Il n’y a pas d’urgence mais à l’OL, on commence déjà à avancer ses pions pour remplacer des partenaires historiques.
"En tant que groupe de référence, on a des éléments qui nous permettent d’une part de bloquer un certain nombre de ventes et de l’autre, de pouvoir intéresser peut-être d’autres investisseurs. C’est une péripétie, elle peut être injuste comme quand la VAR ne donne pas un but mais c’est la vie, rappelle celui qui a pris les rênes du club en 1987. Ça fait plus de 34 ans que je suis à la tête de l’OL, 40 ans que je suis entrepreneur dans des sociétés. On en a pris compte et le jour venu, on communiquera pour dire quelle sera notre solution. On n’a pas d’échéance mais ce serait mal me connaître que de penser qu’on n’y travaille pas jour et nuit."
C'est le jeu des entreprises quand l'actionnaire principal n'est pas majoritaire. Sa position est fragile, les alliances qui se font peuvent toujours se défaire au profit d'un mieux disant.
Il s'en passe des choses cette année à l'OL.Je ne suis pas inquiet pour le club il a des infrastructures solides.Et Aulas n'est pas né de la dernière pluie.
Ça sent le Pathé !!!
la bateau tangue quand même beaucoup cette année .
Une péripétie .. hum .
Je ne connais pas la langage financier , que veut il dire dans cette phrase ?
"On a à faire à un groupe qui a perdu beaucoup d’argent pendant la crise et de l’autre côté, un fond qui est en difficulté. Comme ils ont vu que l’Olympique lyonnais pouvait attirer beaucoup d’investisseurs, ils ont exprimé publiquement pour leur permettre d’être plus valorisé ?"
plus valorisé ?
Il veut dire trouver des acheteurs qui feront une valorisation plus haute de la valeur du club et donc qui paieront un meilleur prix pour les actions.
Le groupe en difficulté c'est Gaumont. Ca c'est vrai.
Je ne connais rien aux obligations des actionnaires d'une entreprise cotée, mais j'ai du mal à croire qu'Aulas n'ait pas été informé de la décision de vendre avant la communication publique.
Communication qui est obligatoire, ce que feint d'ignorer Aulas, petit canaillou ! Pourtant quand ça l'arrange il sait bien la sortir cette excuse 😉
Ça veut tout simplement dire que ces gens ont besoin de trésorerie puisqu'ils en ont perdu et qu'en vendant leurs actions OL ça leur ferait des sous. Il ajoute qu'il y aurait beaucoup de candidats au rachat de ces parts. Sur ce dernier point le président est dans son rôle de dire que son club vaut cher. C'est vrai ou pas ? Du baratin de financier, du baratin Aulas, ou la vérité, on verra.
En principe tout ça ne change rien pour le club puisque les nouveaux nouveaux ne sont pas majoritaires. Mais quand même ils pourraient peser pour faire bouger la politique d'Aulas.
Je pense que le club vaut très cher et les rumeurs disent que les offres mirifiques ne manquent pas depuis la mise en vente des actions de Gaumont et IDG. Visiblement, il y a pas mal de prétendants qui rêvent d'acheter l'OL et qui en ont les moyens.
En revanche, sauf tour de passe-passe, Aulas peut perdre la majorité si un seul acheteur rachète l'ensemble ou si deux acheteurs s'entendent entre eux pour devenir majoritaire.
@OLV non, car la holding Holnest de Jean-Michel Aulas a un droit de préemption sur les actions IDG. Ce qui signifie que JMA a la priorité pour racheter toutes les actions d’IDG (ou une partie qui lui permettrait de rester majoritaire)
Je me demande si Aulas ne peut pas perdre le club suite à une opa hostile?
Je ne vois pas comment il va faire pour ne pas perdre son statut d'actionnaire principal.
Comme dit plus haut : droit de préemption de la holding d'Aulas sur le rachat des actions d'IDG.
Impossible donc que cela arrive
Je viens de regarder , Pathé et et IDG n'ont qu'environ 20 % des actions d'OL Group chacun mais il ont environ 25 % des droits de vote donc presque 50% à eux deux, 20% sont dans le public et 30 % à la holding OLnext de Jeanmimi. Cela dit il explique qu'il a des droits particuliers lui permettant de choisir les futurs actionnaires. C'est pas aux vieux singes qu'on apprend à faire la grimace !