Arrivé à la tête de l’OL en 1987, Jean-Michel Aulas a fait grandir le club depuis 35 ans. A l’heure où la question d’un nouvel investisseur est au centre des attentions, le président lyonnais est revenu sur cette période de gloire et de déception.
En 1987, les supporters de l’OL ont vu débarquer un jeune homme d’affaires à la présidence du club. En prenant les rênes du club alors en deuxième division, Jean-Michel Aulas avait malgré tout des rêves de grandeurs : remonter en D1, jouer en Coupe d’Europe, devenir champion. A l’époque, le président est passé par un fou mais 35 ans après, force est de constater que le plan de bataille a été validé en tout point. Septuple champion de France, l’OL est devenu une référence française et européenne.
"Ça avait fait sourire parce que dans le foot, on a le droit d’être ambitieux mais on n’a pas le droit de se tromper de trop parce qu’on attire les sarcasmes, la jalousie. J’arrivais et je n’avais pas le palmarès qui permettait d’être crédible et il fallait le construire, a déclaré 'JMA' au micro de Téléfoot. Le titre en Coupe de la Ligue a été une émotion incroyable mais aussi une force pour continuer à aller décrocher la suite. Ce n’était qu’un début."
Aulas : "On m'a décrit comme quelqu'un qui n'avait pas d'affection"
"Fier du chemin parcouru", Jean-Michel Aulas continue de faire la pluie et le beau temps dans le paysage du football français. Précurseur chez les féminines, le président de l’OL est aussi bien adoré à Lyon que détesté dans le reste de la France. Un trait de caractère qu’il s’est efforcé de conserver tout au long de sa présidence afin de garder un relatif calme autour de son club. Quand on peut aujourd’hui regretter que le natif de l'Arbresle (Rhône) soit le seul à aller au front que les vents sont contraires, Aulas assume.
"Des fois, j’ai forcé le trait pour être écouté et attendu mais il est vrai aussi que je ne calcule pas donc quand j’ai l’intime conviction qu’il faut faire quelque chose, je suis capable de défendre mes joueurs et joueuses."
A 73 ans et malgré le poids des années, Jean-Michel Aulas ne compte pas laisser la main. Avec l’arrivée d’un prochain investisseur dans le capital lyonnais, il prépare malgré tout sa succession. Mais ne comptez pas sur lui pour faire une croix aussi rapidement sur ce qui est devenu son bébé au fil des décennies.
J'ai aimé ce reportage, il était ému notre Président 😍
C'est un peu faux pour l'adoration de JMA, je connais pleins de gens vers chez moi qui aime bien le prez, donc je suppose que ça doit être aussi un peu partout en France... Il est quand même assez respecté, et pourtant depuis le début du covid il aura été quand même assez détestable par moment, et on ne parle pas de ses tweets depuis quelques années qui ressemble à rien. Une des choses que certains lui reproche (J'en fais partie), c'est son omniprésence sur tout les fronts, le prez est trop envahissant, du coup il se retrouve face à des situations qu'il ne maîtrise pas.
Et à contrario même si ça reste plus une minorité à Lyon certains ne peuvent pas /ou plus le blairer
Dommage qu'on ne soit plus champion depuis 15 ans,et plus rien gagné depuis 10 ans... C'est un sacré trou dans le superbe parcours du Président,les supporters en ont marre...
Dommage que le bébé soit à vendre😭
Il ne faut pas jeter Aulas avec la vente du club (variante de "il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain").
— Téléfoot (@telefoot_TF1) June 19, 2022
En pleurs, le boss de l’Olympique Lyonnais a reconnu que tout cela le secouait, avouant que ces 35 dernières années avaient été incroyables. « Des larmes ? Ce n'est pas une illusion, c'est vrai. Il y a la satisfaction du devoir accompli. Il y a aussi ce qui traverse mon esprit : mon père disparu, ma mère disparue, la famille. Oui, c'est un beau parcours qui m'a apporté beaucoup de joie, beaucoup de peine aussi, parce que les soirs de détresse c'est difficile à assumer. Mais c'est un parcours que je souhaite à tout le monde, a confié Jean-Michel Aulas, avant d’évoquer son avenir en tant que président de l’OL. Si je pense à passer la main ? Bien sûr. Ce ne serait absolument pas rationnel de ne pas l'imaginer à 73 ans. Il y a une famille derrière, des gens que j'aime à qui je dois d'être plus proche d'eux. Donc il faut dans l'avenir être prêt à passer la main le jour où les choses vont se faire. »
Satisfaction du devoir accompli.Bon ben plus qu'à passer la main alors.👍 Ben non seulement dans l'avenir quoi^^ Pas tout de suite avec les nouveaux actionnaires.Je referais bien 10 ans de plus ^^
Je n'ai pas vu le reportage.
Pour ma part, j'ai un grand respect pour notre président, le nôtre, pas l'autre, même si je suis plus âgé que lui. Bon, c'est vrai, il fut une époque où ses tweets m'agaçaient.
Tiens bon, JMA, garde la barre encore un bout de temps !
La transition doit se faire en douceur.