A la veille du quart de finale de Ligue des champions contre la Juve, Amandine Henry est revenu sur son nouveau rôle à l’OL.
Elle fait désormais partie des meubles. A plus de 30 ans, Amandine Henry a basculé dans la hiérarchie. Comme souvent dans le football, elle est désormais considérée comme une ancienne, un âge où il est temps de jouer les grandes soeurs et ainsi distiller bon nombre de conseils à la nouvelle génération qui arrive à l’OL. Black-listée en équipe de France depuis un an, Henry profite désormais à 100% de son club et prend son nouveau rôle à coeur.
"Je me sens redevable envers le club, confie la milieu à Ouest-France. Moi quand j’étais plus jeune, des joueuses comme Sonia Bompastor ou Camille Abily m’ont beaucoup aidée. Et maintenant que je me retrouve parmi les plus anciennes, c’est à moi de montrer comment on a gagné tous ces trophées pendant une bonne décennie et de faire en sorte que ça continue le jour où on ne sera plus là."
Henry : "Bompastor a ramené la culture de la gagne"
Une sorte de passage de flambeau entre les anciennes que peuvent être Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et donc Henry et la génération des Bacha, Malard voire Cascarino. Après deux dernières années compliquées et une cascade de blessures depuis le début de la saison, l’OL est toujours en course pour signer un doublé avec le championnat et la Ligue des champions. Trois mois de coupure plus tard, la compétition européenne est d’ailleurs de retour avec un quart de finale aller à Turin, mercredi, face à la Juve.
Une formation italienne que Henry voit comme "un outsider pour le titre" mais qui aura à coeur de se qualifier et de viser la finale qui se déroulera à domicile. Malgré la difficulté de la double confrontation, Amandine Henry se satisfait de l’évolution du foot féminin sur la scène européenne. "Beaucoup de pays ont évolué. L’étau se resserre. On se rend compte qu’on n’a plus l’avance qu’on pouvait avoir auparavant. Je l’ai réalisé depuis trois ans. Pour moi, c’est la première année qu’il y a autant de prétendants au titre. Je serais incapable de dire qui va gagner. Il y a le Barça, le Bayern, le PSG, Lyon… J’espère que ça sera nous (rires)." Début de réponse, mercredi soir (18h45) en Italie.
Allez les Fenottes !