Recruté cet hiver pour fluidifier le jeu lyonnais, Bruno Guimarães a réussi ses débuts à l'OL. Dans un entretien accordé au Guardian, il revient sur sa jeune carrière.
Avant d'étaler toute sa palette technique sur un terrain à onze, Bruno Guimarães a touché ses premiers ballons au futsal. (lire ici) Pour franchir un cap sur le rectangle vert, il tente sa chance à Fluminense et Botafogo mais les deux clubs ne le retiennent pas. A l'âge de 11 ans il déclare à ses parents qu'il abandonne le football à 11 pour se consacrer au futsal.
Pour autant son père ne lâche pas l'affaire, comme le raconte le numéro 39 de l'OL au Guardian. "Il était en colère contre certains matchs, exigeant beaucoup, car il connaissait mon potentiel, explique-t-il. C'était bon pour moi. Il a fait des blagues, mais d'une manière sérieuse. Si nous perdions une partie, je mangeais un sandwich au jambon et au fromage et j'obtenais du jus. Mais, si nous gagnions, il me laissait manger ce que je voulais, confie-t-il. Si nous perdions, je parlais à ma mère plus tard dans la journée et lui disais que j'avais faim."
"Il était extrêmement honnête avec moi et mes parents"
Après, tout s'est accéléré. Bruno Guimarães est transféré d'Osasco Audax à l'Athletico Paranaense en 2017 et remporte les deux années suivantes la Serie A. Il fait partie de l'équipe type du championnat à l'issue de la saison 2019 avant d'être propulsé dans la sélection brésilienne lors du tournoi de qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Son nom commence à circuler en Europe, notamment du côté de l'Atlético de Madrid, de Benfica ou d'Arsenal. Egalement intéressé par le joueur, l'OL passe à l'offensive. Bruno Guimarães raconte cet échange téléphonique décisif. "Juninho a parlé avec mon père, avec ma mère et avec moi. Je crois en sa parole et je crois que je peux être l'un des meilleurs, confie-t-il. Juninho est un gars formidable, qui a remporté de nombreux titres ici à Lyon . Il était extrêmement honnête avec moi et mes parents."
Il veut disputer la Ligue des Champions, les JO et la Coupe du Monde
Le recrue lyonnaise s'adapte rapidement à la langue française, à ses coéquipiers et au niveau de jeu européen puisqu'il est élu homme du match à l'issue de ses trois premières rencontres. Avec son numéro 39 dans le dos, en référence au taxi de son père, Bruno Guimarães sait ce qui lui reste à accomplir. "J'essaie de ne pas oublier d'où je viens. Je sais ce que j'ai dû traverser pour être ici, pour vivre ce que je vis, confie-t-il. Malgré le fait d'avoir remporté quelques trophées en étant jeune, je veux le faire beaucoup plus." Et son ambition est grandissante. "Je veux jouer aux Jeux olympiques, à la Coupe du monde et en Ligue des champions à plusieurs reprises. Je veux gagner, je veux participer."
"Affronter Neymar a été le plus difficile"
Au-delà de ses prestations honorables, Bruno Guimarães a aussi vécu un match difficile en Coupe de France contre le Paris Saint-Germain, perdu 5 à 1. Un joueur a marqué ses esprits. "Affronter Neymar a été le plus difficile, se rappelle-t-il. Ce fut un grand match jusqu'à la 60e minute, lorsque le penalty a été donné. Nous devions les poursuivre. C'était un match à élimination directe, dans notre stade. Mais c'était aussi dangereux, car Neymar et Mbappé avaient un champ libre pour contre-attaquer."
Enfin, l'international brésilien n'a pas caché ses craintes face à la propagation de l'épidémie. "Nous savons qu'il est important de sauver des vies et de rester à la maison, mais notre esprit devient un peu désordonné. Ce genre de chose se produit une fois dans sa vie et nous devons le reconnaître en restant en sécurité, a-t-il déclaré. Tout le monde doit vivre cela ensemble pour que nous puissions tous reprendre nos activités normales, faire ce que nous aimons - jouer au football. Il y a un grand nombre de morts ici en France, donc ça m'inquiète beaucoup."
Sans vouloir rentrer dans le pessimisme Guimaraes va sûrement le revoir plusieurs fois ce genre de chose...
toi pour donner le moral tu est aux top, tu enleverais le moral à un régiment de légionaires
😂😂😂c'est vrai qu'il est sympa le juni mais il nous fout le.moral dans les chaussettes.
Non je suis réaliste. On détruit trop la planète, on continue à polluer tant qu'on peut, donc normal que des tas de virus vont apparaître et faire mourir des gens. Vu que la polution amène des tas de maladies respiratoires et concerne de plus en plus de monde ça va forcément multiplier les morts. Et oui et si on ne réagit pas assez vite ce sera bien pire... Normal au bout d'un moment la planète ne peut plus supporter la connerie humaine, ça déborde de partout.On critique la Chine avec ce soit disant pangola mais quand on voit dans quelle condition sanitaire déplorable se trouve certains élevages de poulets en batterie en France, ça fait peur
On est pas à l'abris de virus venant de nos elevages🤔 on devrait balayer devant notre porte 😷
https://www.youtube.com/watch?feature=youtu.be&v=-b8ueOJULWI&app=desktop
Excellent de la remettre moi moi 👏
Je me disais que ça collait un peu avec ce que tu écrivais !
Au passage, merci pour me l'avoir fait découvrir. J'en ai écouté d'autres de ce chanteur, ce n'est pas trop mon truc, mais celle-ci, franchement, elle est géniale. Tellement belle et vraie.