OL - Gambardella : "Gagner, c’est dans l’ADN du club", avoue Eric Hély

Samedi, l’OL affronte Caen en finale de Gambardella, au stade de France. Les joueurs d’Eric Hély ont l’opportunité de mettre fin à 25 ans de disette pour le club mais le coach veut avant tout dédramatiser cette rencontre.

Sur le discours lors de ses deux finales avec Sochaux

"La teneur, je ne m’en rappelle plus. Mais à chaque fois, c’est dédramatiser la rencontre pour que les joueurs soient libérés et qu’ils optimisent leur potentiel."

Sur la préparation depuis un mois

"Entre la demi-finale et la finale, il s’est passé beaucoup de choses, le groupe Gambardella a un peu "éclaté". Il y en a qui sont allés en N2 ou d’autres qui sont restés en U19 donc chacun avait ses objectifs mais depuis le début de la semaine, on s’est retrouvé et on travaille tous ensemble."

Sur dédramatiser les 25 ans de disette

"Non ce n’est pas difficile. C’est une histoire entre les joueurs et le staff et c’est notre travail de faire en sorte qu’ils soient dans le meilleur état d’esprit possible et de leur donner confiance. Ils ont une chance extraordinaire d’écrire une petite ligne dans l’histoire de l’OL."

Hély : "Il y a plus de folie dans le jeu"

Sur la disette qui touche le club

"Non, je ne leur en parle pas. C’est comme l’observation des adversaires, on laisse ça de côté. On va peut-être inverser des postes en fonction des adversaires mais on ne les met pas trop en garde autrement ils en font une montagne. Ils croient qu’ils jouent contre des joueurs qui sont hors de portée alors qu’ils ont des qualités et des faiblesses comme tout le monde."

Sur une Gambardella plus médiatique

"Je le vis un peu différemment par rapport à l’ampleur du club. L’aura médiatique, elle est par rapport à l’histoire du club. On est dans une grande ville, il y a beaucoup de journalistes. Quand vous êtes en province, tu es un peu moins courtisé. La compétition est un peu différente aussi parce qu’on a rajeuni d’un an. Il y a peut-être un peu plus de folie dans le jeu par rapport à avant où il y avait des joueurs un peu plus aguerris qui jouaient en réserve ou en équipe première pour certains et c’était peut-être plus calculé."

Sur sa 4e finale de Gambardella

"C’est une chance parce que le temps passe et donc je suis pressé. Il faut se dépêcher de la gagner (rires)."

Hély : "Les joueurs ont le goût de l'effort"

Sur les forces de son groupe

"C’est une équipe qui est bien née. Le relationnel entre eux se fait à travers la compétition surtout. On a mené nos petites enquêtes en interne. La dynamique du groupe, elle repose sur la compétition et après sur chaque ligne, on a des valeurs fortes. Ils ont le goût de l’effort. Ils ont des qualités mais ils ont le goût de l’effort. Quelque fois, les joueurs doués, ils ont un peu tendance à rester sur leurs acquis et que ça va suffire. Pendant le Covid, ils ont rencontré des joueurs qui étaient plus âgés. On a aussi rencontré une équipe Youth League au début de l’été et on a pris une petite correction. Ça a poussé tout le monde à travailler plus."

Sur les ambitions en début de saison

"C’est un objectif depuis le début mais dire que tu vas aller au bout, c’est prétentieux. Après, quand tu es l’OL et même n’importe quel club professionnel, la Gambardella reste un objectif. Quand tu joues une compétition, c’est pour la gagner. Je sais qu’il y a une attente au niveau du club et je pense que mon passé a peut-être un peu joué dans mon recrutement. Mais à l’OL, tu as toujours l’objectif de gagner que ce soit la Coupe, le championnat, c’est dans l’ADN du club. Si tu veux réussir en pro, jouer la Ligue des champions, ce parcours en formation est indispensable."

Sur l’évolution du groupe

"Quand on regarde entre le match du début et la demi-finale, tu t’aperçois que des joueurs ont progressé. Notre parcours ne peut que nous donner confiance. On a rencontré deux très bonnes équipes que sont Monaco et Strasbourg, on s’est retrouvé dans des situations difficiles mais le groupe a toujours montré une force collective. On a montré de la sérénité."