Après un début de saison catastrophique marqué par de nombreuses blessures, l'OL est revenu sur le devant de la scène ces dernières semaines (victoire face à Monaco et Lille, nul contre le PSG).
Hubert Fournier connaissait l'ampleur de la tâche qui l'attendait à Lyon. "Lyon a survolé le championnat dans les années 2000. Il y a une grosse attente pour retrouver ce niveau, mais on n'a plus les moyens de cette époque", remarque l'entraîneur lyonnais dans les colonnes du Parisien.
L'ancien technicien de Reims, arrivé cet été, en profite également pour revenir sur la transition difficile avec l'époque Rémi Garde. "C'est un constat, plus qu'un reproche, inhérent à tout changement, lance Fournier. Ça a pris de l'ampleur à cause des mauvais résultats. On a démarré la préparation avec un tiers de l'effectif absent. Certains n'avaient même pas joué quatre-vingt-dix minutes quand on a débuté en Ligue Europa. Il aurait fallu adapter la préparation, reprendre une semaine plus tôt. On peut aussi englober le staff médical. On doit faire mieux, avec un suivi plus approfondi des joueurs blessés, même pendant leurs congés".
Sa méthode de management des joueurs a aussi provoqué quelques remous. "J'ai été peut-être un peu trop directif pour certains, par rapport à ce qu'ils connaissaient avant. Pour d'autres, ça s'est passé plus facilement. Tout le monde doit apprendre à se connaître. Il faut gagner la confiance de chacun", avoue le coach de l'OL.
Quand je lis les interview de Fournier, j'ai presque l'impression d'être intégré au groupe.
Il est toujours à l'opposé de la langue de bois et des propos superficiels et neutres qu'on avait l'habitude de subir.
Il est toujours aussi déterminé à réussir mais reste empreint de modestie et corrige visiblement ses erreurs par une méthodologie évolutive.
Il semble petit à petit cerner la personnalité de chaque joueur et tirer progressivement la quintessence de son groupe.
Après quels propos ambigus et pouvant prêter à polémique dans la mauvaise période, Aulas semble aussi prendre sa défense et suivre ses avis. Après un temps d'observation et peut-être de doute,on dirait qu'une osmose se met en place entre le Président et l'entraineur, ce qui est nécessaire pour que le club progresse.
J'apprécie Fournier. Le jeu affiché sur le terrain est alléchant. Je lui vois une trajectoire à la Rudy Garcia.
Il n'a pas la vision « des choses intéressantes ».
Tu pourrais développer un peu ta vision "des choses intéressantes" ?
Parce que là franchement, je ne vois pas de quoi tu veux parler.
Je faisais allusion aux tristes saisons avec Puel dont c'était le leitmotiv.