Malgré un adversaire faible, l’OL a proposé une animation cohérente dans le jeu contre Reims. À la recherche de certitudes, Paulo Fonseca a certainement trouvé une formule qui correspond la mieux à l’urgence de la situation lyonnaise.
Tirer des conclusions hâtives serait bien trop précipité avec seulement 180 minutes en commun. D’ailleurs, plus que ce temps de préparation trop faible pour être pris pour acquis, la venue de Reims dimanche est loin d’être la représentation même de ce qui attend l’OL dans les prochaines semaines. La formation rémoise n’a pratiquement rien montré à Décines et, malgré une ou deux situations chaudes, n’a fait que subir pendant toute la rencontre. Cela a tenu durant la première mi-temps avant que le verrou ne saute définitivement à vingt minutes de la fin avec le but du break de Corentin Tolisso.
Grâce à cette victoire 4-0, l’OL a mis fin à sa spirale négative et a surtout repris de la confiance. Dans les têtes, mais aussi dans le jeu. Même si tout doit être remis en perspective avec l’adversité présente en face. Seulement, dans sa recherche d’équilibre, Paulo Fonseca ne pouvait bouder son plaisir. En signant sa première victoire sur le banc lyonnais, le Portugais a validé le travail effectué durant toute la semaine passée. Quand il a fait au plus pressé contre l’OM, l’entraîneur a eu le temps de mettre en place des choses avant Reims "même si tout n’est pas parfait. On doit continuer à s’améliorer."
Des bribes de la philosophie du coach portugais
Il est vrai que l’OL a eu du mal à forcer le verrou rémois en première période, mais le travail d’usure a porté ses fruits durant le deuxième acte. On peut regretter le manque d’inspiration offensive pendant 45 minutes avec seulement trois réelles occasions dont le but de Nicolas Tagliafico, mais il y a longtemps que les Lyonnais n’avaient pas cherché à jouer aussi haut. C'est aussi une des premières pierres de la philosophie du nouveau coach que l'on aperçoit et que ses joueurs ont tenté de mettre en place. "Quand on perdait le ballon, on a vu des joueurs qui cherchaient tout de suite à harceler, avait noté Fonseca dimanche. On a défendu très bien dans notre surface." Pierre Sage en faisait également son crédo, mais ce pressing avait perdu de sa splendeur en janvier et peut-être bien expliqué les résultats rhodaniens en dents de scie.
Contre Reims, Fonseca a mis en place ce qu’il pointe du doigt depuis son arrivée : un équilibre défensif permettant de limiter au maximum les transitions adverses. Avec Nemanja Matic et Tanner Tessmann, le double pivot manque certes de dynamisme, mais couvre les espaces et décalages. Si l’on peut considérer que Tolisso est probablement trop haut sur le terrain, sa position avancée permet un harcèlement bien plus proche de la surface adverse. Bien évidemment, cela fonctionne contre Reims et il faudra voir si cela est le cas aussi face à un cador comme le PSG. Toutefois, ce 4-2-3-1 mis en place à Reims semble avoir donné des confirmations à Paulo Fonseca.
Se rassurer avant d'en imposer
Entre l’OM et Reims, le technicien de 51 ans n’avait effectué que deux changements. L’un obligatoire avec la blessure d’Alexandre Lacazette, l’autre en choisissant Tessmann plutôt que Veretout. Contre Montpellier, les supporters voudraient sûrement voir un OL encore un peu plus porté vers l’attaque. Le visage montré en fin de match avec le trio Fofana - Almada - Cherki en a fait saliver plus d’un. Contre la lanterne rouge, cela pourrait être une solution loin d’être farfelue. Seulement, cela ne parait pas être le scénario de l’histoire. "On peut avoir la possibilité d’avoir Rayan et Thiago en même temps. Mais, on ne veut pas non plus compliquer les choses pour le moment. On a beaucoup de travail. Dans le futur, on peut avoir une structure différente pour avoir Rayan et Thiago sur le terrain."
Sans dire qu’il y a une urgence, l’OL reste à la recherche des points perdus en janvier. Sur le mois qui arrive, la formation lyonnaise va notamment affronter le PSG, Brest, Nice ou encore Strasbourg en plus d’un huitième de finale de Ligue Europa. Cela ressemble à un moment charnière dans la saison des coéquipiers de Clinton Mata face à des concurrents plus ou moins directs. Paulo Fonseca est certes un amoureux du beau jeu, mais, comme Pierre Sage à son arrivée sur le banc, le Portugais semble avant tout habité par un certain pragmatisme : celui de se rassurer, tout en allant chercher des points. Contre Montpellier, une surprise n’est pas à exclure, mais dans sa recherche d’équilibre, l’entraîneur lyonnais veut de la continuité dans les prestations et donc dans ses compositions. Pour la folie, il faudra certainement attendre un peu.
Montpellier permettra de confirmer le regain de confiance.
Brest, Nice et Strasbourg vont véritablement façonner nos ambitions pour la fin de saison en championnat.
Pour Paris, il faudra un exploit, je n’y crois pas.
Janvier aurait pu nous permettre de voir plus loin, mais les points se sont envolés.
Après les matches cités, 9 à suivre pour le sprint final. Nous verrons où seront nos espoirs à ce moment-là.
Allez les gones!!!! 🔴🔵
Il est temps d’oublier janvier!
Sans vouloir me montrer trop à cheval sur le respect de la langue française...
"Des briDes de la philosophie du coach portugais" => "Des briBes de la philosophie du coach portugais"
Tant que j'y suis, voici d'autres fautes récurrentes dans les articles :
"La cÔte du joueur a grimpé en flèche" => "La cOte du joueur a grimpé en flèche"
"L'OL a pÊché par manque de concentration" => "L'OL a pÉché par manque de concentration"
"Un gros choc en perCEPtive" => "un gros choc en perSPECtive"
Enchainer par une victoire à montpellier , avant de perdre probablement contre le Qsg ( ou alors faire fort alamo et chercher un 0-0 ) .
Pour arrêter ce pragmatisme d'urgence à chercher des points ne faudrait-il pas adopter enfin une stabilité au poste d'entraîneur ? Ce discours, on l'a eu à l'arrivée de Sage. Pierrot devait sauver le club de la relégation, Paulo doit l'amener dans les quatre premières places.
Fonseca durera-t-il plus longtemps que ses prédécesseurs quand on connaît l'absence de patience de Textor ?
Je l'espère.
la réponse est simple et l'ami américain ne fait pas dans la langue de bois : tant que l'entraineur gagne je le garde .
C'est concis , net , et sans aucun affect , c'est amerloque quoi ! lol
C'est le lot de tous les clubs à part dans les villages en district.
Fonseca parle le même langage que Sage sur le papier sauf que lui sait appliquer sur le terrain ses mots avec une vraie notion millimétré du bloc équipe.
Avec Pierre c'était vague et souvent désordonné en terme de pressing. C'est ça que va nous apporter Paulo, un vrai sens tactique, dans les temps forts comme dans les temps faibles.
On peut regretter Sage l'homme mais certainement pas son manque d'expérience et du coup de sens tactique.
Salut Pat, non a Arsenal les 3 premières saisons d'Arteta ils ne l'ont pas virer malgré deux 8eme places et une 5eme places, alors que l'objectif etait la C1.
Et ils ont bien fait non?
J'espère vraiment que maintenant qu'on a trouver un "grand nom" on va le garder le plus longtemps possible.
"Il est vrai que l’OL a eu du mal à forcer le verrou rémois en première période"
Avec un jeu beaucoup trop lent, comme à une certaine époque, comment veux tu déstabiliser l'adversaire ?
Et puis ces passes sans arrêt vers l'arrière, l'OL doit être champion pour ça ☹, je ne vois pas une autre équipe jouer comme ça, Kumbedi me saoule, avant c'était M. Gusto (ça m'étonnerait qu'il joue de cette façon à Chelsea), punaise regardez un peu un autre foot, en Angleterre par exemple, si tu veux marquer joues plutôt vers l'avant
hello , souviens des mots de pierrot avant son passage à l'échafaud !
L'équipe est en convalescence , elle se soigne ( début janvier ) !
Elle a chopé la grippe cet hiver et il faut du temps pour se rétablir .
Pas évident de remettre en route la bagnole alors qu'elle tournait sur une patte depuis deux mois .
Et Fonseca souhaitait d'abord retrouver une assise défensive moins friable , avant de proposer du jeu ; en seconde mi temps c'était mieux non ?