Accusé de discrimination par une ancienne joueuse victime de harcèlement au sein de son centre de formation, l'Olympique lyonnais a tenu à mettre les choses au clair, samedi.
Vendredi soir, Mediapart a révélé qu'une ancienne joueuse du centre de formation de l'Olympique lyonnais avait assigné le club en justice pour obtenir des explications quant à son éviction, alors qu'elle avait dénoncé des faits de harcèlement sexuel au printemps 2018. Un entraîneur, qui a démissionné lorsque les faits ont été dénoncés par deux joueuses de l'équipe des moins de 16 ans, est mis en cause. Les jeunes filles évoquent des conversations SMS et des gestes relevant du harcèlement sexuel. « L’Olympique lyonnais tient à rappeler qu’il a signalé de sa propre initiative et dès le mois de juin 2018 au Procureur de la République les éléments dont il avait eus connaissance, et que c’était la seule forme juridique appropriée en la circonstance, a précisé le club dans un communiqué, samedi soir. L’auteur des faits présumés a quitté immédiatement le club et il appartiendra à l’enquête judiciaire en cours d’établir la vérité étant précisé que l’Olympique lyonnais, conformément à son éthique et à ses valeurs, a fait de longue date ce qui lui appartenait de faire. »
L'OL se défend d'un lien entre les faits de harcèlement et l'éviction de la joueuse
Pas conservée par l'Olympique lyonnais à l'issue de la saison 2017-2018, la joueuse estime avoir été victime de discrimination par le club rhodanien. L'OL invoque de son côté des raisons sportives, qui n'ont rien à voir avec les faits de harcèlement dénoncés. « Par ailleurs, s’agissant de la jeune joueuse citée par Mediapart qui d’après les éléments dont dispose l’Olympique lyonnais n’était pas la personne concernée par les faits évoqués, le club tient à souligner fermement que son départ est uniquement lié à des considérations sportives au demeurant classiques dans le sport de haut niveau, a souligné le club. L’Olympique lyonnais récuse tout aussi fermement une quelconque discrimination hommes / femmes et il a pleinement respecté la réglementation en vigueur qui s’impose à lui. »
Une audience est prévue le 22 juillet. La procédure engagée par la famille de la joueuse vise à mettre en cause l'OL sur le plan de la protection des mineurs et de la discrimination. Le cadre juridique dans lequel se trouvait la jeune fille aujourd'hui âgée 17 ans est dénoncé. A l'époque, elle ne disposait que d'une licence amateur d'un an, les contrats aspirant n'existant que pour les garçons. « L’Olympique lyonnais rappelle enfin que depuis la création de sa section féminine en 2004, il n’a cessé de tout mettre en œuvre pour faire évoluer les règlements qui régissent le football féminin pour que les joueuses puissent bénéficier de droits équivalents à ceux des joueurs. Le club et son Président ont ainsi été directement à l’origine de deux avancées significatives, le droit à l’équipement individuel et le contrat fédéral dont bénéficient désormais les joueuses. » Enfin, le club « se réserve d’ores et déjà le droit d’utiliser toutes voies de droit pour rétablir la vérité, défendre son honneur et celui de ses collaborateurs injustement attaqués et salis par des articles qui pratiquent l’approximation et l’amalgame. »
Pour avoir l'intégralité du communiqué du club c'est ici ->
https://www.ol.fr/fr-fr/contenus/articles/2019/07/06/communique
Intuitivement il me semble qu'attaquer l'OL là-dessus est profondément injuste. Mais c'est le fond de commerce qui a permis à Plenel de devenir millionnaire.
Ce qui serait top c'est de la reprendre cette joueuse vu que les contrat existe maintenant ...Bravo à Mediapart et Plenel qui sans eux beaucoup de ces enfoir,, passerait au travers , Quand aux millions de Plenel arrête d'écouter tous ces abru,,, de complotistes Ou ces grands medias qui mente à longueur de temps ,essaye d'aller voir un peu plus loin dans l'intelligence ,,,
Alors la modération il te faut si longtemps pour décider ??