À l’OL depuis maintenant quatre ans, Vicki Becho a fait son trou. À 21 ans, l’attaquante a surmonté sa timidité pour se fondre dans l’effectif imposant des Fenottes.
Elle a clairement manqué d’efficacité il y a une semaine contre Montpellier. En plus d’un certain déchet technique, Vicky Becho a trouvé le moyen de rater un penalty en fin de match. Malgré la victoire 4-0 à Bourg-en-Bresse, l’attaquante a logiquement fini marquée par cette prestation, mais a pu compter sur le soutien de ses coéquipières à l’OL. À l’image de son penalty concédé contre Chelsea il y a deux ans, Becho apprend, elle qui n’a que 21 ans. Avec son ascension fulgurante, on pourrait presque l’oublier, mais Vicki Becho est encore en plein apprentissage du haut niveau. "Ma décision (de quitter le PSG) a été très dure à prendre, aujourd’hui, je ne regrette vraiment pas mon choix, assure-t-elle à Onze Mondial. C'est le meilleur choix que j'ai pu faire. Je suis à l'OL et je me sens hyper bien dans cette équipe. J'ai beaucoup progressé. Je suis passée par plusieurs étapes ici. Je sais que je peux encore progresser. J'espère encore plus avec l'OL."
"Assez impressionnant, car je les regardais à la télé avant"
Débarquée chez les Fenottes en 2020, l’internationale française apprend chaque jour auprès de ses partenaires bien plus expérimentées. D’ailleurs, si elle est aujourd’hui l’une des boute-en-train du vestiaire, Becho est arrivée sur la pointe des pieds. Timide devant les caméras à ses débuts en professionnelles, l’ancienne du PSG l’était tout autant dans le vestiaire. Il faut dire qu’avec des joueuses ayant remporté plusieurs Ligues des champions, il y a de quoi se faire petite. "C'était assez impressionnant, car j’avais l’habitude de les voir à la télé. Je trouvais ça assez bizarre d'appeler Wendie Renard ou Eugénie Le Sommer par leur prénom. Je me rappelle, j'avais un peu peur de parler avec Wendie, parce que je l'ai toujours vue le visage fermé. J'avais un peu peur d’elle. Mais aujourd'hui, je sais que c'est une des plus belles rencontres que j'ai pu faire dans ma vie."
Ensemble, elles souhaitent désormais ramener l’OL sur le toit de l’Europe.
Une interview démontrant de belles valeurs tel que le respect et l'humilité vis-à-vis des "anciens".
Wendie svp , pas Renard 😉
C'est vrai que Renard fait peur. Aux attaquantes et aux gardiennes.