Sacrées championnes d’Europe pour la 3e fois de rang, les joueuses lyonnaises impressionnent par leur constance. Un récent rapport publié par le CIES permet d’analyser les raisons du succès de l’effectif rhodanien à travers ses caractéristiques démographiques.
Le football féminin ne cesse de se développer. La création récente d’une International Champions Cup pour les meilleures équipes du monde, à l'image de leurs homologues masculins, (grand tournoi amical de pré-saison auquel les deux sections de l’OL prendront part) illustre bien cette volonté, destinée à combler l’immense gouffre qui sépare encore hommes et femmes dans le monde professionnel du ballon rond. Ainsi, l’observatoire du football CIES a décidé de se pencher sur des critères d’ordre démographiques qui permettent de traduire l’expansion d’une discipline sur laquelle règne les joueuses lyonnaises. L’âge, déjà, est un point de départ. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que le club rhodanien excelle aussi grâce à l’expérience de ses joueuses. Avec une moyenne de 26,7 ans dans les compositions alignées, l’OL est l’équipe la plus âgée de France et se classe 5e sur le continent européen. Il faut toutefois rappeler que Camille Abily (33 ans), Corine Petit (34 ans) et Elodie Thomis (31 ans) ont mis un terme à leurs carrières respectives à l’issue de cette saison, même si ces 3 joueuses n’ont pas toujours été titulaires lors du dernier exercice.
Une D1 féminine toujours plus compétitive
Se pose également la question des expatriées, à savoir « les joueuses évoluant en dehors de l’association où elles ont commencé à pratiquer le football, qu’elles ont quitté suite au recrutement par un club étranger », précise l’Observatoire. En France, elles sont de plus en plus nombreuses à jouir d'un certain temps de jeu puisqu’une hausse de presque 10% (de minutes disputées par des expatriées) a été enregistrée. Cela est aussi le reflet d’une certaine attractivité du championnat hexagonal. Plus encore, il n’y a quasiment pas de Françaises qui s’exilent dans des ligues étrangères, ce qui, là aussi démontre toute la compétitivité de la D1 féminine. A Lyon, les joueuses expatriées ne sont pas forcément les plus à l’honneur puisqu’avec 40,8%, l’OL est 19e derrière des clubs tels que Montpellier, 7e, le PSG, 5e ou encore l’autre finaliste de la Ligue des Champions, Wolfsburg, qui se classe 3e (60,9%) et qui s’appuie donc davantage sur ses joueuses étrangères. Enfin, les joueuses alignées par Reynald Pedros cette saison sont quasiment toutes internationales : celles qui disposent d’au moins une expérience en sélection ont occupé 95,4% du temps de jeu imparti cette saison en Championnat. A ce jeu-là, les coéquipières de Wendie Renard sont 2es, juste derrière Wolfsburg. Dans ce domaine aussi, le championnat de France a connu une ascension fulgurante (+13,4% de 2017 à 2018). La Coupe du monde 2019 devrait être un nouveau coup de projecteur sur le football féminin français, qui ne s’est jamais porté aussi bien.
J'attends impatiemment de voir le mercato de l'OL feminin
Bravo pour tout les filles
Mais là je sens qu'on va baisser de niveau vu les départs. On a eu la chance d avoir des joueuses de talent et avec une bonne mentalité maintenant avec l'arrivée des grands clubs et leurs finance lyon nattirera plus autant . Le choix c'est vraiment elargi et le niveau et quasi le même pour les gros on a eu beaucoup de mal sur les 3 dernières saisons en CL pour le championnat ça passe encore mais paris est là et Montpellier ça laisse peut de marge pour l emporter.
Bonne chance à toute et bonne vacances
Je ne suis pas convaincu que l'on va baisser de niveau, JMA veille au grain pour toujours maintenir par des arrivées le top niveau de son club, mais c'est la concurrence qui devient de plus en plus présente et c'est tant mieux pour le développement de ce sport.
J'ai pour ma part toujours été épaté par le sérieux des filles et des différents coachs lyonnais pour avoir toujours su se maintenir dans l'excellence et la motivation surtout quand on écrase à ce point le championnat depuis 11 saisons.
L'OL peut difficilement faire mieux en matière foot féminin.
Il est normal que la concurrence se resserre au fur et à mesure.
Ce qui est bien, c'est que le foot féminin en France n'est pas du tout en mode nivellement par le bas, on tire plutôt vers le haut et l'excellence.
C'est une sacrée réussite à mettre au crédit de JMA.
...et de Loulou, le pionnier dans le foot féminin !