Arrivée à l’OL en 2006, Camille Abily a effectué un passage de deux ans aux Etats-Unis avant de revenir à Lyon. Pour le magazine Surface, elle a évoqué cette riche aventure.
Si l’Europe est le meilleur continent du football masculin, l’Amérique du Nord est la référence du football féminin. Entre 2008 et 2010, Camille Abily avait effectué deux saisons dans la Women’s Professional Soccer. Elle avait alors atteint un vieille objectif : « C’était un rêve de gamine de pouvoir aller jouer dans le meilleur pays du monde au niveau du foot féminin. Sincèrement, je n’ai pas hésité. J’ai vécu deux saisons fantastiques. Ça m’a vraiment fait grandir, aussi bien sur le plan du foot, parce que j’ai dû élever mon niveau, que sur celui de la vie. Ca m’a fait évoluer. »
Jouer dans un pays si grand demande une organisation particulière que la joueuse de l’équipe de France a décryptée pour Surface : « On partait parfois trois voire quatre jours avant le match pour se remettre du décalage horaire et du voyage mais le club payait la place pour les enfants et quelques fois aussi pour les maris, ça dépendait des disponibilités du conjoint. Et quand il y avait les entraînements, une nourrice était prévue par le club adverse pour les garder. C’est extraordinaire ! J’espère qu’un jour, ce sera pareil en France. »