OL : Fékir a convaincu Garde en une mi-temps

Après seulement deux années au centre de formation, Nabil Fékir est poussé vers la sortie. En 2011, il joue pour Saint-Priest (CFA2) quand Rémi Garde conseillé par un recruteur, lui propose un essai.

"Gérard Bonneau m’a soufflé le nom de Nabil. Il est venu faire un match d’essai. Au bout de 45 minutes, j’ai dit à Gérard qu’il fallait le prendre" confie-t-il dans France Football. A cette période, plusieurs clubs de Ligue 1, comme Nice ou Saint-Étienne ont approché Fékir. Il a préféré tenter sa chance avec le club qui, il y a quelques années, ne voulait plus de lui. "Il a accepté de revenir alors qu’on ne lui proposait qu’un contrat amateur quand les autres clubs professionnels lui offraient mieux. Sincèrement j’ai toujours pensé que revenir dans un club qui n’avait pas voulu de lui dans le passé était très révélateur de la personnalité de Nabil."

Impressionné par le joueur, l'ancien entraineur de Lyon a rapidement décidé de le garder vu ses qualités et son état d'esprit. "Il possède une grande confiance en lui et de l’orgueil. Mais il a aussi des valeurs de respect très appréciables. Je n’ai jamais élevé la voix avec lui. Il a une éducation et des qualités mentales qui ont fait qu’au lieu de se lamenter, comme d’autres l’an dernier, qu’il ne jouait pas assez, il a beaucoup bossé. Il en récolte les fruits."

Fékir n'a pas de rancune envers l'Olympique Lyonnais et sait prendre du recul  sur ces dernières années, ce qu'il raconte dans le Progrès. "Non, ce n’est pas une revanche. Si l’OL ne m’a pas conservé dans un premier temps, c’est qu’il me manquait quelque chose. J’ai mûri, j’ai travaillé, je suis revenu. Quand on travaille et que l’on y croit, il y a toujours un espoir au bout. Je crois tout simplement que j’ai saisi cette nouvelle chance."