Farès Bahlouli a rejoint l'Ukraine et le Metalist Kharkiv en mars 2021. Moins d'un an après son arrivée, le milieu offensif a retrouvé le "plaisir du football" après un passage difficile à Lille, comme il l'a expliqué dans 'Tant qu'il y aura des Gones".
De 2017 à 2019, Farès Bahlouli a porté le maillot de Lille. Alors qu'il était venu se relancer après une expérience peu concluante à Monaco, le joueur formé à l'OL a au contraire eu du mal à s'imposer, ce qui a marqué un coup d'arrêt dans sa carrière. "Après mon passage dans le club lillois, c'est vrai que c'était compliqué. J'ai résilié mon contrat là-bas et je suis resté presque un an sans jouer (il avait signé à Lyon-La Duchère en janvier 2020 mais il n'a pas disputé de match). C'est difficile d'être loin des terrains aussi longtemps. Au LOSC, j'ai connu des moments de moins bien, j'ai même songé à arrêter le foot, a-t-il confié sur le plateau "Tant qu'il y aura des Gones" lundi. Mais ce sport me manquait, mon entourage a poussé et m'a encouragé."
En mars 2021, alors qu'il était libre depuis juillet 2020, le milieu offensif s'est engagé au Metalist Kharkiv, en D3 ukrainienne à l'époque. "Le contact s'est fait un peu par hasard. On a contacté mon agent et lorsqu'on m'a exposé le projet, j'étais réticent, c'est vrai que l'Ukraine, ça ne fait pas rêver, mais je voulais me relancer et rebondir un peu loin des projecteurs, a-t-il raconté. J'ai échangé avec le président et le coach et cela m'a plu."
"Je m'épanouis à nouveau"
Champion de 3e division, l'équipe de Kharkiv est cette saison première de D2, de quoi nourrir de grandes ambitions et surtout retrouver le sourire pour Farès Bahlouli. "Ces dernières années, c'est vrai que j'avais perdu un peu le plaisir du football, être bon sur le terrain, s'amuser... En allant en Ukraine, avec la confiance du staff technique, les dirigeants et les supporteurs, je m'épanouis à nouveau", s'est-il enthousiasmé l'homme de 26 ans.
Mais avant de retrouver ce qui fait l'essence même du football, le natif de Lyon a dû se remettre en question. "L'ego, c'est notre problème à nous les athlètes. On a dû mal à accepter lorsqu'il faut redescendre pour mieux rebondir. J'ai eu cette lucidité, peut-être un peu tard, j'aurais aimé le faire plus tôt. J'ai pris le risque de repartir de plus bas pour mieux me reconstruire, et ça paye, s'est-il réjoui. Je peux conseiller aux joueurs, lorsque leur carrière est un peu freinée, qu'ils osent aller à un niveau inférieur pour se refaire une santé, car le plus important pour un footballeur, c'est de jouer."
"C'est difficile lorsqu'il y a beaucoup d'attentes sur un jeune"
Au vu de son talent, Farès Bahlouli a très vite été catégorisé comme pépite de l'académie rhodanienne. Un statut lourd à porter comme il l'a expliqué. "C'est un peu le souci des joueurs très prometteurs. On les projette sur le devant de la scène, on les met en lumière et souvent, ça brûle les ailes des gamins car ils se voient déjà arrivés au haut niveau alors qu'ils n'ont pas encore prouvé, a-t-il prévenu. C'est vrai que c'est difficile lorsqu'il y a beaucoup d'attentes sur un jeune sportif, on ne le laisse pas finir sa formation et avoir un plus grand bagage pour affronter le monde professionnel."
Aujourd'hui heureux dans son club et dans sa vie, le droitier reconnaît qu'il s'est parfois trompé à vouloir trop vite passer les étapes. "J'ai fait des erreurs, j'ai été impatient. J'ai voulu jouer trop vite et ce n'est pas venu donc je suis parti. Ce que je peux conseiller aux jeunes footballeurs, c'est de se préparer au haut niveau, de travailler tous les jours, attendre sa chance, même si parfois, on mérite plus que certains, a-t-il exposé. Lorsque le jour J arrive, ça sera le moment de prouver que tu as ta place. Il faut s'armer de patience et emmagasiner le plus d'expérience possible pour ensuite être prêt." A bon entendeur.
bonjour à tous jour de match et souhaitons voir un beau match de foot je sais que vous êtes diminuer mais est-ce notre faute je ne pense pas .
Salut l'ami ! Je pense que ce soir il n'y aura pas match vous êtes bien meilleur que notre équipe titulaire habituel, on a énormément de joueurs absents, l'équipe tourne mal (jamais vu une saison aussi pourri en 15 ans et ce a tout les niveaux) a part un miracle je vois pas comment on pourrait gagner.
Oui aujourd'hui le point du jour où la défaite du jour?
Avant que Dede (celui du 74) ne bondisse sur l'occasion, il n'y a pas d'accent à mettre sur le "ou" dans le titre 😛
C'est vrai, mais il faut dire que le rédacteur a dû être tenté, attiré par "partir" : partir où, partir d'où ?
Quant à ce soir, il semble que, sans Slimani, on a peut-être une chance de ne pas perdre...
Et voilà !
Et pan pour Prièredusoir...
😆 😆 😆