A l'instar de l'ensemble des compétitions en France, la D1 Arkéma est actuellement suspendue. La crise engendrée par la propagation de la pandémie pourrait nuire au développement du football féminin. Interrogée par l'AFP, Ada Hegerberg s'inquiète du possible impact financier de cette situation pour sa discipline.
La D1 Arkéma a été suspendue par la Fédération française de football le 13 mars dernier. La crise liée au Covid-19 pourrait nuire à l'essor du football féminin, en tout cas, Ada Hegerberg craint les effets de la pandémie sur sa discipline. "Il est primordial que le football féminin ne perde pas sa place. Le foot masculin passe en premier, avec toutes les questions concernant l’argent et la reprise des championnats, mais il est aussi très important que le foot féminin continue sa progression, a déclaré la joueuse de 24 ans à l'AFP. On sera au second plan durant toute la durée du confinement, mais il est crucial qu’on ne soit pas reléguées dans l’ombre. Le foot féminin en est encore à ses premiers pas, donc on doit continuer à se battre pour nos droits."
"On peut imaginer à quel point cette crise va affecter les équipes féminines"
L'Euro féminin, prévu initialement en 2021, a été reporté pour laisser la place au championnat d’Europe masculin, repoussé d'un an par l'UEFA. L'attaquante de l'Olympique lyonnais ne s'offusque pas de cette décision. "C’est un vrai débat. Je comprends l’importance des droits TV, parce que nous, on en profite aussi. On a aussi besoin du foot masculin pour être stable, et pour se développer jusqu’à ce que l’on soit en mesure de vivre par nos propres moyens, a expliqué la Norvégienne. On voit que les plus gros clubs sont en difficulté, donc on peut imaginer à quel point cette crise va affecter les équipes féminines."