Même si on ignore quand il pourra retrouver les terrains, Maxence Caqueret s'est montré un brin optimiste jeudi, aux Pays-Bas, sur le lieu de stage de l'équipe lyonnaise.
De notre envoyé spécial à Saint-Michel-Gestel.
Sourire et attitude positive. Croisé jeudi dans l'hôtel des joueurs, Maxence Caqueret a donné de ses nouvelles. Victime d'une entorse de la cheville (lire ici), le milieu de l'OL a fait savoir qu'il allait bien et qu'il était préférable que ce pépin arrive maintenant que plus tard dans la saison. Sans donner de date, Maxence Caqueret met en tout cas tout en œuvre, avec l'aide du staff médical, pour vite retrouver les terrains.
Il est rarement en défaut d'optimisme, de toute façon. Il aime se battre.
Il est optimiste pour retrouver vite le terrain
J'ai eu très peur en voyant le titre qu'il parlait de l'OL, avec tous les buts encaissés depuis les matchs de préparation, il a de quoi être inquiet et pessimiste
J'avais pas fais gaffe jusqu'à maintenant Razik est au Pays-Bas " par notre envoyé spécial ..." il s'em*merde pas dites donc aux frais de la princesse les vacances 😁...je n'ai pas regardé où c'était Saint Machin bidule ...c'est pas trop loin de la mer j'espère ?! Elle est pas trop fraîche 😅
Attention, d'après Bernanos, l'optimisme est l'espérance des imbéciles.
Cela dit, j'adore Caqueret.
Vu que tu le cites, quelques citations de l'excellent Bernanos :
"On ne comprend absolument rien à la civilisation moderne si l'on n'admet pas tout d'abord qu'elle est une conspiration universelle contre toute espèce de vie intérieure.”
"Je pense depuis longtemps déjà que si un jour les méthodes de destruction de plus en plus efficaces finissent par rayer notre espèce de la planète, ce ne sera pas la cruauté qui sera la cause de notre extinction, et moins encore, bien entendu, l'indignation qu'éveille la cruauté, ni même les représailles de la vengeance qu'elle s'attire...mais la docilité, l'absence de responsabilité de l'homme moderne, son acceptation vile et servile du moindre décret public. Les horreurs auxquelles nous avons assisté, les horreurs encore plus abominables auxquelles nous allons maintenant assister ne signalent pas que les rebelles, les insubordonnés, les réfractaires sont de plus en plus nombreux dans le monde, mais plutôt qu'il y a de plus en plus d'hommes obéissants et dociles."
"Pour rencontrer l'espérance, il faut être allé au-delà du désespoir. Quand on va jusqu'au bout de la nuit, on rencontre une autre aurore..."
"On peut être ambitieux de la gloire, de la puissance, on ne saurait être ambitieux de l'argent. « Qu'importe ! se disaient alors les imbéciles, nous savons bien que la cupidité n'est pas une vertu, mais le monde n'a pas besoin de vertu, il réclame du confort, et la cupidité sans frein des marchands finira, grâce au jeu de la concurrence, par lui fournir ce confort à bas prix, à un prix toujours plus bas ». C'est là une de ces évidences imbéciles qui assurent l'imbécile sécurité des imbéciles. Ces malheureux auraient été bien incapables de prévoir que rien n'arrêterait les cupidités déchaînées, qu'elles finiraient par se disputer la clientèle à coup de canon : « Achète ou meurs ! » Ils ne prévoyaient pas davantage que le jour ne tarderait pas à venir où la baisse des prix, fût-ce ceux des objets indispensables à la vie, serait considérée comme un mal majeur — pour la raison trop simple qu'un monde né de la spéculation ne peut s'organiser que pour la spéculation. La première, ou plutôt l'unique nécessité de ce monde, c'est de fournir à la spéculation les éléments indispensables. Oh ! sans doute il est malheureusement vrai que, en détruisant aujourd'hui les spéculateurs, on risquerait d'atteindre du même coup des millions de pauvres diables qui en vivent à leur insu, qui ne peuvent vivre d'autre chose, puisque la spéculation a tout envahi. Mais quoi ! le cancer devenu inopérable parce qu'il tient à un organe essentiel par toutes ses fibres hideuses n'en est pas moins un cancer."
"Quand la société impose à l'homme des sacrifices supérieurs aux services qu'elle lui rend, on a le droit de dire qu'elle cesse d'être humaine, qu'elle n'est plus faite pour l'homme, mais contre l'homme."
"Nous voyons aujourd'hui la spéculation exploiter avec une espèce de rage croissante les habitudes de l'homme. Elle en crée sans cesse de nouvelles - en même temps que les joujoux mécaniques que ses ingénieurs lui fournissent, et qu'elle jette inlassablement sur le marché. La plupart de ces besoins, constamment provoqués, entretenus, excités par cette forme abjecte de Propagande qui s'appelle la Publicité, tournent à la manie, au vice. La satisfaction quotidienne de ces vices portera toujours le nom modeste de confort, mais le confort ne sera plus ce qu'il était jadis, un embellissement de la vie par le superflu, le superflu devenant peu à peu l'indispensable, grâce à la contagion de l'exemple sur les jeunes cerveaux de chaque génération. Comment voulez-vous qu'un homme formé, dès les premières heures de sa vie consciente, à ces innombrables servitudes, attache finalement grand prix à son indépendance spirituelle vis-à-vis d'un système précisément organisé non seulement pour lui donner au plus bas prix ce confort, mais encore pour l'améliorer sans cesse ?"
A noter qu'il parle d'optimisme pour son retour, pas à l'échelle de l'équipe pour la saison à venir.