OL : Caïazzo explique les contraintes financières des clubs de Ligue 1

Le président du Conseil de Surveillance de l'AS Saint-Etienne s'est servi de l'Olympique lyonnais pour démontrer que les clubs français ont trop de contraintes financières.

La puissance financière de la Premier League fait frémir les clubs de Ligue 1. Une écurie comme Aston Villa, 17e du dernier championnat anglais, est capable de recruter de bons joueurs du championnat de France à des prix impossibles à suivre pour la concurrence : Jordan Amavi (13M€), Idrissa Gueye (12M€) et bientôt Jordan Ayew pour 17M€. Le club de Birmingham n'est pas le seul dans ce cas-là.

Bernard Caïazzo souhaite donc défendre les clubs français. "Est-ce que vous savez que l’Olympique Lyonnais paie autant de charges sociales pour ses joueurs que pour les 20 clubs de Liga réunis plus les 18 clubs de Bundesliga réunis ? A lui seul, l’OL paie plus de charges que 38 clubs allemands et espagnols. Alors peut-être que les gens du marketing de l’Olympique Lyonnais sont des idiots, peut-être que les gens du marketing de l’ASSE sont des idiots, peut-être que les gens du PSG sont des imbéciles… Je veux bien imaginer ça. Mais ce que je constate c’est que les droits TV britanniques vont monter à 4 milliards l’an prochain et que le salaire moyen d’un joueur de Premier League sera alors de 350 000 euros par mois", a déclaré le dirigeant des Verts sur RMC.

4 commentaires
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    lyonnais974 - dim 26 Juil 15 à 13 h 52

    Triste réalité pour le football français mais aussi pour toute les entreprises françaises qui sont a peu prés dans le meme cas..
    Il serait grand temps que les gens de ce pays pense a se poser les bonnes questions.

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    Mercator - dim 26 Juil 15 à 15 h 12

    Pour pouvoir tuer son chien, on l'accuse de rage. Pour faire passer la défunte taxe à 75%, la gauche a franchi un comble dans l'hypocrisie. Face aux contestations des clubs, le gouvernement les a diabolisés, en présentant l'argument hypocrite selon lequel, il n'y a pas de raison que le football français ne contribue pas à l'effort fiscal pour combler le déficit public, comme la majorité des français qui ne bronchent pas. Pourtant, la gauche comme la droite, n'ont jamais pensé à imposer la finance à 75%. Cette finance à qui on a donné des milliers de milliards pour rattraper ses conneries, pour qu'elle continue à faire la même chose. Un sauvetage que les dirigeant de Goldman Sachs ont qualifié avec rires à gogo de "casse du siècle". C'est sur, c'est plus facile de supprimer les "petits" 60 millions des droits à l'image des clubs français, de taxer des clubs surimposés à 75% (heureusement que c'est fini); que de réclamer le remboursement des milliards qui ont été donné aux potos financier.
    Avec l'image actuel du joueur de foot (Knyshna, zahia, l'hymne nationale,....), le choix est simple pour les gouvernements, ce sera le vilain club de foot français qui va trinquer.

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      godefroy - dim 26 Juil 15 à 15 h 59

      Incroyable que même 3 ans plus tard, ce discours sur la finance ait survécu. On vit dans un monde globalisé où si tu taxes à haut taux quelque activité que ce soit elle ira se développer ailleurs que ce soit l'industrie, le football ou la finance. L'idée d'aujourd'hui est d'innover dans les services et les produits pour développer l'économie. Pour cela il faut donner un terreau favorable à cette idée, ça passe par exemple pour l’allègement de certaines charges. Plus la richesse produite augmentera, plus les recettes d'impôts seront importantes. Il faut simplement faire ce changement tant qu'il reste des marges de manoeuvre. Après un certain point de rupture, ce ne sera plus possible, comme le vit la Grèce

  3. OLVictory
    OLVictory - lun 27 Juil 15 à 12 h 34

    Nos entreprises sont parmi les plus compétitives du monde, mais nous sommes dans le pays où l'entraide pouvoirs publics et entreprises est la moins bonne. Surtout par démagogie et par clientélisme. Le truc c'est que lorsqu'on a des idées de développement de l'économie on est tout de suite classé dans les libéraux sauvages. Nous passons notre temps à opposer les entreprises et l'état quand les pays dont les économies marchent le mieux ont une collaboration étroite entre les deux. La composition de nos élites gouvernantes est certainement la raison de tout cela, on conditionne les énarques à se méfier des dirigeants d'entreprises, à mépriser leurs idées et à appliquer toujours les mêmes solutions, donner l'argent aux amis, faire payer les classes moyennes, augmenter ou inventer des taxes quand on a besoin d'argent et ne jamais essayer de comprendre les besoins des entreprises. Et pourtant l'entreprise c'est LA source de revenu de l'état.

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