OL - Caen (1-1, 5 tab 3) : 25 ans après, la coupe Gambardella revient à Lyon

Dans une finale fermée, l'OL a ouvert le score mais a été poussé par Caen jusqu'à la séance des tirs au but (1-1, 5 tab 3). Vingt-cinq ans après, le club lyonnais écrit de nouveau son nom au palmarès de la Coupe Gambardella.

La génération 1997 tient enfin son successeur. Vingt-cinq après après, l'OL a eu besoin d'aller jusqu'à la séance des tirs au but mais remporte sa 4e Coupe Gambardella contre Caen (1-1, 5 tab 3) et met fin à trois finales de suite perdues. Mercredi, face aux médias, Eric Hély avait pointé du doigt l’aspect mental de cette finale de Gambardella. L’entraîneur lyonnais souhaitait avant tout que ses joueurs voient cette rencontre comme une rencontre de tous les jours malgré la pression du résultat. Samedi, au Stade de France, les U18 lyonnais ont été rattrapés par l’enjeu de cette finale. Dans un stade de 80 000 places, certes désert, il y a de quoi être impressionné et on ne peut pas vraiment leur en vouloir. Entre une première à ce niveau et le passif de l’OL dans cette compétition avec un dernier titre datant de 1997, la pression était forcément sur les épaules lyonnaises et la prestation a été loin de celle observée en demi-finale.

Patouillet héros du temps additionnel

Face à des Caennais en position d’outsiders, les joueurs d’Eric Hély ont déjoué ou du moins n’ont pas réussi à mettre en place leur plan de jeu. Dans l’enceinte presque vite, l’entraîneur lyonnais a été entendu à plusieurs reprises en train de pester par le manque d’allant offensif de son équipe. Trop timide malgré une bonne entame, l’OL a joué à se faire peur avec deux incompréhensions entre Patouillet et Sarr en première période. Approximatif dans ses sorties, le gardien lyonnais ne l’a pas été dans ses duels avec les attaquants adverses. Pendant toute la rencontre, cette finale s’est résumée à un face-à-face entre le dernier rempart et Norman Bassette. Par trois fois, Patouillet en est sorti vainqueur, d’abord avec une claquette sur son poteau (23e) puis en s’interposant face à l'attaquant normand (51e, 57e). Et quand ce n'est pas face au Belge, le gardien de l'OL a dégoûté les adversaires avec un sauvetage express au bout du temps additionnel !

Un poteau d'El Arouch

Autant d'arrêts qui ont permis à l’OL de ne pas sombrer et rester en vie. Et puis la lumière est venue juste après l’heure de jeu par celui qui était certainement le plus attendu dans cette finale. Lyonnais le plus percutant en première période, Mohamed El Arouch a été repositionné dans l’axe après la sortie d’Al Ahmid Aïd et n’a eu besoin que d’un ballon pour débloquer ce match. Avec une frappe en puissance à l’entrée de la surface, le meneur de l’OL a ouvert le score (1-0, 65e). Pendant longtemps, le meneur a pensé donner la victoire avant que Niakaté ne remette les deux équipes à égalité à sept minutes du terme et que le Lyonnais ne trouve le poteau (88e).

Une victoire au bout du suspense

A la différence des deux derniers tours, ce groupe n’a pas fait preuve d’une vraie assurance ce qui a permis à Caen de revenir et de pousser jusqu'à la séance des tirs au but. Après tous ces tours passés, le dénouement s'est donc joué à celui qui résisterait le plus à la pression. El Arouch a d'abord montré la voie avec une panenka suivi par Lagha, Talbi, Marsin avant que Bassette ne craque à Caen et que Degorce n'envoie l'OL au septième ciel. Dans 25 ans, on ne se rappellera pas du match mais du vainqueur et c’est bien là l’essentiel. La génération 1997 a enfin un successeur.