Avec seulement 74 minutes de jeu entre août et décembre, Bradley Barcola était un candidat au départ cet hiver. Finalement, le jeune attaquant est resté à l'OL et a attrapé en plein vol la chance laissée par Laurent Blanc depuis janvier. Avant d'affronter l'OM ce dimanche (20h45), Barcola s'est confié à Olympique-et-Lyonnais sur cette première saison de toutes les émotions.
Olympique-et-Lyonnais : Comment vit-on une période faste comme actuellement ?
Bradley Barcola : Je la vis bien. J’ai été frustré de ne pas pouvoir jouer vendredi dernier à Toulouse, mais à côté de ça, je suis content de ce que je fais, collectivement, c'est plus compliqué, mais individuellement, je suis content. J’ai la confiance du coach.
Quelle est d'ailleurs votre relation avec Laurent Blanc ?
Au tout début, il ne me connaissait pas trop, il me considérait vraiment plus comme un jeune qui venait de monter avec les pros. On a eu plusieurs échanges quand il est arrivé, il attendait un peu de voir ce que je donnais, mais je n’étais pas forcément une option prioritaire. Néanmoins, il m’a toujours dit de travailler, de m’accrocher même si ça allait être compliqué d’avoir une place dans cette équipe comme il y avait beaucoup d’attaquants. C’est ce que j’ai fait et j’ai eu entre guillemets la chance qu’il y ait des départs, car à la base, je devais partir en prêt cet hiver. J’ai eu une discussion avec le coach qui m’a dit de ne pas partir, car il y avait quelque chose à jouer et j’ai bien fait.
À son arrivée, vous êtes redescendu avec la réserve. Vous vous êtes dit que le train était passé avant même d'être arrivé ?
Quand Blanc est arrivé, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à jouer, c’était un nouveau coach donc il fallait lui montrer que je pouvais jouer. Seulement, ça a été totalement l’inverse, j’ai fait 3-4 matchs avec le groupe de National 2. C’était vraiment frustrant et il fallait trouver la motivation de devoir redescendre d’un "étage". J’avais la rage à l’entraînement pour me donner à fond et avoir cette petite chance.
"Avec Bosz, les choses n'étaient pas vraiment dites"
Depuis quatre mois, vous êtes un titulaire. Qu'est-ce que ça change dans la vie du footballeur ?
Ça change au niveau de l’état d’esprit, du mental. Tu arrives plus souriant aux entraînements, quand tu arrives en matchs, tu es même moins stressé. Le joueur sait qu'il fait partie de ce groupe, qu'il peut jouer, de ce fait, il est plus serein. Tu as la confiance de tes coéquipiers, j’ai l’impression que tout le monde veut me parler et me donner des conseils. Je suis beaucoup mieux.
Il n'y a pas la peur d'un relâchement ?
Franchement non. Avec le coach, il ne nous donne pas forcément l’impression que la place est acquise. Si tu te relâches, il est directement sur tes cotes en te disant "fais attention… " donc tu es obligé de te donner à fond. Tu n’as pas le droit de venir tranquille aux entraînements. Même quand j’étais suspendu la semaine dernière contre Toulouse, si je m’entraîne tranquillement, il va vite me dire de me remettre dans le bain rapidement.
En parlant de frustration, il y a forcément ce début de saison où vous jouez à peine avec Peter Bosz...
Avec Peter, sur la fin de saison dernière et le début de saison, j’avais eu beaucoup de discussions avec lui. Il me disait qu’il allait beaucoup plus me faire jouer, que j’avais montré de belles choses en fin de saison dernière. Je devais avoir plus de temps de jeu et au final, ça n’a pas du tout été le cas. Avec lui, ce n’était pas le même management dans le sens où il ne nous disait pas forcément ce qu’il pensait.
Avec Laurent Blanc, je ne jouais pas au début, mais il m’a toujours donné les raisons en disant qu’il pensait que je n’étais pas encore prêt. Il est cash alors qu’avec Peter, je ne jouais pas, mais je ne savais pas pourquoi. Je faisais des entrées, je ne marquais pas mais je ne faisais pas des entrées catastrophiques non plus. Seulement, je n’avais pas plus d’explications.
Avec cette première partie de saison frustrante (74 minutes en six mois), un départ a été à l'étude en janvier. Comment avez-vous vécu cette période ?
Dans la vie, je suis plutôt quelqu'un de tranquille. Cette période hivernale est un peu allée à deux mille à l’heure. Je devais partir. Une fois, on me dit "tu pars", derrière, on me dit d’attendre puis que c’est bon, je peux partir. Pour au final me dire que je ne peux pas du tout partir, qu’il faut que je reste. Ce n’était pas stressant, mais c’était pesant parce que je ne savais pas ce que j’allais faire. C’était une période très bizarre.
"Avec Blanc, tu ne peux pas te relâcher"
Le socle familial avec votre frère Malcolm notamment a dû être important pour vivre ça à 20 ans, non ?
J’ai vraiment la chance d’avoir mes deux parents avec moi et mon grand-frère (Malcom, passé par l'OL et aujourd'hui en Bosnie, Ndlr) qui sont présents. Ils ont vraiment été là pour me conseiller, me dire de garder mon calme. Aujourd’hui, ça paye.
Votre père n'a jamais hésité à vous faire pousser dans vos retranchements quand vous étiez petit. Quel est son regard sur votre réussite actuelle ?
Il est très content. C’est réellement une fierté pour lui. À chaque fin de match, il m’envoie un message même si je le vois dix minutes après (rires). Il est très fier. Tout ce qu’on a pu faire ensemble depuis tout petit, aujourd’hui, ça paye. On revisionne toujours les matchs ensemble quand je rentre (sourires).
Avec Rayan (Cherki), Maxence (Caqueret) et Castello (Lukeba), vous représentez l'OL Académie. Est-ce un point supplémentaire quand on commence si jeune ?
Je ne pense pas que c’est une pression. C’est une fierté et quelque chose qui te pousse encore plus. J’ai fait presque toute ma vie à l’OL, aujourd’hui, j’ai la chance de jouer au Parc OL. Un stade où je venais voir les matchs quand j’étais plus petit. J’ai envie de donner encore plus en étant un enfant du club. Quand je commence à entendre les supporters chanter, ça me donne des frissons, ça me motive. Je n’avais jamais pensé vivre ça même si c’était un objectif.
Vous êtes très proche de Rayan Cherki. Comment vit-il cette période compliquée ?
C’est vrai que Rayan a eu des sifflets contre Rennes (3-1). On en a un peu parlé après. Bien sûr que ça lui a un peu pesé et j’espère que ça ne va pas continuer. Il sait qu’il va tout faire pour remédier à ça et j’espère dès dimanche.
"Je me souviendrai toute ma vie de cette 1re titularisation à Marseille"
Vous êtes en pleine bourre, mais vous n'avez finalement que 20 ans et une vingtaine de matchs en pros. Quels sont vos axes de progression ?
Avec Ludovic (Giuly) et Franck (Passi), à la fin de chaque séance, on essaye de faire un maximum de travail de finition devant le but pour que je sois un peu plus tueur. On veut éviter d’avoir besoin de deux, trois occasions pour marquer. C’est vraiment un axe sur lequel je travaille beaucoup avec le staff.
Avec Ludo, depuis qu’il est arrivé, on en parlait dès le début d’être tueur. C’est l’axe sur lequel je dois le plus progresser. Quand j’ai le ballon, j’essaye avant tout de regarder si je peux faire une passe et après, je me dis "je peux y aller seul" s’il n’y a pas solution.
Il y a encore trop de gamberge au moment de se retrouver dans la surface ?
Je ne suis pas encore le buteur qui ne réfléchit qu’au but. Je joue quand même plus ailier donc avant de tirer, il faut d’abord réfléchir à si je peux faire la passe ou non. C’est en grandissant qu’il va falloir changer cette mentalité.
Avec Alexandre Lacazette, vous avez un bon mentor au quotidien. A-t-il ce rôle de grand frère ?
Il essaye beaucoup de nous parler. Par rapport à moi et à être plus tueur devant le but, il m’encourage même à plus tirer qu’à le regarder pour lui faire la passe (rires). Il est beaucoup présent au quotidien pour nous faire progresser. On parle toujours avant les matchs avec Rayan et Alex. On essaye de se donner au maximum des conseils sur le terrain, toujours faire au mieux pour aider l’autre à être dans les meilleures dispositions.
Physiquement, vous êtes surnommé la "sauterelle" par votre profil. C'est une arme ou un point à améliorer également pour la suite de votre carrière ?
Je travaille beaucoup en salle avec les préparateurs. Ça m’a déjà fait progresser sur ma vitesse et mon explosivité. Au niveau des bras, je n’ai pas forcément pris et je ne pense pas que je serai au niveau physique d’un Cristiano Ronaldo (rires). Mon profil devrait être le même tout au long de ma carrière. Je n’ai pas encore ce vice de tomber dans la surface encore, ça serait bien de l’avoir en prenant de l’expérience, ça peut compter dans un match.
"La gestion du mercato hivernal a été très pesante"
Dimanche, c'est la venue de Marseille. L'Olympico est forcément un rendez-vous particulier dans vos débuts avec l'OL...
C'est vrai. Premier match en Ligue 1 (1er février 2022), première titularisation... Cette 1re titularisation (1er ami 2022) au Vélodrome, je ne vais jamais l’oublier. C’était exceptionnel parce que je ne m’y attendais pas du tout. Avoir la chance de jouer de tels matchs, c’est pour ça qu’on joue au football. Si on pouvait gagner sur le même score (0-3) que pour ma première titularisation, je suis preneur (sourires). C’est un match spécial et ça le restera toute ma vie, car c’est mon premier match en pro, ma première titularisation.
Comme face au PSG (0-1) contre qui vous avez marqué. Les OL - OM sont des matchs très regardés. C'est aussi une vitrine pour se montrer ?
Ce sont des matchs beaucoup regardés. Ce sont sur ces matchs-là que tu peux montrer si tu peux jouer au très haut niveau parce qu’il y a de l’intensité. Il faut se donner à fond.
En cette fin de saison, quels sont vos objectifs ?
Ça serait bien de faire cet Euro avec les Espoirs. Je suis arrivé tardivement dans cette équipe, mais ça serait beau. Avec l’OL, on est capable d’aller chercher cette 5e place, il faut y croire et si je peux mettre encore quelques buts et passes pour aider.
Au final, comment fait-on pour garder les pieds sur terre à 20 ans et tout cet emballement ?
J’ai la chance d’avoir une bonne famille pour m’éviter de dépasser les limites donc sur ce point-là, je suis tranquille (sourires).
Merci pour cette seconde partie d'entrevue très intéressante, bien plus que la première.
Ce que Bradley expose va dans le sens de ce que je pense de Laurent : certains avancent que c'est un bon entraîneur, de plus en plus que c'en est un mauvais.
Quant à moi, je trouve qu'il n'est ni bon, ni mauvais.
Bradley confirme l'impression que Laurent gère comme il faut le relationnel, mais qu'il a quand même du mal à cerner les joueurs. Ou alors, c'est qu'il est têtu, comme son prédécesseur, mais il a fait jouer Houssem, Moussa, Karl, alors qu'ils n'étaient plus bons à rien.
Bradley n'a pu avoir le droit d'exister chez nous qu'en raison du départ de Karl. Sans doute aurait-il pu aussi jouer en cas de blessure de Karl si celui-ci était resté, mais sinon, non.
Je reste donc sur l'impression que j'avais de lui avant qu'il arrive : ce n'est pas lui que j'espérais pour l'OL. Ce qui ne m'empêchera pas d'espérer qu'il soit quand même celui qu'il nous faut, malgré ce que je pense de lui pour le moment.
La partie concernant le mercato hivernal illustre une fois de plus les problèmes de gestion du club.
Je n'ai pas du tout aimé "Je n’ai pas encore ce vice de tomber dans la surface encore, ça serait bien de l’avoir en prenant de l’expérience" car cela montre qu'au foot d'aujourd'hui, la triche est considérée comme un manque en cas d'absence chez les joueurs, voire reprochée lorsque certains ne la pratiquent pas. Triste époque - mais cela va avec bien d'autres choses et ne m'étonne pas plus que cela, finalement.
PS : O&L est vraiment le seul média (internet et papier confondus) où je vois des accroches sans aucune logique dans les articles.
Je maintiens qu'elles sont censées précéder la partie où elles apparaissent, pas se retrouver n'importe où pour mettre de la couleur et des paroles en gras.
"La gestion du mercato hivernal a été très pesante" est mise en fin d'article alors que la partie mercato est au milieu, et "Je me souviendrai toute ma vie de cette 1re titularisation à Marseille" est mise en milieu d'article alors que Bradley s'exprime sur ce sujet vers la fin.
Nonnon, tout est à sa place, Lolo, ainsi que David !
Les accroches mal situées, c'est pour mieux te dribbler et c'est aussi pour cela que tu as cru au tutoiement.
L'article a été corrigé, aussi j'avais retiré cette partie que tu m'obliges à le remettre pour que les autres comprennent...
Mais pour rebondir sur ce que tu écris, on peut aussi considérer que poster un article insuffisamment relu (mélange de tutoiements et de vouvoiements du questionneur ainsi que présence de fautes d'orthographe et d'erreurs de ponctuation) est une manière de montrer aux lecteurs qu'on travaille sa mise en forme. Même si c'est a posteriori.
Salut Moimoi (et XUO)
Il te reste 1/4 d'heure pour trouver un e :
"la triche est considéré comme un manque en cas d'absence chez les joueurs, voire reprochée 😛 😊 😇
Tu es un peu dur....
Je vois, sur d'autres sites, des articles d'une dizaine de lignes où l'accroche, de deux lignes, est énoncée à trois reprises pour finalement ne pas traiter le sujet évoqué.
"Le joueur sais...."... ça c'est juste pour dire que tout n'a pas été corrigé...
Et en ce qui concerne le titre je ne suis vraiment pas fan de ces termes violents empruntés à un monde qui fait peur... "être plus tueur" serait donc une qualité ?... Je sais bien que la "stratégie", c'est étymologiquement "l'art de conduire la guerre" mais je regrette également que le monde économique se soit saisi de tout ce vocabulaire militaire, et que la métaphore martiale soit si présente ("battez-vous", "il faut conquérir le marché", "supprimer les concurrents", "lancer une campagne depuis son quartier général" etc etc...). Mais la littérature du management, du marketing, est très fournie sur ce débat : tantôt pour montrer les similitudes entre le contexte managérial et le contexte militaire, tantôt pour au contraire convaincre qu'il s'agit de deux phénomènes distincts et indépendants. Je n'ai rien lu concernant les rapports entre la stratégie d'une équipe de foot et celle d'une armée, mais il me semble qu'il n'est pas raisonnable d'utiliser de tels termes ("tueurs" par ex") dans le contexte du monde actuel...
Sinon pour en revenir au foot, Barcola, depuis janvier, m'a étonné par son niveau... Ses entrées sous Bosz ne m'avaient pas convaincu non plus, et je comprends Blanc de l'avoir laissé derrière KTE (qui n'est pas un cador mais était à l'époque bien plus légitime que le jeune Barcola)... Ceci dit, je le préfère aujourd'hui à KTE sur le côté, mais je n'en fais pas pour autant, pour l'instant, un titulaire indiscutable d'une équipe ambitieuse en L1. J'espère qu'il va encore progresser, je crois qu'il en a les moyens.
Certes XUO, mais on est souvent plus dur avec ceux (et ce) qu'on aime, car on désire le meilleur pour eux (ou ici, lui : ce site).
Même sans cela, ce n'est pas parce que d'autres font quelque chose d'incorrect que cela justifie de faire pareil.
@Mimoun.
Je suis bien d'accord avec toi.
Rien à voir(ou peu..) je suis choqué quand certains évoquent par exemple ce sandwich c'est une tuerie.
Mais que c'est moche!
D'où vient cette expression malsaine?
Comment comparer quelque chose de bien à une tuerie?
dede74
Ce Moimoi il fait qu'à faire plein de fôtes !
" ...la triche est considéré " ne me gêne pas trop. L'orthographe mécanique sanctionne la faute mais l'esprit ( = le phénomène la triche ) ne la retient pas. Tu sais, tes voisins suisses ont revisité l'orthographe de ce côté-là et leurs remarques sont plus que pertinentes. Elles portent sur le fond et n'ont rien à voir avec les noqueries de l'air du temps.
En revanche, " bien d'autre chose " se sanctionne sans recourir à la VAR ou au Conseil Constitutionnel.
Enfin, j'ai tellement été à cheval sur l'orthographe, je me suis même attrapé plusieurs fois avec des profs quand j'étais collégien, que ceci me passe au-dessus maintenant. D'abord, parce qu'il m'arrive d'en commettre et je ne les détecte pas forcément en première relecture. Et surtout, parce que l'intérêt du message est primordial. Tu ne me verras jamais reprocher à JUNI DU 36 ses fautes d'orthographe.
Il y avait également cette polémique sur l'emploi du mot "boucherie" comme synonyme de carnage. Ce qui avait indigné la profession/l'industrie concernée... bien que je trouve personnellement qu'il n'y ait pas une différence si immense que ça 😛
Mimoun
Les excès de langage, le rapprochement entre football et art militaire, maintenant que les filles pratiquent ce sport ( il est vrai qu'elles sont bidasses également ), il y a peut-être lieu de corriger tout ça.
L'expression qui m'horripile le plus, c'est " une frappe de mule qui a crucifié Lopes sur sa ligne " mais ça doit faire plaisir à qui tu sais!
PS
Guy Roux, fils de militaire, et assez militariste dans l'âme y trouvait source d'inspiration.
dede (salut !) et XUO, merci de ne pas tirer sur l'ambulance. Que je ne suis pas.
Déjà, je suis certainement l'un de ceux qui font le moins de fautes ici, avec vous.
Ensuite, avant de reconnaître celles-ci, je plaide les circonstances atténuantes du correcteur de téléphone et d'absence de relecture (cette dernière étant néanmoins de ma responsabilité), de la fatigue (je dors très souvent insuffisamment, donc vigilance moindre) et, pour finir, parfois d'usage de substances limitant quelque peu l'intellect.
Il reste cependant évident que je fais des fautes, comme quasiment tout le monde. Mais moins quand même.
Enfin et surtout, vous avez tous les deux relevé des erreurs fantômes : regardez, elles n'y sont plus. Pourquoi ? Parce que je m'auto-corrige tout seul, comme un grand, à la relecture, pour 99,9 % des cas. Occupez-vous plutôt des autres participants d'O&L, vous aurez plus de travail qu'avec moi.
Vous êtes juste trop prompts à dégainer pour descendre le pauvre Moimoi, comme je l'ai été avec l'article de David. Sauf que 1) j'ai effacé mes remarques car il a fait les corrections qui s'imposaient, et 2) je ne suis qu'un quidam, pas un journaliste, l'écriture n'est pas mon métier. Aussi, mes erreurs ont moins d'importance, étant moins lu que celui qui écrit un article.
Petit récapitulatif des expressions dans le foot.
https://www.onzemondial.com/dossiers/59541-lexique-supporters-football-vocabulaire
Avoir des parpaings à la place des pieds est une de mes favorites.
Moimoi
Tu seras pardonné, mon fils et dede( notre père à tous ), pas plus pressé que nous de rejoindre les cieux, te pardonne aussi, ainsi que nous pardonnons à tous ceux qui t'ont offensé !!!
Enfin, pas tout à fait, on ne pardonnera rien aux Marseillais, bouzilleurs notoires d'orthographe. Même Pagnol n'a rien pu y faire. Il n'était pas prof de Français mais d'Anglais ! Quant à son successeur, prof de Français pour sa part, un certain Georges Pompidou, il s'est vite barré pour rejoindre Rothschild....non, j'ai rien dit !
Pour te dire qu'ils sont bouzilleurs.... Une de mes collègues a enseigné à Marseille , pendant les années 72>76. Ses mômes, milieux de classe à Sainté, étaient têtes de classe à Marseille. A leur retour, ils étaient péniblement milieux de classe à Lyon.
A Marseille, les effectifs réels étaient très éloignés des effectifs déclarés : la différence s'appelle " les fantômes ".
Pour être honnête ça existe un peu partout mais Marseille bat les records : 22 présents ( pas tous les jours ) pour 28 déclarés.
L'année scolaire se termine fin avril. Quand les pédagos font mine de déplorer un si fort absentéisme, les élèves se justifient " On va à la plage, après y a les tourisses ..."
La paresse gagne tout le monde....voili voilou ....
Surpris de voir que Barcola a failli être vendu cet hiver...
Je trouve que le club prend de plus en plus les joueurs comme de la marchandise.
L'effet Ponsot?
Pas vendu, prêté.
Autant pour moi.😉
Prêté, en effet, il voulait du temps de jeu à un niveau supérieur au N 2, à l'OL il y avait KTE, Faivre, voire JRA, certes des choix validés par Ponsot...mais l'effet n'est que collatéral.
Qui peut faire confiance à un jeune de 20 ans n'ayant aucun repère pro, même face aux 3 nommés ?!
Bioman, il n'empêche que l'OL a eu chaud qu'il n'ait pas été prêté : imagine, il aurait fallu jouer avec Karl et Moussa toute cette seconde partie de saison, qui aurait certainement vachement ressemblé à la première...
Ah bah, avec un Dembélé hors de confiance et un KTE moyen moins, c'est sûr la seconde partie de saison aurait certainement été du même tonneau.
Il a su saisir sa chance, mais il fallait dégraissait également . Pour lui les astres se sont alignés et ça se passe plutôt bien. Pour d'autres ( 👋Rayan) , les astres sont aussi alignés mais je n'ai pas l'impression qu'ils en profitent !
Rayan, je pétais un câble quand je voyais Laurent tenter tout le monde en milieu offensif sauf lui.
Le joueur lui a prouvé qu'il avait tort... pendant quelques matches. Mais il a fallu qu'il n'ait pour ainsi dire plus le choix pour enfin le faire jouer.
Match après match, Rayan prouve qu'il n'a pas l'état d'esprit pour le poste à cause de son manque d'altruisme et de ses gestes en trop.
C'est pour ça que j'ai évolué en ce qui le concerne et que, depuis plusieurs semaines, je souhaite son départ cet été.
Il semble que l'entraîneur préfère voir Corentin en maître du jeu que Rayan, qui retrouve une place à l'aile.
S'il n'y arrive pas là-bas, il lui faudra aller voir ailleurs au prochain mercato, ou accepter d'être une doublure (si recrutement, mais je pense qu'il ne l'accepterait pas de toute façon).
Pour en revenir au sujet de l'article, je reconnais que je ne pensais pas que Bradley ferait notre bonheur à ce point-là.
A l'époque, je voulais surtout que l'entraîneur cesse de titulariser Karl. Bradley me semblait légitime, n'ayant pas eu sa chance là où Karl l'avait encore et encore, mais si nous avions eu un autre joueur susceptible de faire l'affaire, j'aurais peut-être pensé qu'il fallait mettre celui-ci plutôt que ce jeune inexpérimenté.
Bref, Bradley est une bonne surprise, particulièrement pour son état d'esprit. Je considère qu'il fait partie de ceux qui se battent.
Apprendre à simuler des pénaltys .
ça laisse pantois de lire de telles choses
Ça c'est sûr !
@Moimoi,
C'est parce que je t'aimes bien que je me permets de te taquiner et, tu le sais, comme je sais que tu n'es pas mauvais en "ortografe" mais que, comme tout un chacun, tu fais des fautes d'inattention ! moi le premier ! ce matin, j'étais taquin, tout simplement.
@XUO
Merci mais moi, je n'aurais jamais ta façon, ô combien raffinée, de rédiger les réponses ! j'aurais aimé mais j'aurais, certainement, été très c*hiant et me serais fait incendier de toute part, ce qui serais mérité d'ailleurs !
Non, je ne suis pas pressé de rejoindre les cieux, contrairement à dame dédé, qui aimerait que la pilule du lendemain sans retour, existe et soit en vente libre, afin de pouvoir en disposer, l'avoir sous la main pour qu'en cas de besoin... ça la rassurerait. Il est anormal que, pour des raisons morales, religieuses ou autres, l'on ne puisse disposer de son corps. Oops ! je déborde largement, sujet trop vaste pour être discuté ici, ce n'est pas le lieu ! parlons foot ! ⚽ 😊
Mille excuses pour cet aparté !