Annie Saladin (directrice de la sécurité) et Vincent Ponsot (directeur général adjoint en charge du juridique) se sont expliqués ce vendredi sur les incidents qui ont eu lieu en marge du match OL - Besiktas.
Après les graves incidents qui sont survenus au Parc OL ce jeudi, les responsables de la sécurité à l'OL ont apporté des éléments de réponse. Selon eux, ce sont les supporters turcs qui ont commencé les hostilités à l’extérieur du stade puis dans l’enceinte même. « Chaque club est responsable de ses supporters. En l’occurrence, il est manifeste qu’on a été victime d’agression d’hooligans turcs et non de supporters. Les éléments vidéos et les officiels de l’UEFA ont pu assister à ce qui s’est passé », a indiqué Vincent Ponsot. Ces 40 à 50 hooligans, connus sous le nom « Ultra Karsi », sont à l’origine du jet de projectiles sur les supporters lyonnais du Virage Sud. « Ce groupe là a forcé le passage à l’entrée de la tribune Sud » a précisé Annie Saladin, avant de se faire expulser par la police.
« Le risque zéro n'existe pas »
La directrice de la sécurité a, par ailleurs, fait savoir que « toutes les mesures ont été prises pour que les billets soient contrôlés systématiquement » et que la palpation soit correctement « assurée par des stadiers formés ». Avant de poursuivre : « Le risque zéro n’existe pas. Je n’ai pas la solution pour empêcher l’entrée dans le stade d’engins pyrotechniques ». Les responsables remettent notamment en cause la loi française, pas assez évoluée, pour faire en sorte qu’aucun de ces engins ne rentre dans un stade. De toute façon, comme l’affirme Vincent Ponsot, « la responsabilité sera déterminée par la commission de discipline de l’UEFA car une instruction disciplinaire est en cours ». Il ne reste plus qu’à l’Olympique lyonnais de tirer les leçons de ces incidents pour améliorer davantage leur dispositif (de sécurité et de surveillance) déjà conséquent.
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J'attends la plus grande fermeté des autorités de l'UEFA pour que ces hooligans ne refassent pas le coup à chaque fois...
Après je m'interroge sur le dispositif d'accueil : ne sommes nous pas en état d'urgence ? Ne savons nous pas que de nombreux combattants de DAESCH transitent pas la Turquie pour arriver en Europe ? Et là , hier soir c'était Welcome Night... surprenant !
"En état d'urgence" mdr vous ne comprenez pas que c'est de la com pour rassurer.alors qu'aucune mesure n'est prise et que rien ne change.