Invité exceptionnel de "Tant qu'il y aura des Gones" lundi, Bernard Lacombe est revenu très largement sur son histoire avec l'OL à l'occasion de la sortie de sa biographie. Il a clamé son amour pour le club, celui avec lequel il a porté toutes les casquettes.
Bernard Lacombe était à l'honneur ce lundi sur le plateau de "Tant qu'il y aura des Gones". Au cours de cette émission particulière, la dernière de l'année 2021, la légende de l'Olympique lyonnais est revenue sur ses débuts dans son équipe de cœur, un amour qui remonte à l'enfance. "J'avais 10 ans, mon papa m'emmenait voir l'OL où jouaient Nestor Combin, Fleury Di Nallo, Angel Rambert... C'était un moment de grandes vacances pour moi. J'allais au stade et quand je rentrais, je disais : "Moi je serai l'avant-centre de l'Olympique lyonnais". 7 ans après, j'ai réalisé ce rêve contre le Red Star en marquant mon premier but, se souvient-il. Je suis arrivé en mobylette au stade, on a pris le repas et ç'a été un moment fabuleux."
Le trio mythique Lacombe-Di Nallo- Chiesa
Entre 1969 et 1978, il a inscrit 149 buts toutes compétitions confondues, de quoi se classer 2e chez les buteurs lyonnais. Cela lui a également valu de marquer l'histoire des septuples champions de France (2002-2008). "Tu es toujours dans l'inquiétude avant un match. Moi, je l'étais bien sûr, mais après 10-15 minutes, tu prends le ballon et c'est parti, tu penses à ce que tu vas faire avec, raconte-t-il. J'ai eu la chance de jouer avec deux immenses joueurs, Fleury Di Nallo et Serge Chiesa. Sur le côté, il y avait aussi Daniel Ravier. C'était des moments incroyables à Gerland."
1978, une année charnière
Bernard Lacombe s'est aussi confié sur un moment clé de l'Olympique lyonnais. En 1978, il doit rejoindre Saint-Etienne pour sauver la formation rhodanienne. "Je suis à Villeneuve-d'Ascq avec l'équipe de France, on va affronter la Tunisie. On va bientôt partir à la Coupe du Monde. D'un coup, M. Rocher arrive et me dit : "On s'est entendus avec les dirigeants du club, tu es Stéphanois." Fleury Di Nallo est également venu et il m'a expliqué que je devais partir, sinon le club était mort, explique-t-il. L'argent que l'ASSE a donné à l'époque a permis à l'OL de repartir et j'en suis fier. Pour mon équipe, j'aurais tout fait."
Le recrutement de Sonny Anderson
Parmi plusieurs anecdotes, l'ancien entraîneur et directeur sportif a évoqué le transfert de Sonny Anderson en 1999. "On est en réunion avec Jérôme Seydoux et tous les dirigeants. Il me dit : "Quel joueur il vous faudrait pour l'équipe, vous avez des pistes ?" Je lui dis "Oui j'en ai une, c'est Sonny Anderson". "Il faut vous l'acheter", m'a-t-il répondu, et ça s'est fait comme ça. Tout le monde a bien œuvré pour le recruter, a-t-il apprécié. Au début, les gens ne croyaient pas à sa venue."
A 69 ans, Bernard Lacombe, en collaboration avec Romain Génard, a sorti sa biographie, "L’instinct du foot" (Solar Editions, 496 pages 18,90 euros). Celle-ci est disponible sur les plateformes habituelles, les librairies, mais également dans les boutiques du club.
Un monstre sacré de Lyon.
..même d'aller à Saint-Étienne...
Ben, il explique clairement pourquoi, ce que tout le monde devrait déjà savoir .......
C'était une petite pique pour celui qui n'aimait pas le vert.
Il a collaboré à la décrépitude des verts et c'est à mettre positivement à son actif.
Je le remets là, parce que je l'aime bien notre Nanard .
2 fois ! , quand on aime , on ne compte pas !....😉😜
Je viens de visionner tardivement .....
Quel bonheur , quel régal, de revivre avec lui cette tranche de vie de mon club.
Que de souvenirs en commun, avec tous ces joueurs cités que j'ai eu la chance de connaitre, de Nestor à Sydney, en passant par José Broissard, ce formateur hors pair.
Étonné qu'il n'est pas cité Pierre Pibarot, et Armand Guarrido, mais il y aurait tant à dire....
J'ai eu la chance de bien connaitre Nanard le joueur, puis plus tard, le dirigeant .
Les 15 aout à Hauteville Lompnes, pour ses anniveraires , avec ses potes Giresse , Aimé Jacquet, René Girard, et le regretté Alain Thirry , sans oublier son protégé René Orts le non voyant.......
Quelques bons verres sous le chapiteau !....
Souvenirs, souvenirs, un bon coup de nostalgie .
Merci à Olympique&Lyonnais pour ce bon moment, merci à Razik d'avoir invité un participant du forum assez discret, mais amoureux et grand connaisseur du club !👍👏
Et un des rares Lyonnais qui ont conservé leur accent.
J'ai cru lire " pour mon club, j'aurais étouffé..." Grosse erreur !
Dede passion
tu parle de Jean Pierre Orts très bon buteur comme d'un non voyant.
C'est une formule ou il est devenu réellement non voyant. J'en serais très attristé
Mais non, mais non la la la la la ! mais non mais non .....
René Orts était kiné ou quelque chose comme ça . Rien à voir avec Jean Pierre Orts....
merci Dédé merci Xuo pour votre précision
je me souviens de ce monsieur mais je ne savais pas qu'il s'appelait Orts
On peut même dire que c'était notre mascotte.
Quand à Jean Pierre Orts c'était un très bon attaquant surtout à Gerland
amoureuxol,
Bien sur que non !!!!
Je parle de RENÉ Orts, non voyant que Nanard amenait sur le banc avec lui tous les matchs.
Nanard l'avait pris en affection, et le respectait beaucoup, et il y avait aussi un coté superstition.
René Orts est décédé, rien à voir avec notre buteur en D2 .......
Hier soir, en entendant Bernard L. parler de Orts dans un premier temps j'ai cru aussi qu'il parlait du buteur (pas trop commode, avec son compère Priou, pour Eugène Kabongo) pour me rendre compte ensuite qu'il parlait de René Orts, qui était effectivement une mascotte du club, un porte-bonheur qui s'installait au bord du terrain avec les joueurs du banc .....
redeviens entraîneur de Lyon, et t'auras tout fait