A une semaine de la finale de la Ligue des champions, l’OL entre dans son sprint concernant la préparation. A Turin, Sonia Bompastor pourra s’appuyer sur la fougue de Melvine Malard. A 21 ans, l’attaquante a franchi un cap cette saison et savoure la joie d’être à l’OL et de participer à un tel choc contre le FC Barcelone.
A quelques jours de la finale, qu’est-ce que la qualification a apporté au groupe ?
Melvine Malard : On travaille, le soleil est de retour. On sait qu’il y a une fin de saison importante donc on est motivées et appliquées à l’entraînement. On a trouvé de la confiance, de la sérénité. Ça nous montre qu’on est toujours capable de gagner des gros matchs. Jouer à Paris, ce n’était pas facile mais on a gagné et maintenant on va jouer contre Barcelone donc on va vivre la même chose.
L’OL s’est lancé dans une mission reconquête. Il reste désormais une marche...
C’est la plus dure. Dès le début de la saison, on s’est dit qu’il fallait récupérer ce qui nous appartient. On a cet objectif d’aller à Turin pour ça. Dans nos têtes, on ne cherche qu’à avancer et à ne pas regarder ce qu’il s’est passé avant.
En 2019, l’OL avait largement battu le Barça en finale. Trois ans après, quel regard portez-vous sur le club espagnol ?
Je me souviens qu’on avait joué contre elles aux Etats-Unis et qu’on avait gagné 3-2. J’avais marqué donc je m'en souviens bien (rires). C'était un match compliqué car physiquement elles sont là et en même temps elles pratiquent un beau jeu. Ça se voit avec ce qu’elle font en Espagne et qu’on suit avec attention. Ce sera une finale avec deux belles équipes qui aiment le beau jeu.
Malard : "J'ai la confiance de tout un club"
Barça - OL, c’est aussi une affiche de rêve entre les tenantes du titre et les septuples championnes…
On parle beaucoup de Barcelone, avec l’affluence record au Camp Nou, le fait qu'elles marquent beaucoup de buts, c’est un peu nous. Quand on parle de Barcelone, c’est un peu comme si on parlait de nous. On est sept fois championne d’Europe, on disait que l’OL c’était le top. J’ai hâte parce que ce sera ma 1re finale où je suis vraiment investie.
A titre personnel, cette saison est-elle celle de l’éclosion totale ?
Ça fait du bien, je me sens vraiment comme une joueuse de football. C’était le cas avant aussi mais maintenant je suis vraiment dedans. J’ai le coach, le staff et les joueuses qui me font confiance. Sonia (Bompastor) me donne énormément de conseils, elle me suit depuis mes 14 ans donc c’est quelque chose qui fait que dans ma tête je suis confiante. Elle sait de quoi je suis capable et quels sont mes défauts.
Comment vivez-vous le fait d’être parmi les meilleures ?
Je ne suis pas encore en haut parce qu’il est vraiment très loin. Même si actuellement, vous allez dire que c’est bien, pour moi il manque encore. Je ne calcule rien, je prends chaque jour comme un nouveau défi et je vais de l’avant.
Malard : "Renard est un exemple à suivre"
Qu’est-ce qui peut faire la différence, samedi à Turin ?
On a de l’expérience avec une grande capitaine qui a tout connu dans le football. On a la première Ballon d’Or féminin avec Ada Hegerberg qui connait le haut niveau. Entre les joueuses et les coachs avec Sonia et Camille Abily, on a vraiment une équipe qui peut aller très loin malgré nos petits pépins physiques tout au long de la saison. On a su rebondir chaque jour.
Vous parlez de Wendie Renard qui a d’ailleurs prolongé. Quelle a été votre réaction ?
"Quand j’ai vu, ça m’a fait super plaisir. Elle a faim, elle a faim de trophées. J’ai vu qu’elle était la première femme à atteindre les 100 matchs en Ligue des champions, je me suis qu’elle était vraiment unique. A l’OL, on veut aller chercher des trophées, être au sommet donc avec Wendie (Renard), on cherche toutes la même chose et elle sera inscrite dans l’histoire du football. C’est un exemple pour tout le monde que ce soit dans le football ou sa manière d’être. C’est à nous d’écrire notre propre histoire mais aussi de s’inspirer de ces personnes.
Selma Bacha nous disait que cette finale pourrait bien être la vôtre à toutes les deux. Quelle relation avez-vous ?
Je la connais depuis mes 14 ans, c’est mon binôme depuis cet âge-là. On est toujours ensemble. Quand on est sur le terrain, la coach sait qu’on a cette énergie entre nous sur le côté gauche. On ne se cache pas et Selma est une soeur pour moi, c’est ma meilleure amie ici. Donc on a connu pire que jouer au foot avec sa meilleure amie. Etre à cette finale, c’est déjà quelque chose d’énorme et on va tout faire pour jouer ce match ensemble dès le départ.
"les sextuples championnes…"
Septuples SVP
Laissons le sex où il est 😆
David a corrigé 😉 salut David 😊
Le hors-jeu Melvine, le hors-jeu