Malgré un meilleur visage de son équipe, Fabio Grosso n’a réussi à remporter ses premiers points sur le banc de l’OL à Reims. Avec deux défaites en deux matchs, l’entraîneur italien imite Aimé Jacquet en 1976.
Il est de nature optimiste et si lui n’y croit déjà plus, la messe sera dite. Dimanche, après le revers de l’OL à Reims (2-0), Fabio Grosso n’a pas souhaité se montrer abattu face à la presse. En poste depuis deux semaines, l’entraîneur italien savait que le chantier serait grand "autrement, je ne serais pas là". Après la bouillie à Brest, il a été un peu plus séduit par le visage de ses joueurs collectivement, même si "on fait des erreurs qui coutent cher". En misant sur le 3-5-2, Fabio Grosso voulait aussi bien rassurer ses joueurs que se rassurer lui-même, à la recherche de la solution miracle. Il a manqué de créativité dans le jeu, mais l’OL a paru plus solide. Mais à la fin, c’est bien une défaite qui s’est ajoutée au tableau de marche lyonnais.
Les points plus que le beau jeu
Tout ne changera pas en un claquement de doigts, mais Fabio Grosso tente de faire bonne figure et assure "avoir vu la lumière avec des belles choses qui nous attendent si on joue en équipe." En attendant l’heure de la rédemption lyonnaise, Fabio Grosso est devenu dimanche le premier entraîneur de l’OL à signer deux défaites de suite pour ses débuts sur le banc depuis Aimé Jacquet en 1976. Ce ne sont pas les premiers pas rêvés, mais la transition pour imposer sa philosophie va prendre du temps. Aujourd’hui, plus que le beau jeu, ce sont avant tout les points qui comptent d’ici à la trêve hivernale.
A quoi ça sert de sortir ce genre d'article à part pour alimenter l'alarmisme et le défaitisme ambiant ?
Comme si en juste 2 semaines il allait pouvoir faire des miracles avec la situation sportive et surtout extra-sportive que l'on connait ....
Et je trouve qu'il y a déjà du progrès (même si ce n'est pas encore ça), car, même si ce n'était que 30-45 min on a déjà vu un meilleur visage face à Reims que sur tout les autres matchs du début de saison (pré-saison inclue). C'est encore à confirmer mais petit à petit il redresse la pente et remet l'équipe sur les rail lentement mais sûrement (même si il faut continuer à travailler dur et à confirmer les progrès).
Complètement d'accord
Imiter Aimé Jacquet, c'est plus rassurant qu'alarmant
Jacquet sélectionneur peut-être, entraineur de l'OL c'est autre chose !
Oui mais l'article ne va pas forcément dans ce sens là, comme thal je trouve ça plutôt abusif, les circonstances en plus ne sont pas du tout les mêmes.
D'ailleurs nous ne sommes pas aussi délabrés que les derniers "Titanics" de la descente que furent les verdâtres et Bordeaux au moment de leur naufrage.
ça me rappelle les débuts de Blanc .
Il disait exactement les mêmes choses .
- Si je suis la c'est que l'équipe n'a pas eu de bons résultats , sinon je ne serai pas la .
- il faut retravailler les bases , il y a un déficit physique , on est en déficit dans l'impact , il y a un manque athlétique , blabla .
Salut les amis!
Ce que je constate c'est que Grosso pense que quel que soit le niveau de certains joueurs (dans le sens du haut comme du bas) l'OL ne se sortira de cette mauvaise passe qu'en étant soudé . A tous les niveaux ça va de soit, mais ne pas oublier que la vérité finale appartient aux joueurs! La vue de Grosso est la bonne: que chaque joueur joue pour l'équipe pour ses coépiers. Mais qu'aucun ne joue pour sa pomme en essayant (pour ceux qui en ont les moyens techniques et ils n'abondent pas) de gagner le match à eux seuls ou de se faire remarquer par des gestes spéctaculaires qui les font repérer dans le monde entier mais n'apportent rien à l'équipe puisqu'ils ne la font pas gagner! Ces joueurs là ne pensent ni au club OL, ni à l'équipe mais à leur gueule et à un futur juteux transfert... On peut reprocher à Grosso de ne pas avoir d'expérience de haut niveau et donc douter de lui pour ça comme je l'ai entendu répéter et répéter à maintes reprises par des médias niais et attachés au seul nom. L'expérience on ne nait pas avec elle s'acquiert, mais le bon sens est inné. Grosso a besoin du soutien très fort des supporters et s'il échoue ce ne sera pas de sa faute mais de celle des joueurs qui n'ont pas essayé à fond pour de très nombreuses raisons différentes. Soutenons Grosso qui voit juste, ne lui mettons pas d'autres bâtons dans les roues c'est déjà suffisamment compliqué comme ça.
Quand on joue le maintien, effectivement seul le fait de jouer en équipe, de se mettre minable les uns pour les autres, permettra de se sauver. Sauf que je doute que les joueurs que nous avons en soient capable. Et malheureusement, le scénario catastrophe mais qu'il est impossible d'exclure aujourd'hui, c'est que les joueurs n'arrivent pas à se remettre à l'endroit, que la situation avec les supporters se tende plus le temps passe et les mauvais résultats qui continuent, et que les joueurs finissent complètement tétanisés et incapable de rien faire de bien.
Bref soit on sort très rapidement de la zone rouge et Grosso pourra avoir un peu de temps pour travailler, soit le scénario catastrophe va s'enclencher, qui va sans doute conduire sur un changement d'entraineur pendant la trêve hivernale, et un autre en tant que pompier au printemps pour essayer de nous sauver.
En complément au deux derniers commentaires, c'est quand même sidérant que le fait que Fabio Grosso veuille jouer en équipe apparaisse comme un fait majeur !
C'est évidemment la volonté de chaque entraineur, qu'on soit premiers ou derniers. C'est même son boulot principal que 11 fois 1 ne fasse pas 11, mais 12 ou 13.
Actuellement, sans doute principalement à cause de la perte de confiance, on en est plutôt à 8 ou 9.