Avant d’affronter Monaco, deux fois, et Lille en 12 jours, l’Olympique lyonnais devra s’imposer contre Nantes dimanche. Une équipe ligérienne qui joue sa survie et dont il faudra se méfier.
Du 21 avril au 2 mai, l’Olympique lyonnais aura trois rendez-vous cruciaux. Deux en championnat, Lille (25/04) et Monaco (02/05), et un en Coupe de France, une nouvelle fois contre l’ASM (21/04). Des affiches qu’il ne faudra pas rater sous peine de rendre cette fin de saison moins intéressante que prévu.
Mais avant de penser à ces prochains duels, l’OL doit se concentrer sur son adversaire du week-end, le FC Nantes. Mal-en-point, le club de Waldemar Kita est plus que jamais menacé par une relégation. Il reste sur trois matches sans victoire face à des adversaires pourtant à sa portée. Les Canaris sont 19es, à deux points de Nîmes (18e) et quatre de Lorient 17e est premier non-relégable. "On sait que ce sera très difficile d’aller gagner à Nantes qui joue pour se sauver, a prévenu Rudi Garcia. Mais on sait aussi ce que l’on doit faire dimanche. On doit s’appuyer sur nos matches précédents en terme de production de jeu et sur notre match à Angers en terme d’efficacité. »
"Lyon est forcément archi-favori"
Attention toutefois à ne pas sous-estimer cette formation ligérienne, capable d’aller gagner à Paris récemment (0-1). Même s’il elle manque clairement de confiance, l’équipe d’Antoine Kombouaré va tout faire pour éviter la descente en Ligue 2. "Lyon est forcément archi-favori dans cette confrontation car il joue le titre et reste dans la course à la Ligue des champions. Il faut être prêt à souffrir mais aussi à être costaud mentalement, a martelé le coach nantais. On sera certainement amené à beaucoup défendre et courir après le ballon. Mais il y aura des possibilités pour prendre à revers cette équipe qui va se porter vers l’offensive."
L’Olympique lyonnais a donc l'obligation de faire le plein de points dimanche, d’autant plus que Lille a été freiné par Montpellier vendredi (1-1). L'occasion est donc belle pour les Rhodaniens de revenir à trois longueurs du LOSC avant l'affrontement de la 34e journée. Mais pour cela, le faux pas est interdit face aux Canaris.
Ce ne sont pas que "Des affiches qu’il ne faudra pas rater sous peine de rendre cette fin de saison moins intéressante que prévu", car à la rigueur, la fin de saison arrive relativement bientôt.
Thiago a dit à Globe Esporte, média brésilien évidemment "Juninho et Jean-Michel Aulas se sont occupés de l’offre de la Chine. Ils n’ont pas accepté la proposition qui est arrivée. C’est bien, cela veut dire que je suis performant, que mon travail est bien considéré.
J’espère continuer ici et si des propositions arrivent, je laisse mon avenir entre les mains du président et du directeur sportif.
Mon avenir ? Je ne peux pas vous dire où je serais demain. On ne sait pas ce qu’il peut se passer s’il y a une proposition. Je veux déjà bien finir la saison, et on verra après".
Je suis fébrile avant ce match. C’est typiquement le genre de piège qu l’on gère mal habituellement. Et pourtant ,après le 1/2 raté du Losc hier soir,on a un sacré « casse » à réaliser sur les deux prochaines journées.
Tout reposera sur Lucas pour nous propulser très haut.
Les derniers propos de B. Guimaraes laissent apparaître les raisons de sa baisse de forme :
« C'est la première fois que je le dis. J'ai joué blessé pendant quatre ou cinq mois. J'ai eu une forte inflammation. Je suis presque entré en dépression. J'ai passé des moments vraiment difficiles. »
Bruno Guimaraes, milieu de terrain de l'OL, se confie à « L'Équipe » sur sa saison délicate. Il explique avoir été blessé cinq mois au genou. Des douleurs physiques qui ont engendré un fort mal-être, qu'il exprime pour la première fois.
« C'est la première fois que je le dis. J'ai joué blessé pendant quatre ou cinq mois. J'ai eu une forte inflammation. Je suis presque entré en dépression. J'ai passé des moments vraiment difficiles. »
Ces propos, forts, d'une sincérité rare dans un milieu du football professionnel, permettent de mettre en relief la saison en demi-teinte de Bruno Guimaraes (23 ans), que l'on a pourtant connu flamboyant à son arrivée à l'OL, lors des derniers jours du mercato hivernal 2020. Si les Brésiliens ont souvent besoin d'une période d'adaptation avant d'exprimer la plénitude de leur talent en Europe, le natif de Rio de Janeiro s'est immédiatement imposé en sentinelle au-dessus de la défense, fluidifiant le jeu de son équipe, brillant par sa disponibilité permanente et sa délicieuse qualité de pied.
Une adaptation express, stoppée brutalement par l'interruption du championnat de France, qui laissait entrevoir son lot de promesses, finalement non tenues lors de l'épopée européenne du « Final 8 », en août. Même si l'OL y a brillé collectivement, s'illustrant en éliminant la Juventus Turin puis Manchester City, l'influence de Bruno Guimaraes sur le jeu de son équipe s'est avérée nettement moins prégnante. Aujourd'hui, il lève le voile sur une période difficile : « J'ai dû passer quatre ou cinq mois à m'entraîner et à prendre des médicaments, faire des infiltrations. J'ai perdu 5 centimètres de masse musculaire sur l'une de mes jambes. J'ai fait des efforts pour jouer pour l'OL, pour jouer la Ligue des champions, alors que je n'étais pas vraiment en état de le faire. »
Le club et le joueur n'ont jamais vraiment communiqué sur cette blessure. Alors que la baisse de régime du néo-international auriverde pouvait laisser perplexe, tant son influence sur le jeu s'est amoindrie sans qu'on ne parvienne à y trouver une explication évidente, le joueur se confie aujourd'hui sur la douleur physique et psychologique qu'il a longtemps endurée : « C'était un problème au genou. Je ne pouvais même pas jouer avec mon chien, ni même monter des escaliers sans que cela me fasse mal. C'était un moment difficile pour moi. Je pensais que cette douleur ne passerait jamais. Mais aujourd'hui, je me sens bien, je suis tout proche d'avoir récupéré la masse musculaire manquante sur l'une de mes jambes. »
Guimaraes reconnaît s'être renfermé sur lui-même durant cette période délicate (« c'est normal, quand une personne est triste »), il explique avoir échangé avec Juninho, son directeur sportif, l'homme qui l'a fait venir à Lyon : « On en a parlé. Je lui ai dit que j'étais triste. Que j'étais préoccupé pour mon genou. C'était 5 mois d'inflammation et la douleur ne passait jamais. C'était le moment le plus compliqué de ma carrière. J'ai gardé ça avec moi, c'est la première fois que je raconte ça. C'était dur. Mais le plus important, c'est qu'aujourd'hui je me sens en forme. Et j'ai envie, ce qui est le plus important. J'avais perdu ça quand j'avais mon problème au genou. »
Une pensée pour tous ceux qui ont fustigé Garcia de ne pas le faire jouer, voir d’etre responsable de la perte de son niveau.
Quand la méconnaissance facilite les jugements péremptoires.
Bon courage à Bruno pour retrouver son niveau. Un super joueur et il a l air également d être un super gars
🤣
Il fait gris ce matin,la faute à garcia?
T'as raison stylo, il faut militer pour une prolongation de 2 ans plus 1 en option.
Nous avons eu tellement plaisir à voir jouer l'équipe cette saison, chaque match était un délice, je veux absolument revoir ça encore de nombreuses années !
Comme toujours, il faut juste un peu de mesure ... relever que Garcia est critiqué pour un point spécifique (ici la non-titularisation de Bruno) probablement à tort, n'enlève rien au fait que l'on n'a pas forcément envie de le voir prolonger ... Dans la vie, ce n'est pas tout noir ou tout blanc 😉
Faut pas dédouaner Garcia, c est lui qui l a fait jouer avant qu il se blesse... il est fautif!
C est comme ca!