Interrogé par le journal l’Équipe, Jean-Michel Aulas est revenu sur la politique salariale au sein de l’Olympique lyonnais. Pour le président Lyonnais, l’adaptabilité est primordiale.
Le football a connu bien des évolutions depuis que Jean-Michel Aulas est président de l’Olympique lyonnais (depuis 1987). Au vu de la récente inflation sur le marché des transferts, les clubs doivent vite s’adapter à un nouvel environnement financier. Interrogé par le journal l’Équipe, Jean-Michel Aulas a expliqué qu’aujourd’hui, il était beaucoup plus difficile de faire signer des jeunes joueurs. Notamment à cause de la jurisprudence Kylian M’bappé : « le récent cas M’bappé modifie encore les équilibres. Il a un peu moins de vingt ans et des rémunérations invraisemblables, estime-t-il. Donc les discussions avec les jeunes joueurs deviennent de plus en plus en difficiles. » Pour convaincre les jeunes joueurs, au cœur de la nouvelle stratégie du club, le président de l’OL explique que les dirigeants doivent s’adapter. Notamment en incluant des primes dans les contrats : « On s’inscrit dans une politique de plus long terme avec des primes qui peuvent se transformer en salaires. Même si on démarre en dessous de certains clubs, les qualifications en Coupe d’Europe déterminent automatiquement leurs salaires pour le futur ».
La fin des salaires progressifs
En plus du cas M’bappé, le président Aulas explique que les différentes équipes doivent également se méfier d’une transparence accrue au niveau des salaires. Ce qui complique les négociations : « Juninho a fait sa carrière sans que personne ne connaisse son salaire. C’est impossible aujourd’hui et ça change nos discussions. Une fois ce secret éventé, il faut une cohérence pour attirer un joueur ou même signer un jeune qui sort de l’académie. » Une nouvelle donne qui sonne le glas des salaires progressifs (salaires qui évoluait au cours du contrat) : « Avant on pratiquait des salaires progressifs. C’est fini. Si l’équipe est européenne, ce qui est le cas depuis 21 ans, ça peut être 100 000 d’entrée et 200 000 le coup d’après ». Aujourd’hui, l’Olympique lyonnais possède la quatrième masse salariale de Ligue 1 (1,5 million de salaires moyens bruts pour la saison 2017-2018). Un total légèrement inférieur à celui de l’année dernière (1,7 million) qui s’explique notamment par la vente de plusieurs cadres de l’effectif lors du mercato estival (Lacazette, Tolisso, Valbuena...)
Ca pourra tenir combien de temps ?
les meilleurs joueurs veulent des gros salaires c'est la société qui est comme ça
la déclaration des salaires par les différents journaux ne va pas arranger les choses les négociations seront de plus en plus compliquées
Question.
L'entraîneur est logiquement le N 1
À Lyon le N 1 disponible d'un salaire de 100 000 Euros soit bien plus bas que le salaire moyen.
Peut-on manager et être écouté dans cet environnement ?
Va dire ça au réal bayern barca et même au psg!!
Si vous savez lire, je pose une question, même au delà du simple football, sur le management.
Est-ce qu'un N+1 peut/doit manager de façon correcte si son salarié est davantage payer que lui?
C'est une question. Ici je ne parle pas de Pierre, Paul ou Jacques, des cas similaires ou je ne sais quoi.
Maintenant pour en revenir au PSG, on voit bien que ce problème est bien réel. Pour en avoir discuté avec des parisiens, vous avez vu l'influence de Ibra et cette année des Brésiliens? Ils en sont même à valider la beuverie pour les 26 ans de Neymar. L'entraineur a même osé parler d'une bonne idée afin de souder un groupe! Heureusement que le ridicule ne tue pas.
Après dans le management, ce qui peut être accepter par son N+1, c'est si ce dernier l'impressionne, non pas par son salaire mais ses compétences et son talent.
Cela a été le cas par exemple avec Zidane.
Euh, la seule équipe en ligue 1 où l'entraîneur gagne plus que ses joueurs c'est Nantes. Et peut-être Guingamp mais c'est pas sur. Emery, Jardim et Garcia sont très loin des meilleurs salaires de leurs joueurs donc ne raconte pas n'importe quoi.
??? si vous savez lire je n'ai que posé une question et je n'ai jamais évoqué d'autres cas ou prétendu que cela n'était que la seule spécificité de Lyon...
Maintenant pour un manager, quel que soit le secteur, l'idéal restera toujours de gagner davantage que son N-1 ou alors d'avoir des compétences ou une stature qui impose le respect. On voit bien au PSG que cette règle ne s'applique pas, même si Emery a gagné 3 Europa coupe. Emery n'est pas respecté par une partie de son équipe et c'est un problème.
Sinon pour la petite histoire, en arrivant au Réal, Mourinho a exigé un salaire plus élevé que celui de Ronaldo et a expliqué à Perez que si ce n'était pas le cas, ce joueur n'allait pas l'écouter. Je ne sais pas si le président du réal a respecté cela.
Ce que je relève surtout dans cet article, c'est la gourmandise de certains jeunes joueurs dits "prometteurs" et qui, confortés par l'exemple de Mbappe cité par JMA, veulent immédiatement un salaire de star.
On ne peut s'empêcher de penser à un certain Geubbels dont les parents sont persuadés détenir en leur gosse la perle rare, ou plutôt la poule aux œufs d'or, alors que leur chérubin n'a encore rien prouvé à l'échelon supérieur, d'où des négociations qui n'en finissent pas. Il y a là une dérive dangereuse pour l'économie du club formateur.
Comme tu le dis dans le dossier Geubbels se sont les parents qui veulent se gaver et pas l'agent!!
L'agent leur conseil de signer a Lyon et évoluer tranquillement pour terminer dans un top club style réal bayern barca ou même Man U mais eux non ils veulent tout tout de suite... Malheureusement ça ne marche pas comme ça dans le football. Jordy Gaspard en est la preuve et dans cette affaire l'OL est doublement gagnant car nous avons recruté deux très bon arrières gauche avec un jeune très prometteur.
Ce que je ne comprends pas dans ce dossier c'est que les parents savent très bien que dès que Geubbels aura fait sa première grosse saison avec nous il sera prolongé et augmenté comme ça va être le cas pour Houssem en fin de saison...