OL : Aulas perd une bataille contre la LFP

Jean-Michel Aulas a été débouté par le CNOSF après sa contestation de la réduction des suspensions de Zlatan Ibrahimovic et Dimitri Payet.

Le président de l'Olympique lyonnais s'est insurgé de la réduction des suspensions de Zlatan Ibrahimovic et Dimitri Payet, coupables d'insultes envers les arbitres (lire notre article). En colère contre la Ligue de football professionnel, Jean-Michel Aulas a saisi le CNOSF. Le président lyonnais a été débouté ce mardi par le président de la conférence des conciliateurs du CNOSF, selon L'Equipe : "L’article R. 141-15 du code du sport dispose que le demandeur doit avoir un intérêt direct et personnel à agir pour saisir le CNOSF aux fins de conciliation, ce qui suppose que la décision qu’il entend contester lui fasse grief, directement et personnellement. En effet, il n’a pas été dans les intentions du législateur de permettre aux licenciés, comme aux groupements sportifs, de contester toutes les décisions fédérales, y compris celles qui ne pourraient avoir pour eux des conséquences indirectes, ou simplement éventuelles."

2 commentaires
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    Pamo01Michel - mar 19 Mai 15 à 15 h 45

    Le CNOSF n'aurait jamais dû se mêler des suspensions…...

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    mwayovie - mar 19 Mai 15 à 18 h 14

    Le titre de l'article est d'une pertinence inouïe : 《Aulas perd une bataille. 》Ceci voulant dire, et on le sait, qu'avec la LFP, qui dans le fond n'a pas raison dans l'affaire incriminée, la guerre est ouverte et que le Président de l'OL, homme à ne pas se laisser compter, rebondira, avec précédent à la main, au prochain déni des règles par la Ligue qui a désormais un couteau sous la gorge.
    Thiriez a eu peur de la décision qui du point de vue de l'éthique et même du droit tout court s'imposait, puisque sa conséquence immédiate aurait été la perte du match contre Nantes du fait de la participation incriminée de Zlatan Ibrahimovic. On voit bien les incidences derrière pour les investissements des Qataris que la Ligue cajole sous l'impulsion des personnages puissants comme Sarkozy, lequel ne se voile même pas la face.

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