Lors du forum Jobs & Cités Stadium, Jean-Michel Aulas est revenu sur les dossiers chauds du moment. Au menu du jour : l'avenir de Clément Grenier, les tensions à Marseille, son regard sur Vincent Labrune et le devenir du stade de Gerland.
Un mot après votre déclaration d’hier concernant Clément Grenier, qui a étonné par son timing ?
Jean-Michel Aulas : Vous le savez, je suis quelqu’un qui répond aux questions. On est dans un forum à HEC, qui est une grande école avec beaucoup d’étudiants, dont beaucoup sont supporters lyonnais. On n’était pas dans une réunion avec la presse, on m’a demandé si on avait les moyens de garder nos meilleurs joueurs, j’ai dit oui. Tout en espérant qu’on se qualifierait pour la Ligue des champions, parce que c’est l’objectif prioritaire. On m’a ensuite demandé s’il y avait des joueurs qui avaient demandé éventuellement à partir et j’ai répondu très franchement qu’effectivement, Clément Grenier avait demandé un bon de sortie. Je l’ai dit dans un contexte qui n’était pas celui d’une conférence de presse, donc j’adapte ma réponse à la question (sourire). Donc, Clément Grenier aura, parce qu’il l’a demandé, un bon de sortie. On l’aime bien. Clément fait partie du groupe, il travaille d’arrache-pied, il a un état d’esprit irréprochable. On est donc heureux qu’il fasse partie de ce groupe qui va tout faire pour gagner ces quatre derniers matchs. Si pour services rendus et un contexte personnel, il souhaite faire l’objet d’un bon de sortie, on lui donnera avec une totale transparence. Il n’y avait ni volonté de porter préjudice à l’équipe, ni à Bruno (Genesio), ni à Clément.
On peut imaginer que cette demande ne vous déplaît pas, dans le sens où c’est l’un des plus gros salaires de l’effectif et qu’il joue peu ?
Vous savez, soit on a l’ambition d’avoir un groupe très étoffé, c’est ce qu’on a fait cet été avec moins de succès, avec un recrutement trop important par rapport au renouvellement des joueurs issus de l’Académie. On ne renouvellera pas les mêmes erreurs ou la même manière de faire, on tiendra compte de ce qu’il s’est passé. L’objectif, c’est d’avoir la meilleure équipe possible. On ne peut pas faire jouer tous les joueurs, car la saison est longue, mais on a la chance d’avoir au milieu des solutions offensives d’une grande densité et qualité. Clément a évidemment sa place dans cette équipe si elle se qualifie en Coupe d’Europe. Maintenant, s’il a des raisons qui font qu’il souhaite voir un autre environnement –ce qu’il souhaitait déjà une ou deux fois dans le passé- on ne s’y opposera pas. Ceci étant, on espère toujours que les joueurs qui sont issus de l’Académie puissent poursuivre l’aventure le plus longtemps possible.
"La politique du conseil d’administration de l’OL, c’est de garder ses meilleurs joueurs"
Vous avez d’autres demandes de départs ? Vous discutez plutôt de prolongations avec certains joueurs ?
On est au stade des prolongations, j’étais hier (mardi) à Amsterdam, avec les plus grands dirigeants européens. On s’est parlé, il y a un certain nombre de club qui ont de l’intérêt pour certains de nos joueurs. Notre ambition est d’abord de nous qualifier et de garder la majorité de nos joueurs. On a fait un stade qui est là pour jouer la Coupe d’Europe, mais aussi pour faire en sorte que ça soit les joueurs issus de l’Académie qui portent cette équipe vers de nouveaux succès. On est reparti sur un cercle vertueux, on a passé des années difficiles. L’ambition est là, on a réussi notre pari de construire ce stade, donc maintenant il s’agit d’avoir la meilleure équipe possible à l’intérieur. On voit que le public fonce complètement, que tout ce qui avait été dit précédemment ne tient pas debout. L’accessibilité est magnifique, la résonance et l’ambiance sont formidables, même s’il y a parfois un peu de papiers au milieu. En tout cas ça a donné aux joueurs une envie encore plus grande de faire un parcours étonnant. Donc on est dans une phase d’ambition qui doit nous emmener à court terme à concurrencer le Paris Saint-Germain, à résister aux assauts des autres clubs français. On est candidat au retour au premier plan en France, pour commencer.
Est-ce qu’il y a une logique économique qui vous permet de dire aujourd’hui que Nabil Fekir et Alexandre Lacazette soient intransférables ?
Je pense qu’il y a quelques années, j’aurais dit qu’ils sont intransférables comme je l’avais fait avec Diarra et Essien, même si on sait ce qu’il est advenu. Cela ne sert pas à grand-chose de dire que des joueurs soient intransférables. Mais la politique du conseil d’administration de l’OL, c’est de garder ses meilleurs joueurs, et j’ai répondu clairement aux deux présidents qui m’ont abordé hier que les joueurs concernés n’étaient pas transférables.
"On est candidat pour que les féminines jouent à Gerland"
Au sujet du stade du devenir du stade de Gerland, avez-vous demandé des garanties pour la préservation du business model du Parc OL ?
Non, il faut bien dissocier les choses. Quand j’ai été informé des déclarations du maire de Lyon, dimanche après-midi, j’étais moi-même dans une négociation pour mon groupe (la Cegid). J’ai été très surpris car le 28 février dernier, dans tous les journaux locaux, le maire de Lyon avait dit que l’arrivée du LOU à Gerland était pour dans quatre ans, pour ne pas gêner le développement du Parc OL. Donc c'est une grande surprise d’autant que la veille, nous avions passé, avec Gérard Collomb, deux heures ensemble de manière très conviviale pour le match contre Nice (1-1). En deux mois, le maire de Lyon a changé publiquement d’avis, sans m'avoir prévenu. Après, je ne peux pas empêcher la Ville de Lyon de faire un certain nombre de choix. Ceci étant, c’est un équipement municipal, ce que je peux faire, c’est par exemple demander de faire part d’une grande transparence. En somme, quel est le projet du LOU ? Est-ce que c’est une transformation du stade de Gerland pour en faire un parc comme ici, est-ce que c’est simplement de faire jouer le rugby dans cette enceinte ? Si c’est la deuxième possibilité, je pense que la Métropole pratiquera les mêmes tarifs qu’étaient ceux dont nous nous sommes acquitté pendant des années (1 100 000€/an). Je suis ravi et heureux que le LOU remonte en Top 14, et s’il joue à Gerland dans cette infrastructure, je n’ai rien à dire.
On est d’ailleurs candidats aussi pour que les filles puissent y jouer, donc il y a des pratiques d’appel d’offres qui permettront à l’Olympique lyonnais d’être consulté. Une fois qu’on a dit ça, si on rentre dans des négociations partenariales différentes, on souhaite là aussi être informés. D’une part parce qu’on a beaucoup de terrains autour de Gerland, que l’on est en train de discuter. On a eu à l’époque aussi le souhait de faire un certain nombre de choses à Gerland, mais on n’a jamais eu les autorisations. Ma question et ma surprise débouchent sur des conditions de transparence qui soient telles qu’on n’ait rien à regretter. D’autant plus qu’ici, on est assis sur un investissement reposant sur un business plan de plus de 450 millions d’euros qui n'a pas prévu de supporter une concurrence. Concernant Olivier Ginon, il a démissionné il y a 15 jours de son poste d’administrateur de l’OL, et on sait qu’il a participé au projet tel qu’il a été monté. On aura un certain nombre de questions à se poser tous les deux.
"Labrune, ce n’est pas un mauvais bougre"
S’il y a un club qui va avoir du mal à garder ses meilleurs éléments, c’est Marseille. Quel regard portez-vous sur l’actualité totalement folle de ce club aujourd’hui ?
Je suis triste, et sincèrement, parce qu’indépendamment de la concurrence entre grands clubs français, il y a aussi la solidarité professionnelle. À un moment donné, pour faire de l’OL un grand club européen, ce qui est notre objectif, il faut que le championnat français soit à la hauteur des grands championnats européens. Pour cela, il faut que les grands clubs historiques soient dans leur meilleure forme. Ce qui arrive à l’OM est peut-être vécu par certains comme une évolution irrémédiable, compte tenu de certaines décisions qui ont été prises précédemment. Mais nous on est très malheureux pour l’OM et ses supporters. Ils représentent une dynamique et une force incroyable pour le football français. De la même manière que les supporters lyonnais font partie des meilleurs groupes français et européens. Il y a aussi à Marseille un savoir-faire, et l’Histoire du club en coupe d’Europe, qui donne une dynamique inégalée à l’image du football français. Quand il se passe des choses comme à Marseille, il faut trouver des solutions, et espérer que le choc psychologique d’hier, qui, bien que tardif, donne à Marseille l’idée de gagner ce soir. On va leur souhaiter, parce qu’ils sont un peu en dehors de la compétition par rapport à nous, qu’ils se ressaisissent. Le parcours de Marseille cette année est un parcours assez chaotique, et il est grand temps que les choses se terminent.
Pour rebondir sur le sujet marseillais, pensez-vous que c’est la limite d’un mode de gouvernance d’avoir un président salarié pas forcément avec les pleins pouvoir ?
Je suis partisan d’un mode de gouvernance dans lequel l’actionnaire et le responsable soient aussi managers. Quand il y a une répartition des tâches différentes, avec d’un côté des actionnaires qui participent au conseil d’administration, et puis un manager président-salarié, il peut y avoir un certain nombre d’espaces qui font que la réactivité est moins grande. La complicité peut être moins importante. Avec Jérôme Seydoux par exemple, il n’y a pas l’ombre d’une feuille de cigarette entre lui et moi au niveau du capital. Comme je suis aussi le manager du groupe, il n’y pas non plus l’ombre d’un désaccord au niveau du management. On est au niveau d’une gouvernance où l’actionnaire pilote au jour le jour le management du groupe, donc je crois plus à ce modèle, qu’un modèle où il y a répartition des tâches.
Vous avez pourtant souvent stigmatisé Vincent Labrune en évoquant son incompétence...
N’allons pas jusque-là, disons que j’avais l’impression qu’il faisait passer la communication avant le fond. Mais ce n’est qu’une impression, il ne faut pas tirer sur les ambulances. Il est dans la difficulté, il souffre, je l’ai vu encore dernièrement. Les situations de crise à Marseille sont très complexes. Avec la dimension marseillaise qui est très particulière, là je pense à lui parce que ce n’est pas un mauvais bougre, et parce que ce n’est pas non plus quelqu’un qui a l’expérience du management d’un club de foot. Un type de management qui est très particulier.
Aulas a toujours une qualité oratoire dans ses réponses qui m’impressionne.
Y a du bon et du moins bon chez Aulas, mais quelle chance d'avoir un président comme ça ...
Merci O&L pour cette article.
Un article récent relatant la réaction d'Aulas quand a sa stupéfaction suite a l'annonce surprise d'une possible et proche exploitation de Gerland par le LOU ma fait réagir négativement, plutôt à tord après coup.
Avoir une interview complète aide à mieux comprendre le fond de pensée d'une personne.
Je rejoint MINOLT, belle qualitée oratoire de notre président et, si son discour est sincère (j'ose croire que oui), c'est une belle preuve de son humanisme et de son intégrité malgré des interventions médiatique pas toujours reluisante.
http://www.foot01.com/equipe/ol/ol-grenier-repond-aux-propos-d-aulas-sur-son-avenir-a-lyon,208826
"On est au niveau d’une gouvernance où l’actionnaire pilote au jour le jour le management du groupe, donc je crois plus à ce modèle, qu’un modèle où il y a répartition des tâches."
Et le directeur sportif il fait quoi dans cette histoire, il choisit la couleur des poubelles ? Et je ne parle pas de l'entraîneur. Décidément on aura bien du mal à franchir ce pallier si Aulas veut tout régenter.
Pour les déclarations fracassantes concernant les contrats ou le départ des joueurs ça a fait beaucoup de mal l'an dernier au groupe, à l'équipe, à ses résultats pendant 6 mois et donc beaucoup de mal au club. Je suis vraiment peiné de constater qu'Aulas n'apprend pas de ses erreurs et continue son jeu d'autodestruction. Le mercato le rend dingue, il n'arrive plus à se contrôler.
Petite pensée pour ceux qui ont cru aux deux joueurs prestigieux qui devaient arriver.
Aulas est hyperactif. Compliqué pour lui de déléguer. Dans un certain sens je le comprends j'ai parfois le même comportement avec mes camarades
Aulas justifie le fonctionnement de la direction bicéphale de l'OL en évoquant une plus grande réactivité face aux aléas qui surviennent à tout moment. Personne ne peut lui donner tort à ce sujet. Mais alors qu'attend-il pour mettre en place les bonnes personnes aux bons endroits ?
Aulas hyperactif? Attention, l'hyperactivité n'est pas un don supérieur, ce serait plutôt un gros trouble du comportement destructeur d'intelligence qu'il convient de soigner. Même s'il travaille quasiment entre seize et dix-sept heures par jour, il n'en est pas là. Je ne dirais pas qu' Aulas, du fait de son hyperactivité, a du mal à déléguer. C'est du côté de son conseiller qu'il faut lorgner.
On voit bien qu'il ne souhaite pas le faire. Il s'entoure de personnes de moins en moins compétentes, ce qui justifie de ne pas pouvoir déléguer.
Je ne sais pas si vous réalisez mais il est possible que l'on puisse avoir dans les années qui viennent un directeur sportif qui serait Juni, un coach comme Cris (il fait des merveilles avec les U17), un adjoint chargé spécialement des défenseurs, Cacapa (dont on voit les bienfaits sur la défense) et un entraîneur de gardien qui s’appellerait Coupet. C'est une immense opportunité pour nous. Mais il ne faut pas croire que Juni va venir jouer les pantins à l'OL. S'il ne peut pas faire ce qu'il veut, mettre en place ses idées, disposer des moyens dont il a besoin, la belle équipe va aller voir ailleurs.
Hyperactif ou pas on perd du temps à gaspiller l'argent du club en erreurs de recrutements depuis bien trop longtemps.
4 recrues darder est juste sublime, mapou est dans l'équipe type de ligue depuis plusieurs journées, valbuena est performant quand il rentre et sens bien qu'il va briller a toulouse en titulaire et beauvue s'est cassé, on en parle plus....l'erreur n'est pas dans le recrutement cette année, aulas a sa part de responsabilité dans le mauvais départ pour ses decla envers lacazette ( enfin si aujourd hui il est fort mentalement, il le doit à ca aussi) au même titre que la blessure de Nabil. L'erreur vient de l'entetement de fournier a garder un systeme sans les joueurs qui vont avec...
Oui bien sûr c'est tout de la faute de Fournier, tu as raison.
fournier n'y est pas pour grand chose, les recrus ont mis pour la plupart bcp de temps a s'adapter. Il y en avait trop c'est tout. Après Fournier a sa part de responsabilité quand même.
non la faute a l'entetement c'est tout...on ne devient pas un mauvais coach en 3 mois....il est breton je dirai...mais ce n'est pas les recrues...
Quand on voit ce que les joueurs faisaient en novembre et décembre et ce qu'ils font maintenant et qu'on en tire la conclusion que le problème venait du dispositif tactique c'est être complètement à côté de la plaque. Je ne sais même pas pourquoi il y a débat là-dessus tellement ça crève les yeux. Il faudrait te repasser un match de cette période, j'ai des liens si tu veux.
Clairement, les joueurs n'avaient pas la même envie et la même motivation sur le terrain, à l'exception de Valbuena, Ferri, Lopes, Morel et Jallet qui ont toujours fait le job quand ils étaient sur le pré.
Cependant, il ne faut pas non plus négliger la responsabilité de Fournier qui a maintenu un système de jeu et certains joueurs (qui bénéficiaient de passe-droits, très clairement) jusqu'au bout.
Son seul "coup" a été le passage en 4-3-3 avec Rafaël ailier droit contre le Zénith, mais cela n'a pas suffit.
Quand on voit les titularisations du pauvre Steed en 10, tellement contre-productives, alors qu'il est si utile en ratisseur en fin de match, de Beauvue qui ne mettait pas un pied devant l'autre, de Tolisso et d'Alex qui jouaient aux fantômes...
Alors oui, Fournier n'est pas l'unique responsable, mais il n'est pas seulement le bouc émissaire.
C'est difficile de faire la part des choses. Si on résume ce qu'on sait de cette crise à l'OL, on peut dire que les joueurs ne supportaient plus Fournier. Et quand je dis les joueurs c'est le noyau dur des starlettes lyonnaises, Lacazette, Tolisso, Umtiti et sûrement quelques "suiveurs". Les autres que tu cite ne semblaient pas avoir le même ressentiment envers le coach. C'est facile de voir qui avait envie de jouer et qui le faisait avec une certaine mauvaise volonté.
J'ai juste un doute sur un joueur, Darder, si c'était involontaire il s'agirait d'une sacrée coïncidence. Mais c'est possible qu'il soit très sensible à l'ambiance générale.
Après c'est difficile de savoir à qui la faute incombe. C'est le jeu de celui qui a commencé le premier, celui où personne ne gagne. Comme dans la plupart des cas où le dialogue est rompu c'est sûrement de la faute des deux partis en présence.
Moi je ne tranche pas là-dessus, la seule chose qui est certaine, c'est que l'entraineur allait dans l'intérêt du club et que les joueurs allaient à son encontre. Ils n'ont eu aucun remord à traîner leur mal-être sur le terrain et laisser l'équipe s'enfoncer au classement. Leur petit plan était de larguer l'entraîneur et ils n'ont pas pris en compte le mal que ça pouvait faire au club. Ils sont capricieux et irresponsables. Le club d'abord c'est valable pour les supporters, pour le président, mais pas pour les joueurs. Et pourtant ils sont tellement payés qu'on pourrait imaginer une reconnaissance de leur part, mais concrètement c'est pas comme ceci que les choses fonctionnent dans leurs têtes.
Alors Fournier n'était peut-être pas très malin ni même très pro dans son approche managériale, mais c'est le risque quand on prend un débutant pour le propulser en un an en LDC. Personne n'a assumé ce risque, Fournier a sauté et maintenant on l'accuse de tous les maux. C'est d'une bêtise crasse.
A moins d'être en contact étroit avec une éminence grise à l'intérieur du club, bien malin celui qui peut dire à quel niveau était le problème et qui était responsable de cette piteuse première moitié de saison.
Nous ne pouvons avoir que des ressentis, ne jugeons que sur des déclarations des uns ou des autres, ne nous basons que sur des impressions.
Je crois que les responsables sont multiples, que c'est un enchaînement de faits sans pouvoir affirmer que le problème est venu de là ou d'ici.
L'essentiel pour moi est que tout ceci soit, apparemment du moins, réglé, même si je regrette tout ce temps gâché.
Nous avons eu la chance que, mis à part le PSG, aucun club ne soit sorti du lot ce qui nous permet d'être, à quatre journée de la fin, au contact de cette fameuse deuxième place.