Jean-Michel Aulas est revenu sur les élections avortées à la Ligue de Football Professionnelle et a fait part de son envie de trouver prestement une solution en vue de sa réélection.
Hier soir, en marge de l'inauguration du Groupama OL Training Center, Jean-Michel Aulas s'est exprimé sur les différends qui opposent certains dirigeants des clubs de Ligue 1 et qui ont fait capoter les élections à la LFP la semaine passée. Certains de ses homologues veulent sa tête et le président de l'OL pourrait bien se faire éjecter de sa place au sein du Conseil d'Administration de l'instance du football professionnel français. Mais une chose est sûre, il bataillera férocement pour conserver sa place et peut compter sur le soutien des puissants. "Aujourd’hui, Première Ligue, le syndicat majoritaire des clubs de Ligue 1 qui représente 90% du chiffre d’affaires du football français, est représenté par les gens qui me soutiennent et avec lesquels je travail, explique Aulas. […] Ça fait 25 ans que je suis à la LFP, près de 20 ans que je participe au Board de l’ECA, qui représente 225 clubs européens et qui s’appelait auparavant le G14 et regroupait les 20 meilleurs clubs du continent. On acquiert, au gré de ses compétences, une expérience qui peut être intéressante pour les autres clubs, estime-t-il. Puis, une fois que vous avez discuté avec les présidents de clubs de Ligue 1 ou Ligue 2, vous vous apercevez qu’il n’y a pas de gros problèmes. Il y a simplement l’envie de participer et de bénéficier de l’expérience de ceux qui ont fait le football et qui le feront encore demain."
Malgré le "putsch" tenté par quelques présidents de L1 jeudi dernier afin de prendre les commandes du CA de la LFP et de le destituer de son poste, Aulas se montre optimiste sur ses chances d'être réélu et fera tout pour convaincre les autres de la nécessité de le voir rester au sein de l'organe dirigeant du football hexagonal. "Il ne faut pas trop anticiper sur la future élection mais les choses peuvent évoluer à un moment donné et j’y travaille, affirme-il. Je vais expliquer pourquoi il est intéressant que je reste à la Ligue avec mes amis qui financent 85% du football français." Mais la situation n'est pas facile à gérer et Aulas sait que ses chances de quitter la LFP sont élevées, surtout que le 11 novembre, date des prochaines élections, l'élection se fera sans quorum minimum à respecter. Et en cas de non-élection, il promet de laisser sa place sans broncher. "Ça me peine parce que les médias font leur travail et expriment les choses de manière un peu abrupte, concède JMA. Mais ils donnent également la possibilité de s’exprimer, de démontrer et d’apporter des réponses. Si ça ne convient pas à ceux qui votent, je me retirerais sur la pointe des pieds pour faire d’autres choses intéressantes et Dieu sait si j’ai envie de faire encore plein de choses dans le football et dans d’autres domaines."
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Merci au webmaster
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