Un début de match sous haute tension, un président au milieu des ultras du Virage Sud. Jean-Michel Aulas se confie sur cette soirée pas comme les autres mais au final, la victoire est au bout (2-1).
Jean-Michel Aulas se souviendra longtemps de ce quart de finale aller de la Ligue Europa face au Besiktas, où tout n’a pas été comme il l’aurait souhaité. Le président de l’OL a passé la première mi-temps dans le Virage Sud aux côtés des supporters lyonnais qui venaient juste d’envahir le terrain pour se mettre à l’abri. JMA raconte les incidents. « Ce qui a été extrêmement grave ce sont les jets d'engins pyrotechniques qui ont brûlé nos supporters (...) engendrant ce mouvement de panique, indique-t-il. Les supporters se sont réfugiés sur le terrain plus par peur parce qu'il y avait énormément de blessés, de gens touchés par ces projectiles. Avant de préciser : « C’était à moi de prendre la responsabilité. Tout le monde a eu une attitude extrêmement positive, tout le monde est revenu dans la tribune ». Puis, il a également salué la performance mentale et physique des Lyonnais. « Cela a servi à nos joueurs qui ont fait un match tout à fait courageux, en particulier à la deuxième mi-temps. Et ils ont pu revenir (...) et donc permettre, je l'espère, une qualification possible pour une demi-finale de Coupe d'Europe ».
Retour sur l’affluence turque au Parc OL
Le président de l'OL est revenu sur la gestion de la billetterie qui a permis à 15 000 Turcs de venir au stade, pour un « contexte anxiogène ». Selon lui, la faute revient à la multiplication des reventes illégales de places. « Ces anomalies ne sont pas dues à l'Olympique lyonnais. Puisqu'on a vu arriver des supporters qui n'étaient pas prévus, qui n'avaient pas de billet. Ils ont pu rentrer avec la complicité d'autres qui ont eu un certain nombre de billets obtenus en France, explique-t-il. Pourtant, ces billets étaient interdits à l'étranger (...). On a vu des bagarres à l'origine des supporters allemand quand ils sont arrivés. Ils se sont réfugiés quand la police a essayé de les empêcher de rentrer dans la boutique. Ils ont tout cassé. » Quoique qu’il en dise, vendre des places en priorité aux abonnés de l’OL aurait pu permettre de contourner cette situation extrêmement délicate (lire ici).
Quelles solutions pour le match retour ?
Jean-Michel Aulas a, certes, pris ses responsabilités mais son club n'est pas mis hors de cause et cela compromet déjà le match retour à Istanbul. « Déjà nos supporters sont interdits de déplacement, ce qui est complètement illogique et inéquitable. C'est un comble d'être interdit de se déplacer en Turquie parce qu'il y a des risques qui ont été générés ici par les fauteurs de troubles, lâche le dirigeant lyonnais. Mais j'ai une totale confiance en l'UEFA, je pense qu'il y aura des décisions prises ». JMA souhaite alors que l'instance de football européenne s'interroge et ne prenne aucun risque au quart retour pour ses joueurs. « Non je ne veux rien. J'ai pris mes responsabilités et j'espère que l'UEFA prendra les siennes », conclut-il. Peut-être un match à huis clos ou un match sur terrain neutre.
Bravo Jean Mimi ,,, Nous sommes fiers d'avoir un Président qui n'est pas un dégonfle...
Pour la blague..
Aulas l'homme qui préside avec Panach' sans prendre de Kook...
j'ai fais du placement pub...je vous laisserai mon adresse en MP pour des packs et des pneus....
Je prends mes responsabilités mais c'est quand même la faute des turcs. Comment dire tout et son contraire en quelques minutes.
PS: Je dédouane pas le comportement scandaleux de certains supporters de Besiktas, je relève juste l'ironie.
Prendre ses responsabilités ne veut absolument pas dire qu'il est responsable, n'importe quoi.
Lui, il a vraiment des grosses couilles !
Combien seraient restés planqués en présidentielles ?
Bravo pour son intervention en Sud et espérons que ces bonnes relations avec toutes les instances et grands clubs peuvent lui renvoyer l'appareil en limitant les sanctions pour son (notre) club qui à mon avis vont etre lourdes malheureusement !
biletterie, fouilles ridicules, stadiers presques invisibles ... envahissement terrain, bombes, fumigene, ..
Il aurait pu y avoir des incidents très graves !