Pour le derby, « Tant qu’il y aura des Gones —Le Mag’ » a suivi l’équipe de BeIN Sports pendant la préparation de la rencontre. Un match d’autant plus particulier cette saison, en raison de son horaire inhabituel.
Il est d’usage que le derby entre l’Olympique lyonnais et l’AS Saint-Étienne se joue le dimanche, à 21 h. Un match dont bénéficie souvent Canal + détenteur des droits du match de Ligue 1, le dimanche soir. Pourtant cette saison, la donne a quelque peu été bouleversée. Hasard du calendrier, le derby de dimanche dernier s’est déroulé la même journée qu’un autre « classique » du championnat, PSG — OM. Devant le PSG et ses stars, difficile de lutter. Les diffuseurs ont donc préféré favoriser Neymar et consorts au détriment du derby. Une programmation dont a finalement bénéficié BeIN Sports, qui a pu diffuser le derby à un horaire peu habituel : le dimanche, à 17 h.
Un horaire particulier
D'ordinaire, le derby fait partie des tops matchs de Ligue 1. Cette saison ça n’a pas été le cas, comme nous l’explique Florent Houzot, directeur de la rédaction à BeIN : « Souvent Canal + choisissait le derby en début de saison comme étant un “top match”. Cela n’a pas été le cas cette année. Du fait, Lyon–Saint-Étienne se retrouvait dans le calendrier. À mon avis, dans le système du hasard de début de saison, il est tombé la même journée que Paris Saint-Germain - Olympique de Marseille. » Un hasard qui a amené le match à être programmé le dimanche à 17 h, au grand dam de Bruno Genesio.
Le car régie, l’élément central de la diffusion du match.
L’horaire défini, il faut maintenant s’atteler à la réalisation du match. Ici, le car régie prend alors toute son importance. C’est dans le car que toutes les images sont scrutées, analysées. À l’intérieur, les techniciens s’appuient sur un dispositif qui permet de produire 7 matchs de Ligue 1 chaque journée. Le réalisateur doit alors gérer une dizaine de caméras tout en respectant les consignes strictes de la LFP : « C’est un dispositif qui est imposé de base par la LFP. En l’occurrence, le plan large qui est le plan principal que vous voyiez 80 % du temps à l’antenne ». explique le réalisateur du match, Serge Bergli. Moins de deux heures avant le début du match, toute l’équipe BeIN s’active en coulisse, aussi bien en régie que sur la pelouse.
L’effervescence de l’avant-match
À l’arrivée des joueurs, tous sont déjà sur le qui-vive. Les journalistes, mais aussi des consultants comme Sonny Anderson, habitué de la maison lyonnaise et en charge de l’avant-match au côté de Daniel Bravo et de Christophe Josse. Habituellement d’une durée d’une heure, l’avant-match est ici ramené à quinze minutes. Une présentation plus brève, le temps pour le match précédent de se terminer avant d’enchaîner sur le derby. Alors que les joueurs effectuent le repérage de la pelouse, la journaliste de terrain Margot Dumont, s’attelle à trouver les dernières informations concernant le match : « J’attends de voir le staff stéphanois pour avoir quelques informations, j’aimerais bien avoir Bruno Genesio également. On est en attente entre les deux bancs, vers le vestiaire. Il faut être un peu partout et à l’écoute ». Bientôt, toute l’équipe est en place et le match peut enfin débuter.
La pression des grands matchs
Installés en tribune de presse, Christophe Josse et Daniel Bravo s’apprêtent à commenter le match. Pour Christophe Josse, ce genre de match est particulier : « On va dire que c’est un match qui a presque un caractère européen. Il y a un peu cette dimension-là. Le stade est plein, il y a une grosse ambiance, les gens vous sollicitent beaucoup. On est dans un folklore particulier pour ce genre de rencontre. » Avec lui, l’ancien Lyonnais Daniel Bravo se prépare également pour le match. Consultant depuis plusieurs années, il a appris à appréhender son nouveau métier un peu plus loin de la pelouse : « Évidemment que mon travail se concentre plus sur ce qu’il se passe, pas trop sur ce qui est écrit sur mes fiches. Mais ça m’aide, explique l’ancien international français. C’est vrai que c’est plus une analyse de ce qui se passe en direct, mais c’est justement là qu’il faut être bon et savoir être réactif ». À quelques minutes du coup d’envoi, tout le monde est prêt à commenter ce 116e derby, diffusé pour l'occasion dans 162 pays.
R.Brikh et A.Ravas / Photos : Panoramic
Font du bon boulot à Bein je trouve, j'étais pas chaud au départ mais si on veut un max de foot ...l'abo est indispensable.
J'espère qu'ils vont récupérer un peu les droits acquis par SFR altice
Oui sauf que daniel bravo je ne sais pas si son passagz a lyon s'zst mal passé mais il me semble un peu sceptiquee a ce que fait l'ol.....bon ok en ce moment c pas loin de la verité?
Je ne sais pas pour vous mais je ne donne pas un centime au Qatar. Leurs tentatives ( qui fonctionnent bien apparemment) de se créer une image sympathique ne passeront pas par moi....Oui le foot est politique aussi parfois.