Philippe Violeau était l'invité, ce jeudi soir, du programme d'SFR Sport, "Le Vestiaire". L'ancien Lyonnais en a profité pour décrire Juninho qu'il a cotoyé dans l'effectif rhodanien de 2001 à 2004.
Invité de l'émission "Le Vestiaire" sur SFR Sport, l'ancien Auxerrois, Philippe Violeau, triple champion de France avec l'OL, s'est remémoré les souvenirs passés dans la capitale des Gaules. Vikash Dhorasoo, Jacques Santini et surtout le Brésilien, Juninho, dont il fait découvrir un trait de la personnalité inconnu jusqu'à présent. "Il était beaucoup plus introverti qu'un joueur comme Anderson, dans le vestiaire on ne l'entendait pas beaucoup. Il était caractériel. Il était plus individualiste que Sonny." Interrogé sur le fait que l'ancien milieu emblématique de l'OL désire prendre une équipe en main, Philippe Violeau s'est montré catégorique. "Je ne sais pas si c'est un de ses souhaits aujourd'hui. J'ai entendu qu'il pourrait éventuellement être directeur sportif de Lyon, entraîner l'OL... Non franchement, à l'époque je ne l'aurais pas vu entraîneur."
Interpellant cette interview! Comme quoi les clichés...
Pourquoi a t-il passé alors ses diplomes d'entraineur ?
Juni a du évolué depuis le passage de Violeau
HS :
Si on avait un Violeau dans l’équipe cette saison !
Individualiste. Il faut prendre cette assertion dans un sens autre que celui qu'on utilise le plus souvent.
Violeau affirme que Juni était introverti. Son désir d'être exemplaire nécessitait peut-être un gros travail d'introspection.
Caractériel ? C'est là que la chose se complique car introverti+caractériel ferait de Juni un bipolaire voire un schizo.
Ce qui me gêne le plus n'est pas tant le côté caractériel qu'introverti. Un entraîneur ne peut officier avec cette carence. En moins de deux ans, il serait cuit. Les jeunes joueurs imbus de leur personne et les vieux qui n'ont plus rien à apprendre auraient vite fait de l'envoyer promener. Son passé ne saurait lui servir de caution.
Caractériel. Individualiste. Moi je retrouve bien juni dans ce portrait. Je pense qu'il deviendra entraîneur. La diplomatie faudra qu'il apprenne surtout avec les joueurs d'aujourd'hui. On jugera quand on le verra a l'oeuvre surc un.banc. pour l'OL il a déjà dit ce qu'il en pensait du rôle d'entraîneur.
Ah par ce que vous y croyez encore à son retour ? 3 ans qu'on nous balade avec ça.
Violeau mais il en raconte des conneries c'est impressionnant .
L'an dernier il soutenait que des joueurs techniques en milieu défensif ou en charnière centrale ( mamanna visé ) , ce n'était plus possible aujourd'hui , que le physique était le plus important et blabla .
Juni caractériel ?
Elle est bonne celle la , c'était le capitaine et le leader , il entrainait l'équipe derrière lui , il haissait la défaite .
Individualiste ?
Jamais l'OL n'a eu un tel collectif que lorsqu'il en était le capitaine .
Qu'il n'aimait pas aller en boite ou picoler certains soirs , c'est sa façon d'être .
Mais c'est un type charmant en dehors du terrain . Que de clichés stupides .
Violeau courait vite c'était un bon bourrin , il aimait aller au mastic , mais on retrouve ce côté gros sabots dans ses analyses .
Tout mais pas un coach comme lui !
Ce serait du génésio en pire !
est ce possible ?
Nous n'avons que des extraits sans contexte de cette interview.
Difficile de tirer des conclusions.
Violeau n'a pas connu Juninho capitaine de l'OL. De même qu'il n'a pas fait partie des "tridents" magiques successifs du "gros" OL (Diarra-Essien-Juninho ; Diarra-Thiago-Juninho ; Toulalan-Thiago-Juninho)
Ce que je sais en revanche, comme l'a dit "Juni entraineur OL" c'est que dans l'équipe actuelle, il manque de mecs avec le mental d'un Violeau ou d'un Delmotte.
C’est sûr que l’on etait à des années lumières du « double pivot » !!!
A l’epoque, on écrasait la concurrence avec notre milieu, au cœur du jeu, avec un jeu rapide en triangle, et une incorporation à l’attaque pour « tuer » le match.
Les remontées de l’adversaire, suite aux perte de balle, étaient étouffées dans l’oeuf.
Maintenant, on a une possession stérile, et un jeu en U, un jeu pas assez rapide avec des passes dans les pieds, et peu de changements de rythme.
C’est ce que Genesio appelle « être patient ».
Mais on a souvent le sentiment, contre ces équipes regroupées, que l’on pourrait jouer 3h sans marquer.... l’espoir est alors dans un exploit individuel.
Et en revanche, on se fait piéger en contre sur les pertes de balle, souvent dans le dos de nos latéraux, les couvertures laissant parfois à désirer.
Nous, on est des coachs du dimanche, mais n’importe quel coach de L1 l’a vu depuis bien longtemps.
Car ça fait longtemps que ça dure.
Il ne suffit pas de dire que « on craint Toulouse » et de le « rabâcher ».... il faut mettre en place une tactique concrète et opérationnelle, offensive et défensive, pour pallier à ces problèmes.
Sonny on l'avait pris pour etre " la star " du club , autant sur le terrain que dans le vestiaire .Il était deja connu et reconnu , ce qui n'etait pas le cas du tout de juni que personne hors mis le championnat Brésilien.