Revenue mi-janvier à la compétition, Amel Majri a encore besoin de temps pour retrouver toutes ses capacités. C'est ce qu'a indiqué Sonia Bompastor avant le duel face à Fleury.
Absente des terrains pendant 471 jours, Amel Majri a, depuis son retour contre Soyaux en janvier, disputé cinq rencontres, toutes dans la peau d'une remplaçante. Si la milieu offensive est une joueuse d'expérience, Sonia Bompastor a noté que malgré ses progrès, il lui restait encore du chemin à accomplir avant de retrouver son niveau, ce qui semble logique après avoir été éloignée de toute compétition pendant plus d'un an.
"Elle doit encore gagner un peu en justesse technique"
L'entraîneure de l'OL a aussi tenu à souligner que son évolution allait dans le bon sens, de bon augure pour les Fenottes en vue de la fin de saison. "Elle va bien, elle peut enchaîner les séances d'entraînement. Sur le plan athlétique, elle doit encore gagner en puissance. Même si elle s'entraîne avec le groupe, elle a aussi du travail adapté sur du renforcement musculaire, détaille-t-elle. En matière de volume, elle a plutôt retrouvé ses capacités. Footbalistiquement, elle doit encore gagner un peu en justesse technique, tout comme pour la vision du jeu et la prise d'information. Amel avance et elle est globalement performante la semaine."
Pour l'instant, la concurrence dans le groupe lyonnais est féroce, avec en plus des résultats positifs. Amel Majri, qui ambitionne de revenir en sélection pour le Mondial de l'été prochain, devra batailler pour glaner une place de titulaire. "Mon rôle est d'abord de penser à nos objectifs. Le meilleur moyen pour elle d'être appelée en équipe de France, c'est d'avoir du temps de jeu avec nous, mais aussi d'être performante. Si c'est le cas, elle pourra prétendre à retrouver les Bleues et à disputer la Coupe du monde, explique Sonia Bompastor. J'ai aussi ça dans un coin de ma tête, mais ce n'est pas ma priorité."
[HS] : lu dans l'équipe numérique ce matin
" Jocelyn Gourvennec, lui, a déjà été auditionné par la FFF. Sans club depuis juin 2022 et son départ de Lille, le technicien de 50 ans a, selon nos informations, été entendu mercredi matin par la commission. Vainqueur du Trophée des Champions en 2021 avec Lille et de la Coupe de France 2014 avec Guingamp - où il a officié deux fois (2010-2016 puis 2018-2019) - Gourvennec, également passé sur le banc de Bordeaux (2016-2018), aurait dévoilé un projet très détaillé.
Représenté par l'agent Jean-Pierre Bernès, comme Corinne Diacre, le Breton dispose d'un CV séduisant, alors qu'il était encore sur un banc en Ligue des champions la saison dernière.
Son nom s'ajoute à d'autres déjà évoqués comme Hervé Renard (qui a échangé avec Aulas), Gérard Prêcheur ou Éric Blahic, déjà passé chez les Bleues en tant qu'adjoint de Diacre (2020-2021) et qui a également été le bras droit de Gourvennec. "
...mais aussi :
"Une option est de se tourner vers des entraîneurs spécialisés dans le football féminin, en poste ou pas. La seconde est d'aller vers un nom plus clinquant, capable de coacher les Bleues, mais aussi d'offrir de la lumière à une équipe et une discipline qui en manque. L'un de ceux-là est Thierry Henry. Selon nos informations, plusieurs dirigeants de la FFF ont évoqué, ces derniers jours, le nom du champion du monde 1998 comme une option intéressante......"
Pas très rassurant tout ça, les passages de Bergeroo et Echouafni ont montré que des entraîneurs en echec chez les masculins ne donnaient rien d'extra!
Gourvennec ça ressemble tellement à la fff et à Aulas, avec en plus Bernes comme agent!
Bergeroo et Echouafni n'avaient pas une expérience du haut niveau ni en tant que joueurs, ni en tant que coachs.
- Bergeroo : 3 matchs en bleu et coach de juniors bleus ou de gardiens pros.... expérience faible
- Echouafni : joueur moyen + de L1 dans des clubs moyens sauf 3 ans à Monaco à ses débuts coach du PSG féminin... là aussi c'est peu !
- Gourvennec + Blahic, c'est "pas ronflant" mais plus efficace et avec une expérience en coupe d'Europe c'est déjà du haut niveau... Maintenant il faut voir son projet ???
Quand à Bernès ? ... encore un coquin attiré par l'odeur de l'argent public !
Le jeu féminin est tout de même différent de celui des garçons, même s'il tend malheureusement à lui ressembler. L'idée du Président pour T. Henry était sans espoir car j'imagine mal une "icône" se risquer dans un monde sportif en construction, voire à l'avenir encore incertain.