OL 2006 contre PSG 2014, le match

À un mois jour pour jour de la finale de la Coupe de la Ligue entre l’OL et le PSG, les joueurs de Laurent Blanc apparaissent clairement comme les favoris pour le titre. En aurait-il été pareil à l’époque du grand Lyon, notamment celui de la saison 2005-2006. Olympique-et-lyonnais.com dresse la comparaison pour vous.

Gardien de but : match nul

D’un côté Grégory Coupet, qui est passé à deux doigts de pousser Fabien Barthez sur le banc lors de la Coupe du Monde 2006. De l’autre, Salvatore Sirigu, doublure de Gianluigi Buffon en Italie. Chacun à leur époque respective, les deux portiers ont fait partie des meilleurs de la Ligue 1. Malheureusement, ils avaient tous les deux un grand nom pour leur barrer la route en sélection.

Arrière gauche : avantage OL

Éric Abidal pour Lyon contre Maxwell pour le PSG. Entre 2009 et 2012, les deux hommes ont d’ailleurs joué ensemble à Barcelone. C’est le Parisien qui occupait le couloir gauche au détriment du Monégasque, replacé dans l’axe. Mais en 2006, Éric Abidal était dans la force de l’âge (26 ans) et venait d’être élu pour la deuxième année consécutive meilleur latéral gauche de Ligue 1.

Défense centrale : avantage PSG

Si la paire Cris/Caçapa était sans doute la doublette de centraux la plus performante à l’époque en France, Thiago Silva reste lui le meilleur défenseur central du monde. Si Alex ne possède peut-être pas le niveau qu’affichait le « Policier » à l’époque, il tient largement la comparaison avec Claudio Caçapa.

Arrière droit : match nul

Après une première saison difficile pour Grégory van der Wiel, le Néerlandais s’est imposé dans la capitale au détriment de Christophe Jallet. De son côté, Anthony Réveillère, qui a dû lutter pendant plusieurs saisons avec François Clerc pour obtenir sa place, était une valeur sûre.

Milieu de terrain : match nul

Difficile de juger au poste par poste car le triangle lyonnais était plus offensif que ne l’est celui des Parisiens aujourd’hui. Toujours est-il que nous parlons là de deux entrejeux de références. Individuellement, la triplette M.Diarra – Tiago - Juninho paraît tenir la route face à Thiago Motta – Verratti – Matuidi.

Ailier gauche : avantage OL

Avec le couloir gauche lyonnais Éric Abidal / Florent Malouda, plusieurs spécialistes du ballon rond parlaient de référence en Europe. Les deux joueurs étaient plus complémentaires que le sont Maxwell et Ezequiel Lavezzi. D'ailleurs, ce dernier vient tout juste de récupérer sa place au profit de Lucas.

Ailier droit : avantage PSG

Il n’y a pas match. Avec 21 buts inscrits cette saison et une débauche d’énergie incroyable le long de son aile, Edinson Cavani est essentiel au PSG. Bien moins que ne l’étaient Sylvain Wiltord ou Sidney Govou à Lyon en 2006.

Avant-centre : avantage PSG

Sans doute la comparaison la plus déséquilibrée. Le poste d’avant-centre était sans doute le point faible que cet OL-là. Fred a inscrit 14 buts en Ligue 1 en 2005-2006. De l’autre côté, Zlatan Ibrahimovic, 4e au classement du Ballon d’or 2013, est le meilleur buteur (25) et le meilleur passeur (11) du championnat à neuf journées de la fin. Impressionnant.

Résultat : match nul

Difficile d’établir un pronostic sur une rencontre directe. L’OL 2005-2006 et le Paris-Saint-Germain actuel sont peut-être les deux plus belles équipes de l’histoire du championnat de France. Elles dominent allégrement leurs adversaires : Lyon avait 15 points d’avance à la fin du championnat, Paris en a pour l'instant huit sur Monaco, pourtant un dauphin de luxe. Quelques confrontations auraient valu le coup d’œil comme le duel entre Ibrahimovic et Cris, celui entre Cavani et Abidal, ou encore entre Malouda et Van der Wiel. Mention spéciale au club de Jean-Michel Aulas qui a recruté des joueurs méconnus pour en faire des stars alors que les Qataris achètent celles-ci à coup de millions.

Crédits photos : PHILIPPE MERLE ET PASCAL PAVANI (AFP)

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