Frustration. C'est une nouvelle fois le sentiment qui prédomine à l'issue de cette défaite de l'OL face au PSG (2-1 a.p) en huitième de finale de la Coupe de la Ligue. Comme face à Saint-Etienne il y a un mois, l'OL aura longtemps dominé son sujet ce soir mais se sera incliné sur sa pelouse. Malchance, maladresse ou manque de métier, autant de raisons qui ont fait que les Lyonnais ont du lutter pendant 120 minutes de jeu alors qu'il tenaient leur qualification à 5 minutes de la fin du temps réglementaire.
Les choses avaient pourtant bien démarré. L'OL a pris ce soir son match par le bon bout et a su jouer et mettre en danger le PSG tout au long de la première période. Jimmy Briand profitait d'ailleurs du temps fort Lyonnais pour ouvrir la marque (38e) et prouvait son statut d'homme en forme du côté de l'OL. 1-0 à la pause, pas cher payé pour les hommes de Claude Puel qui allaient regretter leur manque de réalisme lors des 45 premières minutes. Car le PSG revenait plus conquérants des vestiaires et mettaient la pression sur l'OL. Un penalty non signalé pour une main de Lovren et un poteau d'Hoarau traduisait la domination parisienne. Lyon laissait passer l'orage et frappait de malchance à son tour en touchant par deux fois la barre de Gregoury Coupet. La suite ? Une égalisation de Bodmer qui poussait les deux équipes en prolongations durant lesquelles Giuly allait crucifier les Gones.
En concédant sa première défaite à domicile face à Paris depuis 5 ans, c'est une nouvelle série qui s'arrête pour l'OL. On regrettera bien sûr le manque de réalisme ce soir, mais également le fait que l'OL aura longtemps joué amoindri. Gomis, à l'aise durant près d'une heure aura par la suite disparu et on aurait pu penser que l'entrée de Lisandro Lopez aurait profité alors à toute l'équipe. Ce match là va laisser à coup sûr des traces, tant dans les jambes que dans les têtes. Si la Coupe de la Ligue est considérée par certains comme un trophée en bois, Claude Puel ce soir doit souffrir de quelques échardes...
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