Après un premier passage à l'OL entre 2005 et 2007, Nabil Fekir n'a pas été retenu par le club. Ce n'est finalement que 4 ans plus tard que le milieu offensif reviendra à l'Olympique lyonnais pour y lancer sa carrière.
En 2005, Nabil Fekir a rejoint l'académie de l'Olympique lyonnais. Mais deux ans plus tard, le jeune joueur n'est pas retenu et doit alors se tourner vers les clubs du Rhône (Vaulx-en-Velin puis Saint-Priest). Son histoire avec l'OL reprendra finalement en 2011, soit quatre années après son départ.
Dans un entretien accordé au Guardian, celui qui évolue désormais au Real Betis se confie sur cette période. "Je ne sais pas (pourquoi ils lui ont proposé de revenir). Peut-être ont-ils réalisé qu'ils avaient fait une erreur. Je suis parti, je suis allé dans des équipes locales. C'est parfait. Je n'étais pas en colère parce que j'aime le football. Peu importait que ce soit Lyon ou un autre club. Je voulais juste jouer, a-t-il affirmé. Je suis allé dans un club de quartier et j'ai beaucoup aimé ça."
"J'étais un gamin humble à Lyon qui ne pensait qu'à s'amuser sur le terrain"
Nabil Fekir évoque également son enfance passée sur les pelouses lyonnaises. "J'étais un gamin humble à Lyon qui ne pensait qu'à s'amuser sur le terrain avec ses amis. Je voulais gagner mais sans me poser de questions ni me demander ce que j'allais devenir, s'est-il rappelé. Nous avons joué dans le quartier et je pense que c'est pour ça que j'ai un jeu qui est 'de rue'."
Selon le champion du monde 2018, cela lui a donné son style de jeu si particulier. "Quand vous allez dans une académie, il y a beaucoup de structure. J'ai joué plus dans des équipes locales où les entraîneurs vous laissent faire ce que vous voulez . Cela vous donne une liberté qui a été importante pour moi", a-t-il apprécié.
Comme Diego. Pas besoin de structure et d'académie pour des joueurs comme eux .
Fekir revient sur son choix de sélection entre la France et l'Algérie :
"Chaque année ou presque, j'allais en Algérie. Je me sens Français et Algérien.
Certaines personnes ne comprennent pas qu'on peut avoir la double nationalité, qu'on peut aimer deux pays à la fois.
C'était difficile pour moi. J'étais jeune. Beaucoup de gens disent de choisir la France, beaucoup disent l’Algérie.
Finalement, j'ai choisi la France mais ce furent des moments très, très durs. C'est la vie. Je ne regrette rien de ce que j'ai faite" (dans e journal anglais The Guardian).