Avec les départs de trois membres majeurs du staff, l'OL féminin s'apprête à vivre un tournant cet été. Pour Michele Kang et Vincent Ponsot, les choix à venir s'annoncent cruciaux.
Ce n'était plus un secret, et les dirigeants de l'OL féminin ont eu quelques semaines pour s'y préparer. Mercredi, Sonia Bompastor a informé de son départ du Rhône, en même temps qu'elle rejoignait Chelsea pour un nouveau projet. Mais en plus de perdre leur entraîneure, les championnes de France 2024 ont également vu s'envoler les deux principaux adjoints, Camille Abily et Théo Rivrin.
La fin d'un cycle donc pour toute une équipe, qui se faisait déjà quelque peu sentir et que la coach avait anticipé. "Pour être tout à fait honnête, au moment où on prolonge la saison dernière, le club était très satisfait de notre travail, de ce qu’on avait réussi à mettre en place, mais de mon côté, j’avais pour ambition de prolonger d’une année de plus pour arriver à trois ans. Dans le foot et surtout dans mon métier, on sait que trois ans, ça représente beaucoup, nous a-t-elle confié. On a donc signé jusqu’en 2025 en se disant qu’on ferait un point à l’issue de cet exercice."
Qui pour s'asseoir sur le banc de l'OL féminin ?
Les discussions ont mené à cette fin d'aventure. Un passage globalement couronné de succès avec trois victoires en D1, une en Ligue des champions ou encore une autre Coupe de France. Le bilan de 100 succès en 118 rencontres est à valoriser. Mais les Fenottes ont aussi connu quelques ratés, comme en demi-finale de la Coupe de France cette année ou le quart de finale contre... Chelsea en 2023. Dans le jeu aussi, et l'affrontement face à Barcelone samedi dernier l'a montré (2-0), la formation avait des manques.
La tâche du ou de la prochain(e) coach(e) sera de faire a minima aussi bien, et même mieux en allant déloger le Barça de son trône européen. Dernièrement, le nom de Pedro Martinez Losa a été évoqué pour ce poste, lui qui est passé par Bordeaux notamment (2019-2021). Il colle donc aux critères établis par la direction, incarnée par Michele Kang, la propriétaire, et Vincent Ponsot, directeur général de l'OL féminin, à savoir un ou une technicien(ne) qui connaît ou veut s'investir dans le football féminin, et avec une certaine maîtrise du français.
De nombreuses candidatures reçues
En plus de l'actuel sélectionneur de l'Écosse, le club a reçu de nombreuses candidatures, et il devrait prendre son temps avant de choisir la personne qui incarnera le futur visage de l'Olympique lyonnais. Le profil de Fabrice Abriel, qui vient de quitter ses fonctions à Fleury (4e du championnat et bourreau des Rhodaniennes en coupe) pourrait aussi être scruté par exemple.
Le staff ne sera qu'une partie du chantier qui attend le club, puisqu'il faudra aussi profiter du mercato pour bâtir un groupe capable de rivaliser avec les Barcelonaises, mais également avec les écuries anglaises, des concurrentes sérieuses pour le titre européen l'an prochain. Cette tâche reviendra, en partie, au futur directeur du recrutement qui intégrera très bientôt l'état-major.
Un effectif à retoucher
L'effectif ne devrait pas être chamboulé puisqu'une majorité des joueuses ont resigné ou sont encore sous contrat. Delphine Cascarino doit s'engager pour deux ans de plus, et il restera ensuite à régler les cas de Griedge Mbock et de Perle Morroni. Dans le même temps, il faudra attirer les recrues capables de faire passer ce cap aux Fenottes, notamment offensivement. Les absences répétées d'Ada Hegerberg et d'Eugénie Le Sommer ont ainsi coûté cher à cette équipe. Les retours de prêt de Melvine Malard et Inès Benyahia (milieu offensive) suffiront-ils ? La première nommée pourrait ne pas rester à Lyon puisque Manchester United dispose d'une option d'achat et semblait vouloir la conserver.
Il devrait donc y avoir des retouches à l'OL dans les semaines à venir, et comme lors de chaque période de transition, il conviendra de prendre les bonnes décisions afin de perpétuer les bons résultats du cycle précédent, tout en remettant la main sur la Ligue des champions. La question du stade et du centre d'entraînement sera aussi un autre dossier à suivre. Chez les féminines comme chez les garçons, l'été promet d'être agité à Décines.
Fabrice Abriel ?? surement pas quand on voit le jeu (pas) développé par Fleury et l'état d'esprit des joueuses qui ne doit pas venir de nulle part !
Le staff qui prendra la suite devra être capable de comprendre l'état d'esprit Ol, et de gérer certains problèmes.
Je pense, par exemple, à l'entourage ou plus exactement aux "fans" de Dumornay.
Et puis utiliser le banc afin d'entretenir la motivation de toutes : l'argument d'enchaîner les matchs pour les titulaires afin de garder la forme est valable, mais pas jusqu'à les épuiser.
A mon avis, cette gestion très délicate n'a pas toujours été réussie : c'est un avis qui, bien sûr, se base sur les infos que l'on a, infos sans doute partielles.
En quoi le fait que Melchie ait des fans haïtiens sans doute aurait une influence sur les résultats de l'équipe sur le terrain ou la cohésion du groupe ?
Par ailleurs Sonia n'a-t-elle pas fait beaucoup de rotation selon toi ?
Concernant Jocelyn, il est cité mais après avoir fait venir plusieurs jeunes et une seule saison en coach no 1 au PSG, ça m'étonnerait qu'il fasse un tel mouvement maintenant (sauf difficultés à s'entendre avec le PSG pour le renouvellement). Peut être que ça pourrait être bien pour lui (pour sa carrière et il a déjà travaillé à Lyon), mais je ne pense pas qu'il se sente à l'aise avec ce mouvement et maintenant.
Il y a aussi théoriquement la coach de Reims qui est libre. Elle n'a simplement pas eu à coacher des top joueuses mais ses résultats sont plus que corrects.
Il y a certainement des anciens comme Pedros et Lair, à moins qu'ils visent l'edff.
Concernant Fabrice, je pense que pour apprécier sa qualité, il faut regarder les résultats de Fleury avant et après son arrivée et non pas ses matchs contre Lyon. Le budget et l'effectif de Lyon n'a rien à voir avec celui de Fleury.
Malgré cet article, je ne suis pas certain que le nouveau coach ne sera pas l'ancien coach espagnol de Bordeaux.
Ce qui va m'intéresser sera de savoir si Michèle met autant d'énergie à chercher le meilleur choix pour Lyon comme ce qu'elle a fait pour WS parce que visiblement, ils avaient fait plein d'analyses sur la data pour conclure que c'était le meilleur choix. Et puis Sonia était sous contrat, donc l'OL n'était pas obligé d'accepter. Ça veut dire qu'ils avaient déjà des idées pour le remplacement ou qu'ils ont eu le temps de chercher. Bref, on verra mais je ne crois pas que ce soit maintenant qu'on cherche le futur staff.
Le staff est - peut-être - déjà trouvé. Là-dessus je te rejoins.
Mais on peut aussi attendre que des candidats se libèrent, afin de finaliser.
En ce qui concerne Dumornay, il ne faut pas nier la - mauvaise - influence des réseaux sociaux.
J'ai mis "fans" entre guillemets !
Les ambitions de Michele Kang sont affirmées.
En Europe une reconquête est primordiale, et un mondial des clubs se présente pour 2026.
Le choix d'un coach de top niveau sera nécessaire.
J'ai beaucoup de respect pour nos entraineurs passés et présents de la D1... mais je doute que ce soit parmi eux que le choix sera fait.
La connaissance du foot féminin à l'étranger, le dialogue dans 2 ou 3 langues, et l'expérience du très haut niveau, d'un sport en pleine croissance, sont absolument nécessaire... qui peut avoir cela chez nous ?
Abriel ? J'espère que ce n'est pas sérieux ! Quant à Jocelyn Prêcheur, son manque d'expérience au plus haut niveau fait pour moi que c'est une piste peu crédible.
Il est vrai que ce sont des noms balancés par L'Équipe...
Après Sonia a été prise sans expérience au haut niveau. Jocelyn a quand même fait une demi d'UWCL mais effectivement comme je disais par ailleurs, on jugera l'expérience de la personne choisie dès qu'on aura le résultat. Le coach du Barça par exemple avait effectivement déjà réellement prouvé en Europe.
Sonia connaissait à fond L'OL par son expérience de joueuse puis en tant que responsable de l'Academie féminine.
Je ne connais pas le parcours de Jocelyn si ce n'est qu'il est le fils de son père qui a œuvré chez nous...
On a aussi évoqué le nom de Reynald Pedros mais je n'y crois pas. Il vise L'EDF féminine après les JO.
@ Janot
juste pour l'anecdote : Jocelyn a finalisé sa "formation pratique de coach" à l'OL... du temps où Sonia en était encore sa directrice
@Isabielle
Merci pour cette précision que j'ignorai.
Pour ma part, je crois que si on veut encore progresser, recruter un(e) coach expérimenté(e) est nécessaire.
J'avoue ne pas m'intéresser de très près au milieu des staffs pour citer une préférence.
En qq sorte, j'élimine, je ne propose pas.. Facile, hein ? 😛
L'équipe "arrose" très largement, pour pouvoir titrer après coup : ".... comme nous l'avions bien dit la semaine dernière.... c'est "untel" qui sera le prochain coach de ... "
Des tartuffes... comme d'hab ! 🥴
Visiblement Jocelyn a travaillé à l'OL avec des outils statistiques qu'il avait développés (il doit donc connaître certaines joueuses et a collaboré avec Sonia à l'époque de son père je crois), peut être des outils précurseurs de la data d'aujourd'hui. Après il a travaillé en chine où il a eu au moins un titre...
En tout cas, on verra bien mais même s'il n'a pas signé, je ne pense pas qu'il soit réellement libre et je ne pense qu'il puisse faire comme Diani l'an dernier pour surprendre au dernier moment.
En tout cas, si ce n'est déjà fait, le choix "du futur coach" ne devrait pas tarder à être connu. Il n'est jamais bon de trop attendre dans l'optique de la préparation de la prochaine saison.
Bonjour à tous les fans du foot féminin
[HS] qui va vous interpeler j'en suis sûr.... si vous lisez tout jusqu'au bout 😜
Les British ont l'ambition d'avoir une ligue féminine qui vaudra à terme davantage que notre ligue masculine actuelle !
Curieux n'est-il pas ? 😇
Quand on veut vraiment, on peut... surtout lorsque l'on s'en donnent les moyens... bon courage JMA ! ... il y a encore un bon paquet d'enclumes à remuer chez nous 😜
https://www.sofoot.com/articles/angleterre-france-duel-entre-le-maitre-et-le-cancre
Salut isabielle,
J'ai lu jusqu'au bout...
Une question me vient à l'esprit : si on compare l'Angleterre avec l'Espagne plutôt que la France : qu'est-ce que cela donne ?
L'Espagne n'a pas encore atteint le niveau de professionnalisme british... car, les top-teams (hors Barça et Réal) sont arrivé plus tardivement et plus timidement en terme d'investissement en structures (staff, stade dédié, formation).
Mais l'engouement des fans est au moins aussi important, ce qui attire davantage les médias et la télé, surtout depuis la victoire en CDM.
Au niveau du sponsoring c'est aussi bien plus avancé que chez nous... mais c'est quand même le Barça qui en profite le plus.
Mais la différence majeure par rapport à notre D1, c'est que TOUS les clubs anglais sont adossés à un grand club de Première League et 14 des 16 clubs espagnols également à ceux de la Liga 1... dans des pays dont la culture foot est bien plus développée, rien d'étonnant 😜
["Mais la différence majeure par rapport à notre D1, c'est que TOUS les clubs anglais sont adossés à un grand club de Première League et 14 des 16 clubs espagnols également à ceux de la Liga 1"... ]
Pas forcément un avantage en France : voir Bordeaux, Lille, et plus récemment Montpellier...
Effectivement, chez nous le foot n'est pas dans les gènes de beaucoup de personnes... donc peu d'engouement et affluences faibles... si en plus on rajoute les gestions peu rigoureuses de certains, voire limite dépôts de bilan, même les clubs historiques sont touchés (tu en cites 2, il faut rajouter Soyaux, Rodez, bientôt Dijon ou Guingamp)... forcément ce sont les féminines que l'on "saborde" pour ne pas amputer l'équipe fanion.
C'est stupide 1- parce que les structures peuvent être plus facilement partagées dans un grand club déjà structuré... et 2- parce que le budget du foot féminin est inférieur à un mercato douteux ou foiré sur 1 seul attaquant moyen de D1 acheté à crédit... 😜
Ps : pour Lille, c'est surtout un effectif trop "tendre", peu "compétiteur" et manquant d'expérience qui a conduit au retour en D2... sinon côté gestion tout était bien bordé...
Le Sommer : 3 mois. Hegerberg : 2,5 mois. Mbock : 1 mois. Renard : 3 mois. Dumornay : 3 mois. Dabritz : 2 mois. Marozsan : 1 mois. Cascarino : 6 mois. Becho : 1 mois. Diani : 1 mois. Joseph : 5 mois. Horan n'a pas été blessée mais a loupé beaucoup de matchs à cause des US, idem pour Gilles. Est-on bien sur que le problème sont les absences répétées d'Hegerberg ou Le Sommer, ou le fait que l'OL F a un souci récurrent de blessure saison après saison et semble incapable de tenir un effectif en bonne santé sur le long terme ? Par ailleurs, Hegerberg, Dumornay, Cascarino furent blessées sur des agressions adverses, ELS sur une "maladresse".
Tout à fait d' accord, ça m' avait interloqué aussi, plus d' absences notables qu' au PSG et surtout PFC et peut-être même en additionnant les deux alors que les trois équipes ont disputé sensiblement un nombre de match égal ; c' est au niveau des sélections que la différence de matchs se fait.
Cela peut jouer, mais quelques équipes ont les mêmes soucis d'internationales en Europe, et je n'ai pas l'impression que les autres aient autant souffert que nous. Je mets Chelsea peut-être au même niveau, avec Reiten, Kerr, Fishel, Bright, puis Ramirez, puis James en fin de saison...
A l'OL, on parle d'une dizaine d'absences majeures sur la saison, ce qui fait qu'on n'a jamais pu aligner le même 11 voire notre meilleur 11. En 22/23, on perd Mbock et Hegerberg dès le début de la saison, Macario étant déjà out. On joue Arsenal à domicile avec 7 ou 8 absentes, d'ou le 1-5. Même scénario en 21/22, ou on se présente en finale avec Van de Donk de retour de blessure (6 mois), Majri convalescente/enceinte, Carpenter se blesse durant le match même... Quand les choses se répètent avec des joueuses diverses et variées, ainsi que de nouvelles arrivantes, c'est que quelque chose ne fonctionne pas quelque part.
Après, toutes les joueuses OLF sont des joueuses majeures/notables même les moins employées (Perle, Maro). Il n' en est pas de même au PSG où les absentes, s' il y en a, type Samura ou Le Guilly ou Vansgaard se remarquent moins, leurs pédigrés étant assez minces et elles moins connues. Mais toujours est-il qu' au PFC aucune absence importante ou longue sur la saison, mis à part Kessya Bussy arrivée blessée à la cheville de Reims et qui a manqué tout 2023.
Hervé Renard, futur entraineur des Fenottes !
Bonjour,
On me souffle dans l'oreillette, que le nouveau coach des Fenottes serait une femme, très connue pour ses qualités, très souriante, sérieuse, très pro, bien connue en France et désirant, depuis très longtemps, coacher l'OL, ex sélectionneure de......... la sélection française et, surnommée "gracieuse" 😂 😇 😊
AH ! nous ne sommes pas le premier avril ? zut, on m'a donc menti 😡
" Elle, je ne vois qu'elle !
Pour l'emporter, l'aimer et vivre ensemble
Elle, je ne veux qu'elle ! "