Mercato : cet été, l'OL ne devra pas oublier de vendre

Je suis apolitique (ou à la limite je me classerais plutôt côté droite molle, à cheval entre François Baroin et Hervé Morin) mais l'honnêteté me pousse à dire que beaucoup sur ce forum passent trop de temps devant la télé poubelle car LFI n'est absolument pas un "parti extrême". Le Conseil d'Etat lui même (pas un repère de bolchéviques) a toujours classé LFI, ainsi que le PCF, comme seulement "de gauche" (à l'inverse du NPA ou de LO).

https://www.20minutes.fr/politique/4096310-20240614-elections-legislatives-2024-pourquoi-faux-dire-lfi-parti-extreme-gauche
"Depuis lundi, la création d’un nouveau Front populaire a beaucoup fait parler ses opposants, que ce soit pour invoquer Léon Blum ou pour « accuser » cette alliance des partis de gauche. Jordan Bardella du Rassemblement national estime être « le seul en capacité de faire barrage à Jean-Luc Mélenchon [chef de file de La France insoumise] et à l’extrême gauche ». Et pour François-Xavier Bellamy des Républicains, « le danger le plus grand pour la France, c’est l’arrivée au pouvoir de l’extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon ».
Mais ont-ils raison de qualifier LFI de parti d’extrême gauche ? D’après le Conseil d’Etat, non. Dans sa décision du 11 mars 2024, l’institution a tranché : La France insoumise, tout comme le Parti communiste français font partie du bloc « gauche », comme l’avait décidé le ministère de l’Intérieur qui attribue les nuances politiques au moment des élections.
Alors, pourquoi certains pensent-ils le parti plus à gauche qu’il ne l’est ? Décryptage.
« C’est quelque chose qui revient sans cesse, analyse Aurélien Dubuisson, chercheur associé au Centre d’histoire de Sciences po et auteur de L’extrême gauche en France aux éditions Presses universitaires Blaise Pascal. À mon sens, c’est une erreur qui est notamment provoquée par la droitisation de l’échiquier politique ces dernières années. » Le spécialiste note qu’en reprenant le programme de Mitterrand de 1981, il passerait pour « le pire des extrémistes à l’heure actuelle ». « Mais en 1981, le contexte politique était différent, il était imprégné par les thèmes de la gauche », souligne-t-il.
Avant d’ajouter : « L’assimilation de LFI à l’extrême gauche dépend aussi du PS qui assumait une politique ouvertement libérale qui ne le différenciait pas vraiment de la droite. Il suffit de se pencher sur le quinquennat Hollande pour s’en faire une idée. Ainsi, quand un mouvement politique de gauche émerge sur la base d’un programme qui assume sa volonté de rupture, même minimale, avec le néolibéralisme, ça peut affoler les commentateurs ».
our comprendre pourquoi LFI n’est pas à l’extrême gauche, il faut revenir à la définition du terme. Pour Aurélien Dubuisson, qui cite Philippe Buton, Isabelle Sommier et Sébastien Repaire, la « gauche alternative » est « l’ensemble des groupes d’extrême gauche, trotskistes ou maoïstes, auxquelles s’ajoutent toutes les tendances du mouvement libertaire, essentiellement les anarchistes puis les autonomes, ainsi que toute une série d’expérimentations politiques issue de Mai-68 ». Cette « gauche alternative » étant caractérisée par sa volonté de « rupture avec le système capitaliste tout en procédant à la critique, plus ou moins radicale, de la gauche institutionnelle ».
Actuellement, Lutte ouvrière et le Nouveau parti anticapitaliste sont ainsi classés dans le bloc « extrême gauche ». Alors que, selon l’auteur, LFI serait plutôt « un mouvement réformiste qui ne vise pas une rupture nette avec le capitalisme mais désire plutôt, au moins dans un premier temps, l’adoption de mesures limitant les effets des formes débridées du libéralisme économique actuel »."

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Ainsi, le Conseil d'Etat énonce clairement que LFI n'est pas un parti "extrême" contrairement à ce qu'assènent les demeurés suceurs d'oligarques pullulant dans nos médias.
Le programme économique de LFI est même factuellement centriste par rapport au Programme Commun de 1981, établi à une époque où le PCF était fort, avec beaucoup de nationalisations envisagées.
On peut même légitimement regretter que LFI soit de centre gauche sur les questions économiques car même le droitard que je suis dois admettre que pour qu'une démocratie vive sainement il faut une réelle gauche de rupture dans le pays.
Si LFI est vu d'extrême gauche par beaucoup, c'est car les Français sont dans leur majorité de gros débiles qui passent leur temps sur les medias de milliardaires, que ce soit les milliardaires macronistes (Drahi, Niel, Arnault, donc BFM, Le Parisien, L'Express, Les Echos, Le Monde, etc), les milliardaires de droite classique (Bouygues dont TF1 ou LCI) ou les milliardaires pro RN (Bolloré, donc Cnews, C8, Europe 1, le JDD).
Or, ces milliardaires soutiennent le même programme économique pro oligarchie et la même soumission à l'axe atlantiste. On voit d'ailleurs que Bardella, comme à ses plus belles heures dans l'amphi N de Tolbiac, s'est fait dessus en renonçant aux quelques mesures soi disant sociales du RN, soit l'abrogation de la réforme des retraites, la baisse de la TVA sur l'énergie, la suppression de l'IR pour les moins de 30 ans, etc etc.
Aujourd'hui le RN = la Macronie sur toutes les questions économiques et sociales et donc toutes les personnes contestant l'oligarchie financière (qui détruit le pays) qui voteront RN doivent comprendre qu'ils sont totalement teubés, je le dis de manière respectueuse et sans emphase.

Un journaliste a d'ailleurs récemment remis en place les laquais oligarchiques que sont Pujadas et De Malherbe sur la question de "LFI extrême" -> https://x.com/NicolasFramont/status/1806943282926170191

On voit aussi ce candidat LFI de Haute Garonne faire taire - en douceur - un plateau sur cette question -> https://x.com/ChristopheBex/status/1806239100061569379
Si LFI est extrême, alors Mitterrand doit être considéré comme bolchévique, voire pire.

Voilà, mon goût pour la vérité m'oblige à dire ces vérités et je dois bien admettre que malgré mon statut de droitard je penche pour le seul programme social de cette campagne, au milieu des politiques pro oligarchie promises par les gamins Attal et Bardella, qui ont encore moins d'expérience de la vie que Rayan Cherki. Attal qui a eu son diplôme par connivence avec l'administration de Sciences Po et Bardella ayant foiré sa première année de licence avant de grimper dans la hiérarchie du RN car il se tapait l'une des nièces Le Pen (et aussi car il a un physique de star de télé réalité NRJ 12 à même de faire mouiller la groupie demeurée de province scotchée à la TNT H24).

J'incite donc tous les droitards comme moi à s'intéresser au seul mouvement ayant un programme de plus de 20 pages (et financé !), permettant une rupture avec l'oligarchie, et soutenu par les économistes français les plus renommés (tandis que le programme du RN est seulement soutenu par Hanouna le souffleur dans le c*l des chiens).
Bien évidemment, cela ne vaut pas si c'est François Hollande dans votre circo, auquel cas il ne faut pas donner une voix à ce social traître en scooter.

Une fois ces vérités assénées, j'espère néanmoins que ma famille politique (la droite responsable) saura se reconstituer et je mise à ce titre sur Jean-Louis Borloo pour ce faire car dans un pays de dépressifs, quoi de mieux qu'un alcoolique pour que la fête soit plus chouette ?!?

https://x.com/Rafumab/status/1806754518081671661
Christophe Dettinger, figure des Gilets Jaunes, appelle à voter pour le NFP.

Pendant ce temps, le RN a investi Charles Prats, abject ultralibéral qui avait décrit les Gilets Jaunes comme une "peste noire" en 2018 -> https://x.com/SebastienM/status/1802273547336736967

Pour une personne comme moi soucieuse de voir le peuple français respecté, ce sont des données à prendre en compte au moment d'aller à l'isoloir, quelque soient les convictions droitières qui m'ont pourtant toujours habité.