Vainqueur de la Copa Libertadores et du championnat brésilien, Botafogo s'apprête à vivre une intersaison bouleversante. De nombreux joueurs ont ou vont quitter le club, et l'entraîneur, Artur Jorge, devrait suivre.
C'est une véritable fin de cycle. Botafogo vient d'achever une saison extraordinaire, avec deux titres historiques. En glanant la Copa Libertadores et le championnat du Brésil, la formation dirigée par Artur Jorge a accompli deux superbes parcours. Mais en cette intersaison, le club détenu majoritairement par Eagle Fooball Holdings et John Textor s'apprête à vivre un grand chamboulement. Globo nous apprend que l'entraîneur portugais se dirige vers un départ au Qatar.
Il aurait ainsi un accord avec l'équipe d'Al-Rayyan. Pour l'attirer, elle aurait fait sauter sa clause de résiliation de deux millions d'euros. Comment expliquer cette fin d'aventure pour le technicien arrivé en avril 2024 ? Il existerait plusieurs points de désaccord entre le coach de 52 ans et la direction.
Plus de 10 départs dans l'effectif
Les négociations pour prolonger son contrat, et la revalorisation allant avec, ont échoué, même si l'état-major carioca voulait poursuivre avec lui. Il aurait néanmoins été déçu du fait que Artur Jorge n'évoque jamais la suite avec Fogo' lors de ses dernières interviews. Rappelons que son bail s'étirait jusqu'en décembre 2025.
Le champion brésilien va, en plus de son entraîneur, perdre plusieurs membres plus ou moins important de l'effectif. Thiago Almada principalement, mais aussi Adryelson, Marçal, Rafael, Tchê Tchê ou encore Hugo. Au total, dix joueurs, au moins, ne reprendront pas avec Botafogo. Restant sur une défaite dès son entrée en lice à la Coupe Intercontinentale face à Pachuca (0-3), il retrouvera la compétition le 11 janvier avec le championnat de Rio de Janeiro. Dans l'incertitude donc à l'instant T.
Feu de paille, puis terre brûlée.
Puis une nouvelle promesse pour faire oublier celle qu'on vient de trahir.
La stratégie à Textor, c'est du lourd.
Salut,
C’est la stratégie de beaucoup de club qui font du trading malheureusement…Monaco, Lille en France, mais aussi d’autres clubs en Europe. On a pas un État qui ouvre le robinet ou un milliardaire qui comble les trous en fin de saison.
Alors on fait quoi ? Facile de critiquer Textor…plus dur de réfléchir à des solutions dans un secteur plombé depuis le covid…
Zahatoustra, je te trouve bien trop acerbe sur l'OL. Même moi, je trouve que tu y vas trop fort. A côté de toi, je passerais pour quelqu'un de très sensé.
En l'occurrence, ce n'est pas de la faute de John si ses entraîneurs et ses joueurs de qualité vont là où ils pourraient être encore plus reconnus dans leur profession et où il y a de l'argent.
Il n'est pas assez riche pour les retenir : son jouet Botafogo surnage pendant que l'usine OL coule.
Le hic, c'est qu'il clame à l'envi que les merveilleux résultats financiers de Botafogo vont redresser l'OL dans une démarche de consolidation financière globale. Or on apprend que Botafogo est déjà dans l'embarras.
Et puis pardon, mais en France, on peut pas dire que sportivement on soit en mode « feu de paille »…ça fait des années qu’on dégringole avec des joueurs, entraîneurs, dirigeants, totalement désintéressés du projet OL.
Je trouve que la dessus, Textor a réussi son coup.
Et parler de feu de paille avec Botafogo c’est assez marrant : ils viennent de faire l’équivalent de Championnat - LDC en Europe.
Je signe de suite pour ça à Lyon.
Pas toi ?
Salut @RBV,
Bien sûr, oui, tout le monde (supporters lyonnais s'entend!) signerait je pense pour un doublé immédiat L1-LDC pour l'OL.
Quelle évidence! Mais comparer le championnat Brésilien avec la L1 (qui n'est pourtant que le cinquième championnat européen!), c'est déjà très réducteur pour la L1, qui je le rappelle est l'espoir de nombreux joueurs brésiliens et sud-américains en général, en attendant mieux en Europe, voire dans les riches pays du Golfe.
Et alors, comparer la Libertadores à la LDC, c'est encore plus disproportionné. Il y a un univers (financier déjà) entre le football des deux continents.
Bien sûr, sur un ou quelques matchs, ça peut faire illusion, mais on sait tous très bien combien le football sud-américain de club est fragile économiquement, combien le marché des joueurs est différent, avec la possibilité de construire des équipes comme des châteaux de cartes: à savoir très vite, sur du sable, avec peu de moyens (et pas mal de magouilles favorisées par une réglementation bien plus laxiste comparativement avec ce qui se passe en Europe et donc en France), mais avec la quasi certitude que l'année suivante le château est à reconstruire, la vague l'ayant emporté, succès ou pas.
A ce titre, en réalité, aussi bien sportivement que financièrement, l'OL est encore (pour l'instant et grâce à ses structures et son implantation en Europe), bien plus puissant que Botafogo, malgré toutes les injonctions et menaces qui pèsent sur le club. Ce qui explique que Textor se soit appuyé avec opportunisme sur des subsides émanant en bonne partie de sa vente à la découpe, du "capital" foncier de l'OL pour mener son pari au bout avec réussite à Botafogo.
Mais sérieusement, c'est bien un feu de paille qu'il a réussi, avec peut-être quelques retombées immédiates importantes qui pourraient servir à colmater temporairement les pertes qu'il a occasionné du coté de l'OL. C'est ni plus ni moins, n'en déplaise à ses inconditionnels, que ce qu'on appelle en matière financière de la "cavalerie", mais à échelle internationale. Et on sait très bien qu'à terme ça ne mène nulle part pour l'entreprise, sauf à considérer que c'est un jeu de loto, avec un nombre de chances de réussite du même ordre à la clé.
Et évidemment au passage, avec malice (ou vice, selon le point de vue) en tirer un profit personnel qui passera au travers des mailles du filet de la finance internationale bien glauque et arangeante dans certains cas, et ainsi construire son propre chateau, cette fois sur du solide (à considérer qu'une île aux Bahamas c'est du solide), mais surement pas pour les beaux yeux des pauvres et crédules supporters, d'où qu'ils soient.
Désolé d'être un briseur de rêves, mais bon, ça peut atténuer le mal-être au réveil quand il aura lieu...
En attendant, pour continuer à aimer et supporter notre club, tel qu'il est aujourd'hui, il vaut mieux vivre au jour le jour et profiter des instants de victoire, des remontadas inespérées, et pourquoi pas d'un trophée accroché au passage, en espérant que la désillusion sera un peu repoussée.
Mais bon, il est vrai que par les temps qui courent et vu l'évolution du football et de la société, il est bien difficile d'imaginer comment faire mieux. Textor, ce n'est peut-être pas pire qu'un autre, sans pour autant être "bien"...
Bouleversement normal de l effectif.
L avantage de cet article est de ne pas crier avec les loups que peuvent être les autres sites
2 gardiens qui partent dont un de 36 ans qui n est pas le titulaire et le 2nd de 23 ans comme on pourrait le voir dans n importe quel club.
Si on enlève marcal et rafael 4 ont plus de 32 ans. Il n y avait que Tche tche qui pouvait etre titulaire
Un jeune latéral droit qui ne jouait pas du tout part également.
Rien de très original dans un club de foot qui se sépare de joueurs soit en fin de carrière soir d espoirs qui n en sont plus.
Le plus intéressant sera de voir comment ils vont remplacer luis henrique almada et Igor jesus.
C est souvent le cas avec les clubs sud américain. Des qu il y a des bons résultats, les joueurs clés sont suivi et partent en Europe.
Dire que cet exode est uniquement du à Textor serait selon moi réducteur et pas objectif.
Normal que A.Jorge parte- il monnaye sa nouvelle notoriété- et Textor ne peut pas suivre tout comme OL vis a vis du PSG- c'est la suprématie de l'argent- Textor est entrain de faire révolving- deux mondes différents
Parfois, pour continuer de rester tout en haut et continuer de gagner, il faut savoir changer mais il faut quand même garder une stabilité, Botafogo n'est pas le Real madrid ou city, ils doivent faire comme l'OL de la grande époque
Aulas, tous les 2 ans, il changeait de coach et vendait les 2 ou 3 meilleurs joueurs, c'était vraiment un roulement très, trop, rapide et frustrant, comme la cellule de recrutement sous la houlette de narnard était pertinente, l'OL a pu rester en haut pendant 10 ans ( avec une concurrence assez faible, que ce soit le PSG, l'OM ou Monaco)
J'espère qu'ils réussiront cette transition mais changer de coach et 10 joueurs cette intersaison, c'est un remaniement assez risqué...
on peut voir ça comme un pari risqué mais aussi comme un renouvellement sain.
Les joueurs ont tout gagné, comment réussir à les garder motivés, alors qu'ils rêvent presque tous de jouer en Europe, et que l'entraîneur s'en va ? ça peut faire du bien de ramener d'autres joueurs qui ont soif de victoires. C'est aussi valable pour l'entraîneur.
Tout le monde n'est pas Zidane ou Ancelotti avec les joueurs du Real.
Regardez Liverpool, tout le monde craignait le départ de Klopp, ils ont pris un entraîneur méconnu, et ils sont encore plus forts cette année.
Il faut que des cadres restent et que le recrutement ne soit pas trop tardif pour créer un vrai groupe.