Maxime Gonalons est resté 17 ans à l'Olympique lyonnais, de 2000 à 2017. Désormais à Grenade, le milieu de terrain analyse l'évolution de son "club de cœur" depuis son départ.
Arrivé à l'Olympique lyonnais à 11 ans, Maxime Gonalons a fait toute ses classes dans le Rhône. Parti en 2017, il aura passé 17 ans à Lyon. Dans un entretien accordé à L'Equipe, Il analyse évolution de l'OL depuis son départ. "C'est le club de mon cœur et je ne le redirai jamais assez. On a connu de grands moments avec les soirées de Ligue des champions, où huit ou neuf titulaires venaient du centre de formation, c'était incroyable... J'ai un regret, celui de ne jamais avoir été champion de France avec les joueurs de ma génération. Depuis mon départ, le club a décidé de changer de braquet, constate-t-il. Il cherche plus à recruter des joueurs venus de l'étranger. C'est une stratégie différente qui a fonctionné avec cette demi-finale de Ligue des champions. Mais même s'il manque de régularité, Lyon reste un des meilleurs clubs d'Europe au niveau de la formation. C'est ce qui fait sa grande force depuis des années et qui lui donne toujours un temps d'avance."
"Ce club est en moi"
Le milieu de terrain a encore des contacts avec d'anciens coéquipiers de son époque lyonnaise. "Bien sûr, avec Nabil Fekir et Samuel Umtiti et c'est toujours un grand plaisir quand on se revoit, relate Gonalons. C'est sympa d'entretenir ce côté des Français qui jouent à l'étranger. À Grenade, je suis aussi souvent avec Dimitri Foulquier, que j'ai appris à connaître, et Yan Eteki (23 ans, international camerounais). J'ai également gardé des liens avec d'anciens Lyonnais (Corentin Tolisso, Jordan Ferri...). Je crois que les seuls qui sont restés dans l'effectif depuis mon départ, ce sont Anthony Lopes et Maxwel Cornet. Ça ne fait plus beaucoup. Après, je prends toujours des nouvelles de certains dirigeants et membres du staff parce que ce club est en moi."