Claude Puel et Jean-Michel Aulas peuvent bien parler tant qu'ils veulent d'un bon résultat, l'OL a tout de même perdu deux points précieux hier soir à Monaco. C'est dommage, car l'entame de match fût maitrisée et pleine de bonnes intentions. Mais en encaissant un but sur une sortie malheureuse de Lloris après la demie heure de jeu, Lyon a une nouvelle fois perdu les pédales. Le mal est donc toujours là, profondément ancré. L'équipe de Claude Puel est friable, fragile. Elle ne gère pas avec assez de maitrise ses temps forts et panique immédiatement lorsqu'elle n'a plus le ballon. Claude Puel tente bien d'amener un peu de stabilité dans son équipe et notamment en défense mais rien n'y fait. L'OL continue de glisser tout doucement vers la banalité voire la médiocrité.
Il faut croire que Claude Puel n'en fait pas encore assez pour rallumer la flamme du jeu et reste ce matin dans le box des accusés. Il a ainsi surpris son monde hier soir en laissant Toulalan et Delgado sur le banc au coup d'envoi. Rien ne dit qu'il en aurait été autrement avec ces deux-là mais la fin de match laisse penser que si. Bien sûr, il était surement raisonnable de ménager le milieu de terrain qui n'a plus joué depuis des semaines mais à quel prix. Sans lui, Lyon n'existe plus au milieu et ce depuis près de deux mois. Toulalan a d'ailleurs fait des différences énormes dés son entrée en jeu. Vivement mercredi.
Concernant Delgado, l'énigme reste totale. Ce garçon prouve régulièrement qu'il est l'un des meilleurs actuellement mais n'a jamais le droit d'enchaîner les matches. Après sa prestation - bluffante - produite face à Boulogne, son absence du onze de départ hier soir est incompréhensible. Entré en jeu à 20 minutes du terme, il ne lui a pas manqué grand-chose pour faire basculer la rencontre, juste un peu de temps. Une fois encore, cela n'a pas pu échapper à Claude Puel. Espérons cette fois-ci qu'il retienne la leçon.
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