Invaincu en Ligue 1 depuis sa défaite à Valenciennes le 2 mai dernier, l'OL est tombé de haut hier soir en s'inclinant logiquement face à Sochaux 2 buts à 0. Toujours leader, mais à égalité de point avec Montpellier, Lyon s'est un peu compliqué la vie à 3 jours d'un rendez-vous capital en Ligue en Champions.
A moins que derrière les discours de mobilisation qui ont précédé la rencontre de samedi, l'OL n'ait fait l'impasse. En contradiction avec ses propos tenus deux jours plus tôt devant les lecteurs du Progrès, Claude Puel n'a peut-être pas fait le maximum hier soir pour l'emporter. L'entraîneur lyonnais n'a vraisemblablement pas fait de cette 9ème journée de Ligue 1 une priorité et il a été puni. Difficile pour autant de le lui reprocher.
Subissant sa première défaite de la saison face à une équipe largement à la portée de ses joueurs, Claude Puel a d'abord logiquement préparé son groupe et adapté les temps de jeu de chacun en vue du choc de mardi soir au détriment du championnat. Sans doute pensait-il en toute bonne foi que l'équipe alignée suffirait à faire plier les sochaliens. Malheureusement il n'en a rien été, Lyon s'est d'abord fait marcher dessus pendant une mi-temps avant de tendre l'autre joue en seconde période sur un contre d'école.
Coupé en deux et disposé dans un improbable 4-2-4, l'OL a tout simplement manqué de jambes pour faire la différence. Dans un système dépourvu d'animateur et donc d'animation offensive, le challenge était impossible à relever pour Bastos, Lisandro et Delgado, tous trois convalescents. Claude Puel avait-il oublié qu'avant la trêve internationale les dépositaires du jeu s'appellaient Källström, Pjanic et Govou ? Bien sûr que non. Il a simplement choisi de les préserver pour le match mardi et il a probablement bien fait. Une victoire à Anfield exige sans doute quelques sacrifices...
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