Lyon l'a fait. Ce fût plus difficile que prévu mais l'essentiel est sauf, l'OL a décroché sa qualification pour les huitièmes de finale de la Ligue des Champions et tout ce qui va avec. L'excitation d'un tirage au sort, celle encore plus grande d'un match aller-retour où tout est possible et surtout un septième hiver consécutif au chaud. Hier soir, le destin a finalement choisi son camp, celui des Lyonnais. Car dans ce match, où Livepool et surtout Lyon marchaient sur un fil, il était écrit depuis longtemps qu'une des équipes ne se relèverait probablement pas d'un échec. Disons-le clairement, l'OL se serait retrouvé dans un sacré pétrin en cas de défaite. En inscrivant le but égalisateur dans les ultimes minutes du match, Lisandro a heureusement fait basculer la saison de l'OL du bon côté.
Lyon démarre bien mais cale très vite.
A la seule surprise de Bixente Lizarazu, qui n'avait sans doute pas correctement bossé ses fiches, Claude Puel avait choisi de débuter la rencontre dans un 4-3-3 très "Ligue des Champions". Avec notamment Bastos à droite et Lisandro et gauche, Gomis démarrant seul en pointe. Au prix de beaucoup d'efforts, le tout fonctionnait plutôt bien à l'entame. Appliqués, présents sur tous les seconds ballons, les Lyonnais dégageaient même énormément de sérénité au coup d'envoi. Cris gagnait ses premiers duels face à Kuyt et Torres et on se disait alors que ça allait faire, sans peine. Oui mais voilà, on avait enterré sans doute un peu tôt Liverpool, Torres compris. Ce petit diable rouge, en blanc hier, n'avait pas franchement l'air blessé. Et c'est d'ailleurs lui qui le premier, sonnait la révolte des Reds à la 11ème minute de jeu sur une frappe un peu trop molle du gauche bien capté par le portier lyonnais. Une première action dangereuse qui lançait le show Lloris, mis à contribution toutes les 5 minutes par la suite. Notamment par Kuyt à la 16ème puis Voronin à 21 ème. 3 arrêts de grande classe qui maintenaient l'OL dans le match.
Lloris battu par un missile
Au retour des vestiaires, l'OL qui avait perdu en première période Réveillère et Pjanic, n'était pas plus inspiré. Et c'est encore une fois Lloris qui sauvait son camp d'une main ferme sur une tentative aux 6 mètres de Lucas. Hier soir, seul un missile pouvait donc venir à bout du dernier rempart lyonnais. Et ll fût l'oeuvre de Babel, tout juste entré en jeu. Une frappe énorme et imparable.
Lisandro, l'homme qui valait des millions
On jouait la 83ème minute lorsque le scénario tournait au cauchemar pour l'OL, lui qui rêvait à ce moment là d'un bon vieux 0-0. Soudain contraint à l'exploit, le vrai, l'OL s'en remettait alors à Jésus Lisandro, l'homme qui fait parfois des miracles. A la réception d'un ballon tout juste exploitable dans la surface de réparation, l'Argentin écartait Cris du bras pour transpercer Reina à bout portant. Après avoir envoyé l'OL en Ligue des Champions contre Anderlecht, le buteur providentiel de l'OL expédiait son équipe en 8èmes. Muet depuis le 29 août dernier, ce diable a vraiment bien choisi son moment pour ressortir de sa boîte. A l'image de son club, lui aussi est un fidèle des grands rendez-vous. Marseille comme la Fiorentina sont prévenus.
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