C'était hier une évidence, l'OL, qui n'a pas encore son visage définitif, n'était pas encore rodé hier soir face à Monaco (0-0). On mettra en avant, bien sûr, l'absence de l'indispensable Lisandro, mais c'est bien au milieu de terrain que l'équipe a le plus flanché. Ce chantier est encore en construction et on comprend pourquoi.
L'entre-jeu lyonnnais manquait clairement d'automatismes et d'organisation dans un système où Pjanic rétrogradait relayeur et où Ederson devait semble-t-il faire figure d'organisateur. Mais trop d'imprécisions et de désordre on fait que cet OL est passé complètement à côté de sa première période face à Monaco, n'arrivant ni à passer par ses côtés, ni par son milieu. En face, Monaco procédait par attaques rapides et Lloris devait déjà s'interposer face à Aubameyang (5e), Park (18e et 23e) et Hanson (19e) !
Gerland s'impatientait devant son équipe incapable d'aligner trois passes de suite, réduite à jouer en retrait. Au retour des vestiaires, on sentait que les lyonnais avaient d'autres ambitions, conscients de leur apathie an première période. Mais la technique ne suivait toujours pas et c'était bien Monaco qui se créait encore les plus grosses occasions. Lloris réalisait encore des miracles face à Niculae (53e), Mendy (71e) puis Aubameyang (73e). Enfin ,l'orage semblait être passé et l'OL prenait doucement le dernier quart d'heure à son compte. Bastos sonnait la charge et mettait enfin Ruffier à contribution, mais Lyon manquait de précision dans le dernier geste. Un dernier espoir vit Pied s'infiltrer dans la surface (93e) mais ce dernier butta à nouveau sur le portier monégasque.
L'OL se contentait d'un nul, et devra faire bien mieux dimanche prochain s'il veut prendre les trois points face à Caen, surprenant tombeur du Champion Marseillais hier soir au Vélodrome.
Les commentaires sont fermés