L'OL ne lâche pas prise

Une semaine après avoir coulé du côté de Toulouse (2-0), l'OL a confirmé sa place sur le podium et s'est même rapproché de son adversaire du soir en venant à bout de l'OM (3-2). Une victoire importante pour les Gones, tant au point de vue comptable que moral qui maintien le PSG à deux longueurs. Point noir de la soirée, Lisandro Lopez, sorti sur blessure, a peut-être ce soir disputé son dernier match de la saison.

Avec l'OL cette année, il ne faut pas être cardiaque, et Jean-Michel Aulas a bien faillit hier soir rééditer son malaise de Toulouse. Il faut dire que les deux dernières sorties de Lyon à domicile (Montpellier puis l'OM) ont offert un suspense non négligeable à Gerland qui a vu son équipe à chaque fois mener au score puis se faire rejoindre en fin de match avant de reprendre l'avantage dans les ultimes minutes de la partie. C'est aussi là une preuve que si l'OL a bien des faiblesses récurrentes, l'équipe a également retrouvé un caractère de battant.

Hier soir face à Marseille, tout n'a pas été parfait, mais Lyon avait un plan. Jouer, marquer, puis attendre l'OM en contre. Au cours du premier quart d'heure, l'envie et l'allant étaient bien là à défaut de la finition. Mais la réussite avait tout de même choisit son camp puisque qu'après avoir refusé un but valide à Rémy, Mr Lannoy accordait quelques minutes plus tard un penalty tout aussi licite à Lisandro. 1-0 pour l'OL, le plan suivait son cours. Les Gones laissaient donc logiquement le cuir aux phocéens qui malgré leur possession de balle n'arrivaient pas franchement à inquiéter Hugo Lloris. Et le deuxième acte des desseins lyonnais allaient prendre forme. Sur un contre amorcé par Briand, Lisandro lançait parfaitement Delgado qui concluait en beauté devant Fanni (2-0). Mais comme souvent, et surtout en football, il suffit d'un petit rien pour enrayer une machine jusque là bien huilée. Et moins de 60 secondes après ce break, Briand remettait l'OM sur les rails en sauvant un corner d'une talonnade dans les pieds d'Ayew. Mit sous pression, Lyon pliait et encaissait logiquement une égalisation prévisible venue du genou de Rémy. Punit par son ancien pensionnaire de Tola Vologe, l'OL allait tout de même trouver les ressources pour arracher une victoire capitale et devait s'en remettre à un miracle nommé Cris. En position d'avant-centre, le Policier laissait muet tous ses détracteurs en offrant les 3 points à son équipe d'une volée aussi admirable qu'imparable pour Mandanda.

Une joie immense, un plaisir formidable. Voilà ce qu'on éprouvé les joueurs et les supporters lyonnais qui, comme il y a deux ans, viennent de compliquer un peu plus la course de l'OM vers le titre. Au milieu de ce soulagement général, on en oublierait presque que la Ligue 1 a peut-être perdu hier soir son meilleur joueur. Sortit sur blessure à un quart d'heure de la fin suite à un claquage ou une élongation, Lisandro Lopez a sans doute lui terminé sa saison.

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