Pour son match de reprise après deux semaines de vacances, l’OL féminin n’a pas forcément tremblé contre Dijon (2-0). Sans être flamboyantes, les Fenottes ont fait le travail pour prendre cinq points d’avance sur le PSG.
Reprendre en plein milieu de semaine, on a connu mieux pour attirer du monde. Encore plus avec une affiche programmée à 21h. Pourtant, le match entre l’OL féminin et Dijon a été des plus plaisants ce mercredi à Décines. Le match de l’année n’aura pas eu lieu le 8 janvier, mais le DFCO a fait honneur à sa quatrième place au classement. Certes dans un système à cinq derrière, les Dijonnaises n’ont pas vraiment cherché à fermer le jeu et ont même tenté des incursions dans les 25 derniers mètres adverses durant le premier acte, profitant de Fenottes en mode diesel.
Pour un match de retour de vacances, peut-on réellement en vouloir aux joueuses de Joe Montemurro ? Tout n’a pas été parfait, loin de là, mais l’essentiel a été assuré avec cette victoire 2-0. Ces trois points supplémentaires pour démarrer l’année 2025 permettent à la formation rhodanienne de prendre cinq longueurs d’avance sur le PSG, avant de se rendre dans la capitale le 18 janvier.
Bacha retrouve ses bonnes habitudes
Pour ce retour à la compétition après deux semaines de vacances, Montemurro a dû faire avec deux absences de dernières minutes. Malades, Melchie Dumornay et Sofie Svava ont dû déclarer forfait. Un simple contretemps permettant à Selma Bacha d’être titulaire pour la première fois de la saison en Première Ligue. La latérale a vite repris ses bonnes habitudes. Si ce ne fut pas une passe décisive, son coup-franc déposé a permis à Lindsey Horan de servir de façon acrobatique Vanessa Gilles qui n’a eu qu’à pousser le ballon dans le but dijonnais (1-0, 28e). Une ouverture du score qui a fait du bien tant l’OL n’avait pas réussi à se montrer dangereux avant ça.
Endler s'illustre à un quart d'heure de la fin
Première buteuse de 2025 pour les Fenottes, Gilles n’est pas passée loin du doublé avec une frappe sèche à 30m, de peu à côté (36e). De son côté, Eugénie Le Sommer, alignée en pointe, n’a pas été en réussite, butant par deux fois sur Pinguet (41e, 67e). Sans être flamboyantes, les Lyonnaises ont avant tout géré face à Dijon qui a accusé le coup avec le but du break concédé avant la pause. Sur une transition rapide, fait rare pour être souligné, le duo Le Sommer - Chawinga a bien combiné pour permettre à Van de Donk de prendre à contrepied la gardienne adverse (43e). L’OL n’a pas signé un carton pour son retour, mais fait le job.
On va se contenter du résultat car, quand il y a un mur devant, il est difficile de le percer ! et puis, pour un match de reprise, devant un public maigrichon et un temps défavorable, c'est un bon résultat.
Bonne soirée les fidèles et @+
Cinq points d'avance, + 49, clean- sheet, invaincue...
épicétou !
Bonne soirée, bonne nuit , les incorruptibles .
Comptablement, c'est en effet parfait. Et soyons honnêtes, Dijon est une bonne équipe avec peu de moyens, Sébastien Joseph sait très bien faire avec bien peu, et c'est tout à son honneur. Les défenses à 5 continuent d'être un vrai souci pour l'OL, mais Dijon réussissait à sortir davantage que les défenses à 5 que l'on voit généralement, donc bravo à elles, et elles auraient même mérité de marquer. On aurait du plus profiter de ces espaces offerts, mais à part Wendie qui fut impeccable techniquement, le reste a eu plus de mal.
Déçu du jeu offensif que l'on déploie, et c'est assez récurrent. On se repose sur beaucoup d'exploits individuels, mais peu de combinaisons devant. Souvent l'impression qu'un faux rythme s'installe, et que les milieux s'amusent alors à jouer à la baballe avec les latérales tandis que les attaquantes courent dans le vide devant... Chawinga fut assez active et plus en vue que Diani, avec cependant beaucoup de déchet dans le dernier geste, comme souvent.
Il faut battre le PSG et on les met à 8pts, et en plus ça permettrait au Paris FC de passer devant eux, du moins si les parisiennes battent Guingamp, ce qui normalement devrait être une formalité.
HS : "Simon Pouplin, une méthode qui marche à plein pour l'entraîneur des gardiennes de l'OL"
https://www.lequipe.fr/Football/Actualites/Simon-pouplin-une-methode-qui-marche-a-plein-a-l-ol/1530683
Face à cette défense à 5, il faudrait percer sur les ailes et centrer en retrait, mais malgré l'exemple du 1er but, où l'action d'Horan est magnifique, on continue à essayer de petites combinaisons dans l'axe.
De plus, rien n'est fait pour libérer Chawinga et Diani.
L'entonnoir disait H.Renard. C'est ça !
C'est vrai. Ca demande donc aux ailières d'être collées aux lignes de touche, et à la 9 de circuler sur le front de l'attaque. Mais les ailières ont eu énormément de déchet, ELS redescend beaucoup, nos milieux montent très haut (ainsi que les latérales). Ca condense donc tout le monde dans l'axe.
Je notais que Montemurro était satisfait que tout le monde puisse marquer. Mais on n'a plus de buteuse attitrée. Pire, la 9 ne se procure aucune occasion, les stats de tir d'ELS sont faméliques. Quand Dumornay est alignée, on joue sans 9 (et elle marque ses buts dans des positions diverses et variées). J'ai un peu de mal à comprendre l'idée de Montemurro de déconstruire ce qui a toujours fait le succès de l'OL, pour un profit qui est encore inconnu. J'espère qu'on ne paiera pas cher ce changement.
Pour un match de reprise contre une équipe en bloc, ça va ! Il y a eu quelques changements, même Bacha était malade. On voudrait toujours marquer 36 buts, mais le niveau se resserre aussi au fil des années et c'est tant mieux. Chez les garçons, c'est des scores normaux, normal qu'on y vienne aussi. Tant qu'on gagne, c'est l'essentiel.
Je me trompe sans doute, mais j'ai l'impression de Joe profite du fait que toutes les joueuses sont disponibles, pour mettre en place un système comparable au fameux "football total" de l'Ajax de jadis.... enfin pour moi cela y ressemble sur le fond.
Vu les talents multiples à sa disposition, les capacités physiques des unes et des autres, dont certaines flirtant très régulièrement avec le très haut niveau... et vu la relative faiblesse de nos adversaires en D1, et même en poule de WCL (sans faire injure à quiconque), tous les matchs de ce début de saison s'apparentent à des matchs de préparation.
Les titres se joueront ce printemps, et toutes seront alors prêtes à en découdre face à des adversaires d'un autre calibre, avec une palette complète de possibilités offensives, sans être enfermé dans un système particulier, qui sera facilement étudié en vidéo et trop lisible.
Les Espagnoles sont justement difficile à battre, en partie grâce à leur talent individuel, mais aussi par la diversité infinie de jeu qu'il permet, ce qui les rend difficilement prévisibles...
Nous savons tous ce que le passage de quelques joueurs et coachs bataves a pu apporter à l'ensemble du foot espagnol... les joueurs avaient déjà tous du talent et les coachs ont appliqué la méthode.... les filles ne font que répliquer ce qu'elles on vu sur le terrain depuis une génération 🤩
C'est au mois de mai que l'on verra si j'ai pensé à des choses stupides...