Malgré une belle adversité dijonnaise, l’OL féminin a fait le travail ce samedi en Bourgogne (0-3). Les Lyonnaises s’imposent pour la quatrième fois en quatre matchs de championnat.
Les entre-deux ne sont jamais simples à appréhender et peuvent donner lieu à des surprises. Dans les rangs de Dijon, on espérait bien secrètement que la programmation de la rencontre entre deux matchs de Ligue des champions pousse l’OL à en mettre un peu moins. Malheureusement pour le DFCO, le sérieux a été de rigueur chez les Fenottes. Leader du championnat après trois victoires, la formation lyonnaise s’est offert un quatre à la suite (0-3) et garde plus que jamais les commandes de la Première Ligue. En faisant le break dès la première mi-temps, les joueuses de Joe Montemurro se sont évitées des maux de tête face à une équipe bourguignonne bien regroupée.
Les Fenottes se sont rendues le match facile
Le coach australien s’y attendait forcément et avait donc choisi de repasser en 3-4-3 afin d’apporter de la densité au milieu, mais aussi des solutions offensives face à un bloc compact. Dijon n’a clairement pas démérité et même eu une belle occasion franche après la demi-heure de jeu, mais l’OL avait déjà fait l’essentiel. Dès la 45e seconde, Däbritz avait allumé la première mèche, mais sa frappe a été trop croisée. C’est finalement en passant par les côtés plus que par l’axe que les Fenottes ont fait sauter le verrou adverse.
En manque de réussite face au but (5e, 32, 40e, 51e), Chawinga a malgré tout apporté sur les deux premiers buts lyonnais de cette mi-temps. En centrant fort, elle a poussé McGrady à marquer contre son camp sous la pression de Van de Donk (0-1, 14e). Ensuite, la Malawite décale bien Diani suite à un centre en retrait de Carpenter, dix minutes plus tard (0-2, 25e). Face à une valeureuse équipe de Dijon, l’OL a joué sa partition comme il l’entendait, à l’image de Marozsan toujours aussi fine techniquement.
De la rotation dans les rangs lyonnais
Les joueuses de Joe Montemurro ont géré, laissant ainsi à Dijon la possibilité d’attaquer, même si cela est resté plutôt timide. Laura Benkarth, pour sa première de la saison, n’a pas eu grand-chose à faire pendant 90 minutes. L’OL en position favorable, le staff a pu faire tourner. Wendie Renard n’a joué qu’une mi-temps, tandis que Kadidiatou Diani et Dzsenifer Marozsan sont sorties à l'heure de jeu, permettant ainsi à Alice Sombath et Eugénie Le Sommer de retrouver du temps de jeu.
L'attaquante, qui a récupéré le brassard à son entrée, a pensé y aller de son but à un peu moins de vingt minutes de la fin pour tuer les espoirs dijonnais même ce fut accordé à Däbritz. Qu'importe, ce 3-0 fut l'occasion pour Montemurro de donner encore un peu plus de rythme à Ada Hegerberg, qui a eu le droit à quinze minutes. Une victoire, un clean-sheet et une gestion de l'effectif, un samedi parfait pour l'OL.
Je me demande si Carpenter n'a que trois poumons. A mon avis, elle en a quatre.
Domination constante mais difficile de percer ce coffre-fort dijonnais !
Le principal ce sont les trois points.
Hier Les havraises en ont mis 5 aux vertes (5-1)
Aujourd’hui le FCF91 en a mis 4 à Guingamp (4-1)
PFC - Reims 3-2
Et Montpellier-Strasbourg 0-0
Footofeminin donne le but à Eugénie et non à Sara Däbritz.
Buts
0-1 Tegan McGRADY 14' c.s.c. (Chawinga déborde côté gauche et délivre un centre au sol qui passe devant le but dijonnais. La gardienne est trop juste pour intervenir. Le ballon arrive au second poteau à 5 m du but sur McGrady qui dévie du gauche dans son but sous la pression de van de Donk)
0-2 Kadidiatou DIANI 25' (Carpenter à droite centre au premier poteau où Däbritz ne peut reprendre. Taylor dévie légèrement puis Grec. Le ballon arrive dans les pieds de Chawinga* qui décale sur sa gauche pour Diani qui contrôle du droit puis déclenche une frappe du gauche de 7 m qui termine dans la lucarne)
0-3 Eugénie LE SOMMER-DARIEL 73' (Coup franc juste à l'extérieur de la surface côté droit frappé par Däbritz qui enroule du gauche et Le Sommer-Dariel vient dévier de la tête juste devant la gardienne
Je n'ai vu que Carpenter et elle me fait presque oublier Selma , en plus lucide et assez précise dans ses combinaisons ; Huerta doit mesurer le travail qu'elle doit fournir pour s'aligner sur les performances de Elie . Sinon le tableau d' affichage est sympa pour les Dijonnaises.
... et dire que d'aucuns pensent qu'Elie n'est pas technique !
Bin moi... j'pense qu'ils n'ont jamais regardé les ralentis et les gros plans sur cette latérale très particulière 😍
Salut Isabielle....On a eu la solidité de Bonze mais Carpenter est du même niveau j'irais même à dire plus haut , elle ne se cache pas car elle a tellement d'empathie pour le ballon qu'elle donne beaucoup de solutions a ses partenaires et met du poids dans le pressing haut. Et de voir ses belles foulées de 2éme mi-temps me laisse à penser que la fatigue c'est pas trop son truc.
Bien sûr qu'Elie est une joueuse magnifique mais il faudrait tout de même la faire souffler de temps en temps car elle cumule en plus les matchs avec son pays. Peut être que S. Huerta pourrait dépanner à droite.
Sinon heureux de revoir nos intermittantes de l'attaque en souhaitant que leur temps de jeu pourra grandir durablement.
Quand je repense à la saison précédente Tabitha me fait de la peine : elle semble empruntée et meme hésitante sur ses appuis. Là encore souhaitons qu'elle s'adapte au jeu plus technique de sa nouvelle 'équipe .
Bonne première mi-temps temps, mais une seconde plutôt poussive.
On n’est pas, pour le moment, au niveau des Chelsea, Bayern and co. Le match contre Wolfburg sera le révélateur du niveau de l’ équipe.
Ce qui me surprend beaucoup c’est notre incapacité à tenter des tirs de loin. C’est pourtant une arme à utiliser contre des équipes ultra-défensives.
D’accord sur la prestation de Carpenter. Bécho peu inspirée.
Bécho a des centres trop prévisibles, deux défenseurs font déjà barrage avant qu'elle tire. Bien sûr, cela dépendra de l'adversaire, mais les centres en retrait sont toujours possibles et trompent souvent ce type de défense.
Le plan de jeu de Dijon était justement de couper les centres en retrait, avec une 2ème ligne de 4 défenseures très proche de la première à 5, avec des déplacements bien synchro.
Même en resserrant les espaces les occasions de l'OL ont été nombreuses, et il y avait souvent 2 ou 3 fenottes à la réception ou sur la trajectoire
Les centres en retrait, plus variés, sont tout de même plus difficiles à contrer qu'un tir qui passe inlassablement devant les buts.