Les joueurs et le staff de l'Olympique Lyonnais se souviendront longtemps du voyage qui les a conduit hier soir en république du Tatarstan (Fédération de Russie) pour affronter le Rubin Kazan mercredi soir (18h) en barrage retour de la Ligue des Champions. Des problèmes d'avion au départ et à l'arrivée ont quelque peu mouvementé l'arrivée des lyonnais à Kazan (700kms de Moscou).
De mémoire de Gones, jamais l'OL n'avait connu de telles péripéties en déplacement en douze ans de campagnes européennes. "Heureusement qu'on avait prévu d'arriver une journée plus tôt" a d'ailleurs déclaré Rémi Garde qui a du modifier le planning qu'il avait programmé pour ces joueurs. Car les lyonnais sont arrivés avec 5 heures de retard à Kazan, la faute... à une vis ! Pas de quoi pour autant péter un boulon. Pendant que la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile) passait au peigne fin le Boeing 737 des lyonnais, les joueurs ont passé le temps avec parties de poker et de la musique. Partie finalement aux alentours de 15h30 (départ initial prévu à 10h), la délégation lyonnaise a posé le pied à Kazan près de 4 heures plus tard, non sans problèmes une fois de plus. Cette fois-ci, sur le tarmac russe, c'est la soute qui a refusé de s'ouvrir et qui a contraint les joueurs de l'OL à se rendre à l'hôtel en tee-shirt et bas de contention alors que le thermomètre n'affichait que 10 petits degrés, très loin de la canicule qui sévit actuellement à Lyon.
L'OL a donc profiter d'une bonne nuit de sommeil pour récupérer et se remettre à l'ouvrage aujourd'hui. Après une matinée découverte et tourisme, un entraînement est prévu aujourd'hui à 18h (16h heure française) dans le stade Tsentralnyi (30 000 places) du Rubin Kazan construit en 1960 en l'honneur de Lénine.
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