La recrue la plus chère de l'histoire de l'Olympique Lyonnais aurait-elle déjà fait taire tous les sceptiques ? Une chose est sûre, Lisandro Lopez, sorti sous les ovations d'un stade de Gerland conquis samedi après-midi est déjà une idole locale. Et jusque dans son propre vestiaire : « Je l'aime bien. explique Bastos. Je le suis depuis Porto et ce qu'il réalise depuis le début de la saison ne m'étonne pas du tout. Cela ne fait que commencer. Vous verrez. Je suis sûr et certain qu'il va accomplir des matches extraordinaires » Qui a dit que Brésiliens et Argentins n'étaient pas fait pour s'entendre ?.
Buteur et passeur lors de la première journée, hyperactif samedi contre Valenciennes, le buteur à la barbe semble déjà marcher sur les talons de Benzema, voire dans les pas de Juninho. Car Lisandro n'a pas que les statistiques pour lui. L'Argentin fait preuve d'un tel état d'esprit sur le terrain qu'il en devient irréprochable.
A la fois accrocheur comme un 6, passeur comme un 10 et buteur comme un 9, son influence sur le jeu n'avait semble-t-il pas de limite samedi soir pour sa première sortie à Gerland. C'est d'ailleurs lui qui a intelligement décalé Bastos pour le premier et seul but du match.
Bien plus à l'aise derrière Gomis que tout seul devant comme c'était le cas face au Mans, Claude Puel a vraisemblablement imaginé ce nouveau systême pour lui. L'entraineur lyonnais l'a d'ailleurs toujours dit, ce sont les hommes qui font le systême et pas l'inverse. Il faut croire que personne l'an dernier à Lyon ne correspondait à ce profil. La révolution 4-4-2 serait donc bel et bien en marche.
Emmenée par le seul Lisandro Lopez., sorte de Wayne Rooney version "Pampa", bagarreur et franc-tireur, avec qui l'OL pourrait bien grandir à nouveau.
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