Défait lors de la 1re journée, l’OL a déjà grillé un joker. Si les Lyonnaises assurent qu’il reste encore des matchs pour assurer la qualification, le déplacement à Turin ce jeudi (18h45, DAZN) se doit d’être victorieux.
Elles en avaient perdu l’habitude. La mauvaise sensation d’un lendemain de défaite avec cette tête encore groggy de la veille. Leur entrée en lice en Ligue des champions en qualité de tenantes du titre, les Fenottes l’avaient imaginée d’une autre manière. Sans défaite déjà et encore moins avec une humiliation à domicile. Une semaine après la déroute au Parc OL contre Arsenal, la pilule a eu du mal à être avalée mais les sept jours sans match de championnat ont permis de faire table rase de cette défaite malvenue.
"Le soir et le lendemain sont des moments qu’on n’a pas forcément envie de vivre. Maintenant, ça reste un match de foot. Il y a ce match contre la Juventus donc il fallait se remobiliser et c’est ce qu’on a su faire, a assuré Eugénie Le Sommer à la veille de la rencontre. Il ne fallait pas trop dramatiser la situation parce qu’il reste cinq matchs. On est une grande équipe et c’est le message à faire passer au groupe. Rester soudées et solidaire. Un résultat ne remet pas tout en cause."
"Un match important mais pas une finale"
Dans un groupe relevé avec Arsenal et la Juventus Turin, adversaire du soir, le moindre faux pas peut coûter cher. Après seulement une journée, les Lyonnaises ne considèrent pas ce déplacement dans le Piémont comme "une finale car il reste des matchs derrière. C’est un match important mais je ne dirais pas que c’est une finale non plus." Pourtant au Juventus Stadium, tout autre résultat qu’une victoire pourrait mettre dans l’embarras le tenant du titre. Il faudra bien évidemment surveiller le résultat entre Arsenal et Zurich pour tirer ou non la sonnette d’alarme.
Mais en cas de nul ou défaite, l’OL pourrait déjà être décroché. Un scénario que n’imagine pas Sonia Bompastor. Après avoir déclaré que le match d’ouverture était un "soir sans", l’ancienne latérale a trop d’expérience pour mettre de la panique au sein de son groupe. Au contraire, elle et son staff ont essayé pendant une semaine de trouver des raisons à cette déroute. Et l’une d’elles se résume à l’inefficacité offensive. "En termes de statistiques, quand on analyse notre match face aux Anglaises, on était à 1,81 d’expected goals contre 1,83 pour Arsenal, avec 19 tirs dont 9 cadrés pour nous, contre 14 pour 9 cadrés pour Arsenal. On s’est créé plus de situations qu’Arsenal, donc il ne faut pas tout remettre en cause. Mais on se doit d’être plus efficaces, car le haut niveau, c’est l’efficacité."
Le Juventus Stadium, scène du sacre européen
Cette incapacité à marquer ou à tuer le match est symptomatique du début de saison des Fenottes. Les absences d’Ada Hegerberg et Delphine Cascarino ont fait mal et limité les variantes dans le jeu offensif lyonnais face à Arsenal. Contre la Juventus Turin, Delphine Cascarino sera de retour et va pouvoir apporter un peu de vitesse et de profondeur au jeu lyonnais. Ce ne sera pas de trop face à une équipe qui avait posé bien des soucis à l’OL il y a quelques mois de ça en quarts de finale aller dans ce même stade (défaite 2-1).
Sans une réaction d’orgueil au retour, le chemin se serait arrêté bien plus tôt pour les Lyonnaises. Ce jeudi n’est pas une finale mais le résultat après 90 minutes sera tout aussi important. Entre la déception d’avril 2022 et la joie de mai dans ce Juventus Stadium, les Fenottes préfèrent se remémorer les bons souvenirs turinois. A elles de le prouver désormais sur le terrain et d’éviter de refaire les mêmes erreurs individuelles que face à Arsenal.
Avant l'expulsion de Carpenter, la Juve n'avait pas posé de problèmes.
Ce n'est pas une position habituelle pour nos féminines . On va voir leur force de caractère
Toujours pas de nouvelles de Ada ? ça commence à m'inquiéter. Et Maro, elle en est où de sa prépa ? Sonia est avare de renseignements, concernant les blessées de longue date et leur progression de récupération/guérison !
Il fut un temps où l'OL était plus prolixe mais, c'était avant !